One Last Love [Paulo Dybala x Leo Messi] | Terminée !

Epilogue

Leo Messi

Je sors de l'entraînement et monte en voiture après avoir salué mes coéquipiers. Je prends la route habituelle pour rentrer. Je décroche quand je reçois un appel de Neymar. Il y a un moment que l'on n'a pas parlé. Depuis la crise de jalousie par SMS de Paulo, je crois.

Ney : Comment ça va ?

Leo : On fait rouler.

Ney : Et ton mari ?

Leo : Il... C'est compliqué.

Ney : Il commence à oublier, pas vrai ?

Leo : C'est l'horreur.

Ney : Je suis sûr que tout ira bien.

Je soupire. J'aimerai qu'il ait raison, mais je sais que bientôt, ça sera terminé. Je ne pourrais plus le prendre dans mes bras et le serrer contre moi. Je reçois un SMS de Coutinho m'indiquant qu'il y a eu un suicide au niveau du pont routier suivant. Je décide de prendre la sortie pour rentrer plus vite, soupirant fortement.

Ney : Eh ! J'ai rien dit. rit-il.

Leo : Je sais. C'est juste qu'il y a eu un suicide sur la route. Un mec qui s'est jeté d'un pont routier. Les gens font chier.

Ney : Le mec est mort, Lio.

Leo : Je sais. C'est ce que je ne comprends pas. Y en a qui aimerait avoir une vie longue et heureuse mais qui en sont dans l'incapacité alors qu'eux, ils se foutent en l'air, ne profitant pas de la vie.

Ney : Tu penses au cas de Paulo, pas vrai ?

Leo : Mon mec va mourir à moins de vingt-cinq ans et y en a qui se jettent des ponts comme si c'était le seul échapatoire. Je leur donne la tumeur de Paulo et je prends leur vie, s'ils veulent. Comme ça, ils ont une bonne raison de mourir.

Ney : Eh ! Tu devrais demander à Antonella de garder les petits, ce soir. Pour passer du temps, seuls, avec ton mari. Vous en avez besoin.

Leo : Tu crois ?

Ney : Je ne suis pas avec toi et, pourtant, je peux dire que tu es crevé et que tu en as ras le bol. Que tu veux juste profiter de ton mari. Fais-le.

J'acquiesce et il m'indique qu'il doit raccrocher, Bruna arrivant. Si elle savait qu'il l'a trompé avec un mec, je ne suis pas sûr qu'elle resterait avec lui. Je continue à rouler à vive allure pour rentrer le plus rapidement possible.

Vingt minutes plus tard

Je me gare dans l'allée et descends, verrouillant mon véhicule. Je récupère mon sac que j'ai posé au sol et me dirige vers la porte. Je la pousse et jette le sac dans un coin.

Leo : Je suis rentré !

Le silence me répond. Je commence à ressasser toutes les conneries que j'ai pu faire ces deux derniers jours pour qu'il m'en veuille, mais je ne trouve pas. Je cherche dans les pièces, tentant de le trouver. Je monte, espérant le trouver dans la chambre. Quand j'arrive, il y a une feuille sur le lit. Je l'attrape et commence à lire. Mon coeur se serre, les larmes montent et se mettent à rouler alors que mes yeux parcours les lignes. C'est vrai qu'il n'avait pas l'air bien ce matin, mais à ce point ? Je réalise alors. Le pont. C'était sans doute lui. Mon coeur bat la chamade et les larmes roulent sur mes joues alors que j'active mon téléphone, faisant une recherche simple qui confirme ce que je craignais. Mon coeur cesse de battre l'espace d'une seconde, le temps qu'il se brise. La porte du bas s'ouvre et je me précipite. Je remarque Coutinho qui relève la tête vers la rambarde.

Coutinho : Tu répondais pas, je me suis permi. Si t'es là, c'est que tu as changé de...

Leo : Dis-moi que c'est une erreur.

Coutinho : C'est bien son véhicule qui était sur le pont. Je suis désolé.

Mon coeur continue de s'émiété alors que je réalise ce qu'il se passe. Je crachai sur les suicidaires alors qu'en fait, c'était lui le suicide. C'était lui la victime. C'est lui qui s'est jeté d'un pont. Je sais que Coutinho me parle, mais je ne l'entends pas, des dizaines de souvenirs me revenant en mémoire. Je ne t'oublierai pas, Paulo. Je te ferais vivre à travers moi. Je te le promets.