CHAPITRE 3 ✅

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POV ; Emmalyne

Le soleil éclairait ma chambre d'une faible lueur.

Je finis par ouvrir les yeux, ceux-ci se posèrent sur mon réveil :8h06

Je lâchai un long soupir avant de me lever et de marcher vers la salle de bain en attrapant mon jean et mon tee-shirt en passant.

Je me douchai, m'habillai, me maquillai légèrement et mis mes chaussures après avoir défait ma natte.

Je jetai un coup d'œil dans le miroir sans vraiment m'intéresser à mon apparence mais plutôt à la petite cicatrice encore présente sur ma tempe.

Je vérifiai mes bandages au bras, pris mes multiples médicaments et descendis à la cuisine.

Notre nouvelle maison était plus que grande et lumineuse, Tyler avait géré sur ça. En peu de temps (car nous avions déménagé en a peine un mois) il avait été en communication avec une agence immobilière et avait fait arriver tous ce que nous avions gardé de notre ancienne vie.

Pour ma part donc ; pas grand-chose. J'avais gardé quelques vêtements, deux ou trois meuble et la boite à bijoux que je partageai avec ma mère.

J'étais contente d'être enfin sous un toit neutre. Rien qui ne me rappelait trop ma mère.

En plus la maison était située à l'abord des marais de la Nouvelle Orléans. Nous avions donc un grand jardin. J'y passait le plus clair de mon temps. Le fait de rester coincé entre quatre murs sans air frais m'angoissait. Résultat sans appel de l'accident, le psy dirait que la claustrophobie va de pair avec un événement traumatisant.

D'ailleurs, le Docteur Kill qui nous avait suivis, moi et Tyler, m'avait dit que tout ce qui me ferait penser, de près ou de loin, à l'accident, me provoquerait des crises de stress.

Sans blague, rien qu'entrer dans une voiture me faisais voir trouble.

J'allai dans la cuisine et avançai de l'autre côté du bar où Tyler était occupé à taper sur un ordi. Même si je l'avais soigneusement évité les premiers jours de l'emménagement, je n'avais pas pu jouer longtemps les ingrates. La maison était parfaite et il c'était occuper de mon inscription à la FAC. Sans lui je n'y aurai même pas pensé. Car la FAC, c'était typiquement le genre de chose qui tenait plus à ma mère qu'a moi.

Quand je pense qu'il y a encore un mois je voyais mon avenir se dessiner clairement.

Maintenant il n'y avait qu'un vide.

-Ta première journée ? Me demanda soudainement Tyler coupant le silence habituel de cette maison.

Pauvre maison quand on n'y songe... Elle attendait surement une famille aimante à loger. Le genre de famille composer de deux parents mariés, d'une fille et deux garçons adorable, câlinant au coin du feu un labrador beige.

BROKEN -HSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant