One Last Love [Paulo Dybala x Leo Messi] | Terminée !

1.

Paulo Dybala

24 Octobre 2017

                 Mon monde s'écroule. Je sais que le médecin me fixe est attend que je pose des questions mais j'en suis incapable. Mon coeur s'est emballé à l'instant même où les mots ont quitté sa bouche. "Vous avez une tumeur au cerveau. Celle-ci est trop étendue pour parler d'opération". Ma gorge se noue. J'aurai dû accepter que Leo vienne.

Paulo : Combien de temps ?

Médecin : Six mois. Sept maximum.

Paulo : Il n'y a vraiment pas d'opération possible ?

Médecin : Elle s'est trop propagée. Si vous étiez venu dès le début des maux de têtes, vomissements et vertiges, on aurait sans doute pu faire quelques choses. Je suis désolé mais c'est trop tard maintenant.

               Je soupire, passant une main sur mon visage. C'est un véritable cauchemar. J'aurai tellement voulu que Leo soit à mes côtés, finalement.

               J'entre dans la villa barcelonaise de mon petit ami. Celui-ci est dans le salon, jouant avec ses fils. Quand Mateo me voit, il se lève et vient me sauter dans les bras. Leo fronce les sourcils en me fixant.

Leo : Qu'est-ce que tu fais là ?

                Je sens les larmes remplir mon regard. Thiago se lève et attrape la main de son petit frère, l'entraînant vers l'extérieur. Il ferme la baie vitrée derrière eux. Mon petit ami se lève et s'approche de moi, ses sourcils toujours aussi froncés.

Leo : Bébé ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Paulo : J'ai l'explication à mes nausées, mes vomissements, mes vertiges, mes maux de tête et tout ce qui me gâche la vie depuis six mois.

Leo : T'as été faire des tests ?

Paulo : J'ai pas eu le choix. Allegri s'est inquiété quand j'ai tiré à trois mètres du but, persuadés qu'il était dedans.

Leo : Comment tu as pu faire ça ?

Paulo : Je l'ai vu en double. Tu sais... Quand tu m'as dit que j'étais bipolaire ?

Leo : Ouais. Je suis...

Paulo : C'était pas tout à faire faux. Mon comportement à changé. J'oublie où sont mes clés, j'oublie d'aller à l'entraînement... Je...

Leo : Eh, mon ange ! C'est pas si grave, si ?

Paulo : J'ai une tumeur, Leo.

                  Je fond en larmes, dans ses bras. Il me serre contre lui, caressant mes cheveux. Je sais que je pourrais compter sur lui. Il ne ferait jamais rien qui pourrait me faire de mal.

Leo : Mais y a moyen de l'enlever, non ? Je veux dire... Il existe des opérations !

Paulo : C'est trop tard, Leo. C'est il y a six mois que j'aurai dû aller faire les tests. Elle est trop grosse pour être retirée. Elle s'est trop propagée pour qu'on puisse la retirer. Je ne suis plus un footballeur, Leo. Ma carrière est fini. Et ma vie va bientôt prendre fin, aussi.

Leo : Je suis tellement désolé, bébé. J'aurai dû t'obliger à faire ces tests bien avant. Quand j'ai vu que tu commençais à perdre tes clés, de plus en plus souvent, j'aurai dû te forcer à faire des tests. J'aurai dû être plus convaincant.

Paulo : T'es pas responsable. C'est moi qui suis con. Mon père est mort de ça. Pourquoi je ne m'en suis pas douté quand j'ai commencé à avoir les symptomes ?

Leo : Je... Combien de temps ? sa voix est basse, étranglée.

Paulo : Six mois. Sept maximum.

               Son regard se remplit de larmes. J'aurai aimé ne jamais devoir lui annoncer une si mauvaise nouvelle. J'aurai aimé ne pas être atteint de cette merde. J'aurai dû faire les tests bien plus tôt. Leo va me perdre. Les gars vont me perdre. Ma mère et mes frères vont me perdre. Et je m'en veux de leur faire ça.

Paulo : Ma mère et mes frères ne doivent rien savoir.

Leo : Comme tu voudras.

Paulo : Tu restera à mes côtés, pas vrai ?

               Il hoche la tête et me prends dans ses bras.

J'aurai tellement voulu que ça soit vrai. Qu'il ne me mente pas.