chap2: la vie de jimin

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Le lendemain, la porte de ma cellule s'ouvrit.

-Debout! Me dit Le soldat Kim.

J'ouvris les yeux puis me levai.

-Alors ça y est, tu m'emmène me faire zigouiller?
-Non, pas aujourd'hui en tout cas. Amène toi! Dit il en sortant.

Je le suivais rapidement en me mettant derrière lui.

-Attend! Tu fais quoi la?
-ca se vois pas, je t'aide à t'échapper.
-Vraiment?!
-Mais en échange, je veux que tu m'aide pour quelque chose d'autre! Et que tu me dise tout se qu'il y a à savoir sur toi! Je ne veux pas de mauvaise surprise.
-Marché conclu!
-Tu sais te servira d'une arme?
-...Pas le moins du monde.
-Prend mon couteau, près de la poche arrière de mon pantalon et suis moi sans faire de bruit!

Je pris son couteau.

-Oui, chef!
-T'avais vraiment besoin de m'effleurée les fesses pour le prendre? Demandât il en se tournant vers moi avec des menottes.
-Oh, tu fou quoi la? Dis je en le voyant me les mettres.
-Fait semblant que je t'emmène te faire tuer dehors.
-Ils vont y croire?
-Je ne pense pas non. Tu crois que je te donne un couteau pour le plaisir?

Je me tue puis on partis de la prison pour aller jusqu'à la sortie.

-Soldat, où emmener vous l'anomalie? Dit son supérieur.
-On m'a ordonné de le tuer devant la population monsieur, pour que les anomalies veuillent toutes changer d'orientation sexuelles, Monsieur!
-Vraiment? Très bien, alors, dans se cas allez y.

On passa la grande porte.

-Soldat Kim! Qui vous a ordonné de le faire?! Criat son supérieur.

On continuais de marcher sans lui répondre.

-Soldat Kim!  Répondez! C'est un ordre!
-Cours! Me dit il en faisant de même.

On entendait des tirs et des militaires nous courir après.

-Plus vite! Me dit le soldat Kim.
-Je fais se que je peux! Dis je essoufflé.

On entra dans une ruelle.

-Reste la! Me dit il.

J'étais cacher derrière un mur. Je regardai discrètement pour voir le soldat Kim tuer à coup de fusil des militaires. Il ne restait plus que le lieutenant qui donna un coup de poing au soldat. Lui était tombé au sol.

-Vous me décevez beaucoup jeune recrue! Je vous pensais changer, mais vous êtes toujours le même qu'avant! Dit il avant de pointé son arme sur son frond.

Je me précipitais sur le lieutenant en l'étranglent avec mes menottes. Je serrai mes poignées le plus fort que je pouvais jusqu'à se que le soldat Kim tir une balle dans le coeur de son supérieur. Je laissai le cadavre tombé au sol.

-Bien joué. Me dit le soldat en enlevant mes menottes.

Je fis une grimace en sentant la douleur au niveau de mes poignées. J'avais tellement forcé dessus que je saignai.

-Ça a pas l'air d'être trop profond!
-T'es sur de toi la? Par ce que je saigne beaucoup quand même! Dis je en panique.

Il fit un petit rire avant de déchirer un des vêtements d'un mort pour me faire des bandages pour les deux poignées.

-Je m'appel kim tae-hyung. Dit il tout en faisant les bandages.
-Moi c'est Park Jimin.
-Jimin... Merci pour tout à l'heure. Dit il en me regardant.

Je lui fis un sourire.

-Merci à toi tae-hyung de m'avoir sortis de la.
-Bon, va falloir qu'on bouge, les corps vont pas tarder à être retrouvé. Et l'armée ne rigole pas du tout!
-ca j'avais remarquer! Mais je ne connais aucun endroit où nous réfugier.
-Ne t'inquiète pas, moi j'en connais un!

Et c'est ainsi qu'on partis de cette maudite ville pour s'aventurer dans la forêt.

-Il commence à faire nuit, on va devoir dormir ici. Me dit soudainement tae-hyung.
-Hey! J'ai pas fais l'armée moi! Dormir dans le froid avec des insectes, non merci!

(Dit celui qui dormait dans des poubelles...) Tae posa son sac à dos au sol avant d'en sortir une tente, un briquet et des boîtes de conserve. (C'est Marie poppins?)

-Je vais chercher du bois. La tente se déplie automatiquement lorsque tu enlève le noeud.

Pendant que Tae allait chercher le bois, je m'occupais donc de la tente. Je fis exactement se qu'il m'avait dit. La tente se déplia d'un coup, me faisant sursauté. (Elle m'a l'air plutôt grande, ça devrait le faire!) Quelques minutes plus tard, tae alluma le feu. On s'installa sur le sol ou on mangeat la nourriture se trouvant dans les boîtes de conserve.

-Bon, il est temps que tu me parle de toi! Me dit tae en posant la boîte de conserve à côté de lui.
-Qu'est ce que tu veux savoir exactement?
-Ton âge, les relations que tu as en ce moment, ta famille, tes amis, ta vie en général...
-J'ai vingt trois ans. Je n'ai plus aucunes relations avec qui que se soit. J'ai été séparer de ma famille. Je suppose que tu vas vouloir que je te raconte se qu'il s'est passé.
-Exact!
-Ooook, c'est partis! Le moment émouvant, prépare tes larmes!

Je me raclai la gorge.

-Avant que le mot anomalie existe, j'étais en orphelinat. Ma mère m'a abandonné à  l'âge de cinq ans et mon père, j'en ai jamais entendu parler. Comme tu le sais déjà, je suis homo. L'orphelinat ou je me trouvais pensais exactement comme cette société à la con! "Une maladie! Bouuuh, c'est degeulasse ! Il aime sucer des bites haha!" Voilà se que mes camarades me disait lorsque j'ai eu dix ans. J'ai subit ça pendant encore huit années jusqu'à se qu'un des gars de l'orphelinat essaie de me violer. Je l'ai frapper de toute mes force puis suis partis me retrouvant à la rue. J'ai ensuite réussi à trouver du job pour payer un petit appartement d'une pièce. Et puis... Lorsque le gouvernement nous a tous dit que les homosexuels devaient être banni, je me suis encore enfuis et me suis encore retrouver à la rue. Voilà ma palpitante vie.
-Pas joyeux tout ça.
-J'te le fais pas dire. Et toi?
-Je ne raconte pas ma vie.
-Je t'ai raconter la mienne, alors raconte moi la tienne! Sinon je vais me sentir seul.
-J'ai le même âge que toi. C'est tout se que tu dois savoir. Bonne nuit.

Je le regardai partir dans la tente. (Sérieusement? Sa vie à sûrement du être parfaite...) Je le rejoingnai dans la tente puis m'allongeai à ces côtés avant de fermer les yeux.

Les AnomaliesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant