Innocence machiavélique

Chapitre 12: La fin ?

PDV Angélique.

- 2 semaines plus tard -

J'étais comme d'habitude sur ce canapé, avec les Mikaelson. C'était devenu rapidement une routine de se retrouver tous ensemble dans ce salon.

Quelqu'un sonna à la porte brisant le silence. Toutes les têtes se tournèrent vers celle ci.

Je me levais et ouvris la porte. Personne derrière. Je pensais d'abord à un des enfant du quartier venu faire une blague, puis baissais la tête. Une enveloppe se trouvait sur le tapis de bienvenue. Je la pris et fermais la porte.

L'enveloppe était simple, blanche, un sceau rouge avec un « M » et un prénom. Angélique. Qui pourrait m'envoyer du courrier à cette adresse ?

Délicatement je l'ouvrais, et la lut.

« Chère Angélique.

Tu te souviens je te l'avais promis. Ta mort. J'ai découvert ta faiblesse. Tu connaîtras la douleur, la peur et la mort. Après tout, une promesse est une promesse. Tu n'aurais jamais dû me contrarier. Passe une bonne soirée, aussi courte soit elle.

Esther. »

Je laissais tomber le papier et regardais par la fenêtre. La lune est pleine, magnifique, rayonnante dans le noir de la nuit. Si c'était la dernière fois que je la voyais... Mais non c'est impossible, je suis immortelle.

Alors que je me persuadais mentalement une douleur me vrilla l'estomac. Je posais une main sur mon ventre. Que se passe-t-il ? Je reculais de quelques pas et me laissais glisser le long du mur en face de la fenêtre. J'entendis une voix au loin.

- Angélique qui est-ce ?

Je m'apprêtais à lui répondre quand la douleur recommença, plus forte, plus intense, plus douloureuse. Je ne pus réprimais un cris.

Les Mikaelson accoururent vers moi, ils me regardèrent perdus. Des gouttelettes de sueurs se créèrent sur mon front. La douleur recommença encore plus forte mais cette fois au cœur. Cette fois je criais réellement.

- Mais que t'arrive-t-il ?

Je me sentais épuisé. Je levais lentement et en tremblant la main pour montrer la lettre. Rebecca et Elijah se précipitèrent sur celle ci alors que Klaus me portais jusqu'au canapé. Il m'allongea dessus et passa une main sur mon front. La douleur recommença à nouveau.

- J'ai mal Klaus, j'ai tellement mal.
- Ma douce...

Il remit quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille puis partit en direction de son frère et sa sœur.

PDV Klaus.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Tu ne vas pas aimer Nik.
- Je veux savoir. Je dois savoir.

Elijah tourna sa tête vers Rebecca et je fit de même.

- Il y a quelques semaines Angel m'a avoué que mère était venue la voir.
- Quoi ? Mais c'es-
- Laisse moi finir. Donc, mère est venue la voir et lui a demandé de nous tuer...

J'allais reparler mais Becah continua.

- Mais elle a refusé. Mère n'a pas apprécié et lui a promis de trouver un moyen pour la tuer. Malheureusement je crois qu'elle a trouvé.
- C'est impossible, elle est immortelle.

Je commençait à me fâcher, je refusais de perdre celle que j'aime. Mes points se serrèrent rien qu'à cette pensée.

- Klaus regarde la.

Je tournais la tête vers mon ange. Elle se tortillais sur le canapé, poussant parfois quelques cris. Je ne veux pas la perdre. Putain ça m'a pris un millénaire pour tomber amoureux. Je voudrais passé le reste de ma vie avec elle.

Mes yeux s'embrumèrent. Je retournais auprès d'elle et pris sa main.

PDV Angélique.

Une main serra la mienne. Klaus. Mon dieu je ne veux pas mourir. Je ne supporterais pas de ne plus le voir. Bordel je l'aime. J'en suis sûre, je suis amoureuse de lui. Une larme roula lentement sur ma joue.

La douleur, toujours aussi forte, recommença me faisant vomir. Du sang... et du gui. Voilà pourquoi je suis comme ça. C'est le gui. Ma seule faiblesse.

Klaus me regardait dans les yeux, il avait peur et semblait attristé. Est-ce que mes sentiments pour lui serait partagé ? Je ne pus m'empêcher de sourire voyant nos mains entrelacées. Je le regardais droit dans les yeux. Ma bouche était pâteuse, mais je réussis à dire faiblement.

- Klaus... Adieu.

Mes yeux se fermèrent lentement. Tout devint noir. Je me sentais tomber, tomber dans le néant. J'avais froid. Au loin j'entendis, comme dans un brouillard, une voix. Sa voix.

- Angélique ! Non je t'en supplie ! Reste avec moi !

Puis plus rien. La douleur avait totalement disparu. Autour de moi tout était noir, aucune odeur, aucun bruit, juste le silence. Suis-je morte ?

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