One Last Love [Paulo Dybala x Leo Messi] | Terminée !

12. J'suis désolé !

Paulo Dybala

Après le carnage du mariage de mon frère, Leo a décidé qu'on rentrait. J'ai préféré le suivre pour ne pas mettre Gustavo encore plus dans l'embarras. Les petits se sont endormis à l'arrière et Leo conduit, silencieux, les poings serrés sur le volant de son petit bolide.

Paulo : J'espère que t'es fier. je l'entends soupirer Tu viens de ruiner le mariage de mon frère, espèce d'abruti ! Qu'est-ce que tu as cru ? Que leur balancer ça, ce soir, c'était une bonne idée !?

Leo : Calmes toi, Paulo.

Paulo : Que je me calme ? Tu te fous de la gueule de qui ?

Leo : Bébé, tes médocs sont à la maison alors calmes toi, j'ai pas envie que tu clamses ce soir !

Paulo : Bah pourquoi pas ? Tu pourras rejoindre Neymar à Paris, comme ça.

Leo : Putain mais tu vas pas recommencer ! C'est toi que j'ai épousé, le mois dernier. C'est toi que j'ai épousé, pas lui ! Je t'ai déjà expliqué que c'était une erreur. Pour ce qui est de ce soir, j'suis désolé. J'suis désolé.

Paulo : Tu crois que ça va suffire ? Dès demain, ma mère va débarquer tous les matins et me casser les pieds à cause de toi ! Je sais que c'est pas évident pour toi, mais je n'ai jamais demandé ça. J'ai jamais demandé à mourir à moins de 25 ans. J'ai jamais voulu...

Je gémis, une douleur dans ma poitrine me donnant l'impression qu'on m'arrache le coeur, littéralement.

Leo Messi

Je lance un regard vers lui, tout en restant concentré sur la route.

Leo : Bébé, t'as mal où ?

Je le vois porter sa main à son thorax et je comprends. Je mets les warning et me gare sur le bas-côté, me tournant vers mon petit ami. Vers mon mari. Je glisse une main dans ses cheveux et lui tourne la tête. Je sais qu'il ne se concentre que sur la douleur et je dois le calmer. Je pose mes lèvres sur les siennes. Pour plusieurs raisons : pour le faire penser à autre chose, pour  le rassurer sur ma présence à ses côtés, mais aussi pour me rassurer moi. Pour qu'on se calme tous les deux et qu'on arrête de se chamailler comme des gosses. Quand je me détache de lui, il a les yeux fermés et souffle doucement. Je souris. Je suis fier de son effort. J'embrasse son front et me rattache.

Leo : Tu te sens mieux ?

Il hoche la tête et je me remets en route, mettant de la musique pour qu'on évite de parler. Il se met à fredonner l'air et chantonner les paroles, me faisant sourire. Une chose est sûr : il aurait été un piètre chanteur. Je ris et il me donne un coup, faisant redoubler mes rires. Il y a au moins une chose qui n'a pas changé : on peut se faire passer de l'énervement aux rires en quelques secondes et c'est ça qui est bien. Il y a des choses qui ne changent pas et ça me rassure même si ce n'est pas grand chose. S'il savait tout ce que je suis prêt à faire pour lui, il ne douterait pas du fait que je l'aime. Je pose ma main sur sa cuisse et il se tourne vers moi. Je veux juste profiter du temps qu'il nous reste.