XIV-Les grandes vacances

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Media: Ed Sheeran - Thinking out loud

Nous avions trois heures de route avant d'arriver dans leur maison de vacances. Le voyage s'était plutôt bien passé. Malgré deux-trois disputes, il y avait une bonne ambiance, une ambiance de vacances et de fin d'examen. Nous fûmes deux pauses durant le trajet. Une pour manger, naturellement, et une autre seulement à cause de Camille qui en avait marre d'être derrière. Nous dûmes nous arrêter sur aire d'autoroute pour qu'elle pusse échangé de place avec Raph. Je me suis donc retrouvée à la place du milieu coincée entre Clotilde et Raphaël. Je ne savais pas pourquoi mais cette situation tout à fait banale m'avait gênée. Ou du moins être collée à lui m'avait gênée. Heureusement, avec les Lebrun, on ne peut s'ennuyer, j'eus donc pu pensé à autre chose quand Camille a commencé à chanter et que Clo l'a suivie et toute la voiture en fait. Nous eûmes vraiment chanté tout et n'importe quoi, et le pire c'est que ils chantaient bien. Les chansons n'étaient pas massacrées.

Après les cours de chant, il y eût cours de blagues. Et c'était Raph le prof. Il a toujours été le plus drôle, c'est sa réputation. Maxime eus tant bien que mal essayé d'être drôle, ce ne fut pas très concluant. En revanche, Henri, lui fut plus gênant que drôle, ce qui nous fit beaucoup rire. Moi, je ne fis que des jeux de mots un peu pourris mais qui eurent le mérite de décrocher quelques rires. Ce fut bien entendu ma petite victoire de la journée ( j'ai réussi à faire rire Raph !).

«Voici notre modeste demeure qui aura l'honneur de t'accueillir pendant un mois.»

Henri ouvrit la porte d'entrée, tout heureux d'être enfin arrivé.

«Je sais pas si c'est un honneur, mais en tout cas elle n'est pas modeste cette demeure.»

L'entrée était assez grande pour faire une soirée. La décoration était parfaite, des couleurs d'été, des meubles en bois très classe, et un miroir sur le côté droit en entrant, bon emplacement. À gauche, l'énorme salon avec son énorme canapé avec un grand bureau ancien dans le coin droit. Et tout au fond de la pièce, une cheminée ornait le mur blanc cassé. A droite de l'entrée, la gigantesque cuisine moderne qui contrastait avec le reste de la maison. Au fond de la cuisine, une porte ouvrait sur un autre salon qui, lui, contennait une télé, un ordi (le wifi), un clic-clac avec plein de cousin et de pouf. On le surnomme "le salon des enfants", inutile de préciser pourquoi.

«-Tu m'avais jamais dit que c'était aussi bien ici !

-Ah bon ? Peut-être. Tu viens je vais te montrer nôtre chambre.

-D'accord, je te suis.»

Clotilde était affalée sur le canap' avec son portable entre les mains. Raph était déjà devant l'ordinateur. Camille était sûrement dans sa chambre. Je restai plantée dans le petit salon, en attendant qu'elle se bouge.

« CLO ?!»

Elle releva un cil.

«Oui, j'arrive. »

Elle se décida enfin à se lever. Nous allâmes chercher nos bagages et montâmes dans sa chambre. Elle aussi était grande. La brune avait accroché des posters et des décos sur ses murs blancs. Elle n'était pas venu dans cette chambre depuis trois mois pourtant elle était en bazard. Deux lits étaient placés de part et d'autre de la pièce.

Je posai mes affaires sur un des deux lits et m'assis sur celui-ci. Clo, elle, rangea ses vêtements dans son armoire.

«- On fait quoi après ? Il y a la page pas loin ? On peut y aller à pied ? Ou on peut aller en ville faire du shopping ? Tu veux faire quoi toi ?

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