Chapitre 3: Une amie pour l'ange

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PDV Angélique

Les rues de la Nouvelle Orléans sont bien agités. Accoudée à mon balcon, je peux entendre le bruit des voitures, les conversations des gens dans la rue, le jazz. C'est pour ça que je suis venue ici. Pour l'art, mais aussi pour ses êtres surnaturels. Je peux entendre aussi les gémissements de l'abruti, attaché sur ma chaise, gâchant la mélodie de la ville.

Tu pourrais pas arrêter deux minutes ? Je soupire.

Je me retourne vers lui, courant avec ma vitesse de démone et lui offrant mes crocs. Je les range et continue.

Dis moi ce qui te tracasse mon choux ? Ah non, c'est vrai, tu ne peux pas parler. Je lui dis amusée et en arrachant le morceau d'adhésif de sa bouche.

S'il te plaît relâche moi. Il me supplie, reniflant bruyamment.

Humm... Nan. Je réponds méchamment.

Il se remet à pleurer et à me supplier de toutes les façons possibles. Je souffle et continue.

Rhooo tu sais quoi Jack ?

Zach. Il m'interrompt.

On s'en fou. Je dis sincèrement. Écoute, tu m'énerves, alors je vais...

Me tuer ? Il m'interrompt à nouveau.

Si tu continue de m'interrompre, ça se pourrait bien. Je dis laissant mes yeux passer du bleu ciel au noir.

Désolé. Il répond d'une petite voix.

Donc je disais... Je vais te relâcher. Tu ne m'as jamais vu et tu vas oublier tout ce que tu as vu. Tu iras voir la police et tu t'accusera du meurtre de tes amis. Et quand ils te demanderont pourquoi, tu leur répondra que c'est parce que tu es une licorne et que c'était ton devoir. Je l'hypnotise.

J'ai tuer mes amis parce que c'est mon devoir de licorne. Il répète d'une voix monotone.

C'est bien. Maintenant dégage.

Je le détache, et il part en courant vers la sortie, mais je lui fais un croche pieds et il s'écrase par terre sous mon rire. Il se relève tant bien que mal et part.

Je m'apprête à retourner sur le balcon, quand on sonne à la porte. Il peut pas être revenu ? Je l'ai hypnotisé. Je pars ouvrir et remarque que personne n'est derrière, baissant les yeux, je vois un carton d'invitation. Je le prends et l'ouvre en refermant la porte. Je lis à voix haute.

Vous êtes invitée au bal de la famille Mikaelson... blablabla... Tenue exigée...

Je jette le carton d'invitation sur la table du salon et sors m'acheter une robe.

Après tout, ça pourrait être marrant.

Après une bonne heure de shopping, je rentre enfin dans une boutique digne de ce nom. À peine entrée, je vois une blonde, s'acharnant sur les vendeuses, qui ne lui trouve pas la robe de ses rêves. Je commence à chercher une robe quand la blonde vient à ma rencontre deux robes à la main.

Entre les deux qu'elle est la plus belle ?

Hum... Ça dépend pour quoi. Je réponds, me grattant le menton.

Un bal.

Alors je dirais la deuxième... ou la jaune au fond. Je lui montre une robe que j'avais remarqué en entrant dans la boutique.

Merci beaucoup. Ça fait trois heures que je suis là, et elles ne m'avaient même pas montrées celle la. Elle m'explique soulagée. Au fait moi, c'est Rebekah. Elle jette les robes sur les vendeuses et me tendis sa main, que je m'empresse de serrer en souriant.

Angélique. Je lui réponds.

Elle me sourie et me demande, essayant la robe jaune dans une cabine.

Et toi, qu'est ce que tu fais là ?

Pareil. Je suis invitée au bal des Mikaelson. Même si je n'ai aucune idée de qui ils sont. Je crie pour qu'elle m'entende, de derrière le rideau rouge.

Et bien, maintenant, tu connais au moins une des membres. Elle sortit, défilant devant moi comme un mannequin. Je lui sourie.

C'est vrai. Quelle coïncidence ! J'habite à côté de chez vous d'ailleurs.

Elle s'arrête de marcher et me sourit en retour.

Génial ! Bon trouvons une robe pour toi.

Elle balaye son regard rapidement sur la boutique, et me présente une robe au fond, sur un mannequin de bois. 

Je pense que la robe rouge là-bas t'irais très bien.

Je me retournais et vois la robe en question. En effet elle est magnifique.

Je prends la robe en main et pars rapidement en cabine pour l'essayer

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Je prends la robe en main et pars rapidement en cabine pour l'essayer. Je ressors quelques instants plus tard, défilant comme elle l'avait fait. Elle éclate de rire alors que je m'approche d'elle.

Ça te dit qu'on stress ses vendeuses plus qu'elles ne le sont déjà en faisant quelques retouches ? Je lui chuchote, un sourire en coin.

Elle me regarde, écarquillant les yeux. Elle s'essuie un fausse larme de joie et crie.

Toi je t'adore ! Avec plaisir.

On passe le reste de la soirée à crier des "c'est trop court", "là c'est trop long" ou "plus bouffant" ou encore "aie ! Mais vous m'avez piquée". C'est vraiment drôle de les voir courir partout.

Je repars quelques temps plus tard le sourire aux lèvres, une robe de rêve et le numéro de Rebecca en poche.

Innocence machiavéliqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant