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Chapitre 6

"-C'est pas saint de roulé autant. Tu ne veux pas que je reprennes le volant? Lui murmurai-je gentiment.

-Non, merci. C'est pour te remercier de tout. Tu me suis dans des pays que tu me connais pas, paye tout. Tu as le droit de te reposer donc laisse moi faire.

Bizarrement depuis quelques jours Kira tenait à conduire seule. Mes instincts crier que n'était normal. Que je devrais me méfier. Mais les raison qu'elle me donnait me semblait tellement gentille. Saine.

-En plus ta tête est horrible. Tu es fatiguée, tu as conduit beaucoup plus que moi. Tu devrais dormir un peu.

Un truc sonnait faux. Elle sonne faux. Depuis cinq jours le mot faux résonner dans ma tête. Je ne sais pas pourquoi mais mes tripes me hurlaient qu'elle n'était pas nette. Peut-être parce qu'elle roulait trop vite. Beaucoup trop vite, tellement vite que nous avions quasiment terminer la traversée de l'Iran. Encore deux jours et nous serons en Irak.

Iran. Un pays pauvre, maltraité, en perte. En temps normal je serai ici pour mon travaille. J'aurai donner à des associations, aller voir des enfants et leurs offrir des cadeau. Car même en et temps une flipette, peureuse ou tapette au choix, je me sentais extrêmement mal. De passer un pays en si mauvaise état et de ne rien pouvoir faire. C'est dingue pour moi, de savoir que j'ai tant d'argent et de le garder pour moi. De ne pas le partager au plus pauvres. En Amérique, on nous fait croire que la vie est simple et facile. Les télé-réalités, les concerts, les festivals, tous ça ne font que nous enfoncer dans une vie de bourge. Ici la vie est différente, ils se cachent de la guerre, font des restrictions sur la nourritures et d'autres choses

Mes pensées me rendaient morose. Vraiment. Je pose mon pied sur le tableau de bord en me penchant dessus. Grace à Kira et son sac à main qui n'était pas passé entre mes mains, on avait un verni! Un jolie verni bordeaux/prune , qui me donnait un peu d'estime. Je n'en mettais pas souvent mais vu mon état général cela ne pouvait m'être que bénéfique. Je songeais même à nous arrêter en Arabie Saoudite juste pour une nuit de sommeil. Une bonne de sommeil ou..... un bon coup.

Non j'avais dis pas de sexe! Je me fatigue moi-même à me contre-dire constamment.

-Il te va bien. Me complimente la rouquine.

-Merci. T'aurai pas envie de dormir dans un vrai lit. Mon dos est complètement tordu.

Elle bouge comme mal à l'aise. Comme si j'avais dis un truc qui ne fallait pas.

-Non. Tu l'as dit toi même on ne perd pas de temps. Dans quelques jours on est on Irak. On va très vite notre rythme est parfait ne le ruinons pas pour un peu de conforts .

Faux!! Elle est fausse!

-Si tu le dis.

Habituellement mes instincts ne me trahissaient pas. Jamais. Mais là ils se plantaient. Kira était douce, inquiète pour son frère, ne parlait pas vulgairement et attentionnée. Alors non, elle n'était pas fausse.

Les doigts de pieds en l'aire, les mains aussi, des raisins secs dans la bouche je me retrouvais comme une abrutie. Ma peau claire tranchait avec mes ongles joliment colorés.

-Tu as un accent. Tu es de où?

-Britannique. Je suis née là-bas avec mon frère. On est nés à la même heures dans le même hôpital avec le même médecin. Mal gré nos cinq ans d'écarts, nos parents ont rien trouvé de mieux que de nous appeler comme les jumeaux légendaires. Grince-t-elle.

-Quelles coïncidences! J'adore les britanniques, vous avez un côté mystérieux.

-Si tu pense à James Bond c'est mort. Tu m'imagine: "Qui êtes-vous?" dit elle avec une voix haut perché "O'Brian. Kira O'Brian."