Épilogue

280 31 2
                                    

Elle est chaude. Les poissons me frôlent sous l'eau et une raie passe pas loin. L'endroit est magnifique. J'inspire un grand coup avant de plongé sous l'eau les yeux grand ouverts. Je sors de l'eau peut-être après une ou deux heures.

Je marche jusqu'au bungalow en cherchant l'autre du regard. Il n'est pas questions que je le croise. J'en peux plus de souffrir, et à chaque fois que je le croise.

Cependant je ne le vois pas d'ici. Je me presse alors chanceuse. 

C'est quoi ce bordel?!

Je m'arrête devant la terrasse. Il y a des pétales de fleur par terre, des fleurs exotiques sur les côtés, sur la table sont posés des flûtes de champagne accompagnés de deux bouteilles dans un sceau de glace. 

Je pose la main sur les plaques à mon cou le coeur battant. Apollon apparaît et se dirige vers un transats vide. Mais soudain son regard croise le mien et il eu un mouvement de recul. Il me passe ensuite une serviette que j'enroule autour de mon corps en lui lançant des regards suspicieux.

"-Tu sors tout de suite? Me demande-t-il.

Je lève les yeux au ciel sans répondre pour autant.

-Je...Assied-toi...

Il se lève et je prends sa place. Je sais que je devrais m'éloigner de lui, mais mon coeur et la curiosité me force à rester.

Il s'agenouille devant moi, passe une main dans ses cheveux en se mordant la lèvre inférieur et prend une grande inspiration.

-Je suis con. Je suis le plus grand con que tu connaîtras. Mais je veux être le dernier de ta vie. Quand tu m'as avoué tout ça...Je me sentais complètement perdu. Parce que je ne voulais pas te perdre, je ne m'en suis rendu compte que hier. Je suis...Je t'aime. J'ai peur de m'en être rendu compte. Dis-moi que je n'ai pas trop attendu.

...

...

...

Je.Re.Vie. Il m'aime.Il m'aime.

-C'était qui la rousse?

Il m'observe déconfit. 

-Quelle rousse?!

-La rousse qui t'a fait un lavage buccal, t'a couché avec elle après que l'on soit rentré de Russie?

Il m'observe d'un air perdu. Ouais il m'a dit ce que j'attend depuis trois jours. Mais je ne vais pas me bercer de faux espoir. Si quand moi, j'étais morte de l'intérieur, lui se tapait cette rousse.

-Non, quand on était en Arabie Saoudite...Elle te déteste parce que...j'ai joui en pensant à toi. À haute voix.

Il rougit. Oh...Dans sa tête à la rouquine.

On s'observe dans le silence.

Il m'aime, je l'aime. Du coup...Il se passe quoi?

J'avoue avoir du mal à réaliser. Je lui ai avoué, il m'a dit merci comment cela peut-être possible?

-Pourquoi tu m'as dis Merci?Dis-je d'une moue boudeuse.

-Je ne savais pas encore...Je l'ai compris qu'hier. C'est ma soeur qui m'a ouvert les yeux. Dis-moi, t'ai-je perdu?

Non, il ne m'a pas perdu. Mais...

-Non...

Je me penche et attrape ses lèvres. Elles sont sèches et sableuses. Il me pousse et s'allonge sur moi entre mes jambes.Ses mains s'infiltrent sous mon short que j'ai utiliser comme maillot, je lui fait des suçons dans le cou et il me chuchote des mots doux à l'oreille. Des je t'aime, des tu m'as manqué, ou des tu es tellement belle, me réchauffais le coeur.

ExploringOù les histoires vivent. Découvrez maintenant