One Last Love [Paulo Dybala x Leo Messi] | Terminée !

9.

Paulo Dybala

                 Son discours est magnifique, vraiment, mais je ne peux pas. C'est trop dur. Je n'ai pas envie de le quitter mais je ne peux pas non plus lui pardonner ce qu'il m'a fait. Je ne pourrai jamais totalement lui pardonner, même si j'ai fait exactement la même chose avec Gonzalo, il y a quelques mois. Il n'était pas malade quand j'ai fait ça. Je suis malade et il a décidé de, tout de même, me tromper avec l'autre salopard. Je ne peux pas lui pardonner. Pas aussi facilement.

"Ecoute... J'aimerai te dire que tu es pardonné. J'aimerais sincèrement te dire que j'oublie tout mais c'est impossible. C'est impossible parce que j'avais placé ma confiance en toi et tu as décidé de me trahir. Tu as pris la décision de coucher avec... l'autre, sachant pertinemment que j'étais seul, à Barcelone, avec tes fils. Tu m'as menti et ça, c'est toi qui en a pris la décision. Peu importe les excuses que tu me sortiras, rien ne sera plus jamais pareil entre nous. Tu as trahi la confiance que j'avais placé en toi, décidant de me mentir pour rejoindre l'autre à Paris. Et je t'en veux. Si tu m'avais dit la vérité, si tu m'avais dit que tu voulais revoir ton meilleur ami, je t'aurai laissé partir. Bien sûr que je t'aurai laissé partir. Mais je serais venu avec toi. Parce que je sais que c'est compliqué de toi de devoir te séparé de l'un de tes meilleurs amis mais tu dois comprendre que t'éloigner de ton mari n'est pas non plus une bonne idée. Alors explique moi pourquoi tu as fait ça. Pourquoi tu m'as trahi ?

-Je suis désolé, OK ? Je sais que j'ai merdé. Je sais que je n'aurai jamais dû coucher avec lui quand j'étais là-bas mais je t'en pries, ne m'en veut pas.

-C'est impossible. Je suis désolé."

                  Je recule et me dirige vers l'étage. Il ne me suit pas. Sage décision. Je vais dans la chambre et attrapa son oreiller que je lance à travers les escaliers. J'ai besoin d'être seul cette nuit.

Leo.

                Quand mon oreiller s'écrase au sol, je sais qu'il ne veut pas me voir dans la chambre cette nuit. Il veut dormir seul.

"Comme tu voudras !" soupirai-je.

                  J'attrape le coussin et le met dans le canapé. Je monte ensuite pour aller me brosser les dents. Tant pis pour le repas, notre dispute m'a coupé l'appétit.

               Un cri me réveille. Je sursaute et tombe du canapé, mon poignet butant contre la table de salon en verre et le coupant légèrement. Je gémis, mon coeur tente de se calmer quand j'entend, à nouveau, des suppliques et un cri. Je me lève rapidement et monte à l'étage, silencieusement. Quand j'entre dans la chambre, il se débat dans son sommeil. J'hésite une demi-seconde avant de m'allonger à ses côtés, le serrant contre moi. Il doit se calmer.

"Tout va bien, mon ange. Je suis là. Je reste à tes côtés, bébé."

                 Je caresse son dos, tendrement, tentant de le calmer. Il faut qu'il respire et qu'il se calme. Je ne veux pas le voir dans cet état toute la nuit. Je ne peux pas le voir comme ça toute la nuit. Je vois bien qu'il souffre même s'il ne dit rien. Je sais aussi que la mort lui fait peur. Il n'arrive pas à faire face à la nouvelle que le médecin lui a annoncé, il y a un peu moins d'un mois. J'embrasse ses cheveux,  le berçant doucement. Sa respiration se calme, me prouvant que son coeur fait de même. Je soupire et le serre, contre moi.