ANTHONY
J'ai eu du mal à la quitter hier soir. Elle était si belle dans cette robe d'un bleu profond... un vrai ange, mon ange...
La soirée d'anniversaire de Lady Bedington s'est passée dans une relative bonne ambiance, on peut dire ce qu'on veut mais ces gens là savent recevoir ! Bien que John émette encore une réserve à mon sujet, Jane semble m'avoir pardonnée au même titre que sa soeur. Elle nous a aidé Amelia et moi, à un moment où nous histoire avait besoin d'un coup de pousse. Pour ça, je le lui serait reconnaissant ad vitam aeternam !
J'ai été invité à passer l'après-midi au manoir et bien évidemment, je me suis empressé d'accepter. La perspective d'avoir Amelia pour moi, me mets dans tous mes états. Nous avons perdu beaucoup trop de temps à jouer à un jeu qui n'avait aucunes règles. D'ailleurs, dès cette après-midi, je compte bien changer tout ça...
Lorsque j'arrive sur la propriété, tout le monde se trouve dans le jardin. Sir Bedington s'occupe de ses chiens, quant à John et Jane, ils jouent au badminton. Amelia est assise sur la terrasse avec sa mère, en train de les encourager.
Elle ne m'a pas encore vu, alors je l'observe un instant. Ses cheveux flotte dans la brise, alors qu'elle arbore un délicat sourire, elle rit même à certains moments... elle à l'air si innocente. Il me semble l'avoir oublié ces dernier mois, avec tout ce qu'il s'est passé. Elle se retourne dans ma direction et me fait un sourire qui me clou sur place. J'ai l'impression que mon coeur rate un battement. Je ne sais pas comment, mais j'arrive à leur hauteur sans cesser de la regarder.
— Lady Bedington. Dis-je, en lui faisant le baise-main.
— Anthony. Je suis ravie de voir que vous êtes ponctuel.
— Amelia. Dis-je, en me tournant dans sa direction, essayant de dissimuler mon trouble en posant mes lèvres sur le dos de sa main.
— Anthony. Répond-t-elle en me regardant droit dans les yeux.
Jane et John arrêtent de jouer pour venir me saluer et je m'assoie avec eux sur la terrasse.
Bizarrement, je me sens à l'aise, entouré de toutes ces personnes que je connais à peine. Je n'avais jamais connu cela auparavant. Les réunions de familles ont toujours été pour moi un véritable calvaire. Mon père étant odieux la plupart du temps, avec moi ou ma mère.
Sir Bedington m'aperçoit au loin et décide de venir se joindre à nous.
—Anthony. Comment allez-vous ? Dit-il, en s'asseyant autour de la table.
— Très bien monsieur et vous même ?
— Je ne me plains pas. J'ai lu un article ce matin dans votre journal, au sujet de la condition des animaux de compagnie. C'était un article fascinant. Vraiment fascinant...
— Dit-il en grand défenseur de la cause animal... Cela t'a-t-il fait réfléchir sur l'inutilité de la chasse aussi, mon cher papa ? Demande Amelia.
— Amelia ! Pas aujourd'hui s'il-te-plaît. Souffle Lady Bedington
— Amelia à raison ! Lorsqu'on aime les animaux, on aime tous les animaux sans faire de distinction. Ajoute Jane pour soutenir sa soeur.
— Vous venez donc d'assister au harcèlement quotidien que je subis depuis toutes ses années... Étant la plupart du temps en minorité numérique, je ne peux que m'incliner. Abdique Sir Bedington.
— Je compatis. J'ai eu le privilège de travailler avec l'une de vos filles et je peux témoigner de sa pugnacité lorsqu'elle est convaincue d'avoir raison. Dis-je regardant Amelia droit dans les yeux.
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The Women of the Family - Tome 1 : Amelia
Tarihi Kurgu- De quel côté es-tu ? On dirait Amelia. Vocifère Anthony. - De ton côté bien sûr, toujours. Donc c'est quoi ton fameux plan ? Lui demande Colin. - La baiser. Répond-t-il avec hargne. - C'est tout ? - Non, l'humilier. C'est parce-que je suis de s...
