One Last Love [Paulo Dybala x Leo Messi] | Terminée !

6.

Paulo Dybala

                 Luis vient de partir pour rentrer chez lui. Je suis en train de faire la vaisselle quand les bras de Leo passent autour de ma taille. Je m'éloigne de lui. Il fronce les sourcils.

Paulo : On se fait plus de mal que de bien, Leo.

Leo : Quoi ?

Paulo : On se fait beaucoup trop de mal, Leo. On n'est jamais là l'un pour l'autre. J'ai couché avec Gonzalo, je... J'ai juste pas envie de te faire souffrir, dans quelques mois. Je ne veux pas mourir dans tes bras, OK ? Je vais mourir mais je ne veux pas que ça se passe comme ça. Je ne veux pas que tu sois triste à ce moment là. Je veux que tu me haïsse à ce moment là, alors ça pourrait te faire un peu moins de mal. Je n'aime pas ce que je suis en train de faire mais c'est pour notre bien et tu le sais.

Leo : Pour notre bien ? Tu romps pour notre bien ? T'es malade ou quoi ? Il est hors de question que tu fasse ça. Et tu sais pourquoi ? Parce que même si tu fais ça, je continuerai de t'aimer et je souffrirai de ta mort. Tu ne veux pas me faire souffrir ? Tu fais quoi à l'instant même ? Je me battrais pour toi. Je me battrais pour être à tes côtés, pour t'accompagner jusqu'à ton dernier souffle. Je serais là quand ça arriverait. Maintenant que tu es là, chez moi, avec moi, il est hors de question que je te laisse m'échapper, même si tu es malade. Je resterai avec toi, Paulo. Et tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime ! Tu es l'une des plus belles choses qui soient arrivés dans ma vie avec les gars. Ne penses pas qu'à moi. Tu as besoin d'être soutenu et il est hors de question que je manque à ma parole en t'abandonnant. « Moi, Leo Messi, je promet de t'aimer, toi, Paulo Dybala, dans la richesse et la pauvreté. Dans la santé et la maladie. » Je l'ai promis. J'ai promis de t'aimer quoiqu'il arrive. La santé comme dans la maladie. Tu es malade, je reste à tes côtés. Je ne t'abandonnerai pas. Jamais. Ne compte pas sur moi pour te laisser tomber alors que tu es malade.

Paulo : Je vois bien que tu te retiens, quand tu es avec moi ! De quoi as-tu peur, Leo ?

Leo : De quoi tu parles ?

Paulo : Je sais que tu as peur de quelques chose. Dis moi ce dont tu as peur.

Leo : Tu meurs dans mes bras. Tu meurs dans mes bras ! Tu meurs, putain, et maintenant tu donnes des instructions comme quoi je n'ai pas le droit de te sauver la vie. Tu veux savoir ce dont j'ai peur ? J'ai peur de tout ! J'ai peur de bouger. J'ai peur de respirer. J'ai peur de te toucher. Je ne peux pas te perdre. Je ne survivrai pas. Et c'est de ta faute. Tu m'as fait t'aimer, tu m'as demandé de te laisser entrer dans mon cœur. Et tu meurs dans mes bras ! Je ne veux pas te perdre maintenant. Pas alors que ton état va s'empirer et que tu vas de plus en plus mal.

Paulo : Tu ne veux pas me perdre mais tu es parti pendant une semaine pour voir Neymar ! Il allait mal ? Ça me fait une belle jambe ! Comment j'allais moi, à ton avis ? Comment je me sentais, moi, à ton avis ? Mon mec est parti pendant une semaine, sans son téléphone. D'ailleurs, tu as reçu un message de Ney pendant la semaine. J'ai pensé que c'était toi, voulant me dire que tu allais bien. Mais en fait non, c'était juste... Il s'était juste trompé de destinataire !

                Leo s'approche et tends une main que je repousse. Il soupire et passe une main dans ses cheveux. Il sait qu'il a merdé et qu'il va devoir ramer pour pouvoir s'en sortir.

               On est au restaurant. Un 5 étoiles. Je crois qu'il cherche à se faire pardonner ses erreurs. Son portable n'arrête pas de vibrer. Je serre les dents, ne disant rien sur la personne qui le harcèle de messages. Il ne les lit pas. Il a placé son téléphone, écran vers la table. Il ne sait même pas qui lui envois des messages.

Paulo : Eteins le.

Leo : Bébé...

Paulo : S'il te plaît, Leo. Éteins ton putain de téléphone.

Leo : Mon ange...

                Je l'attrape alors qu'un énième message arrive. Neymar.

Il s'est bien foutu de ma gueule