Les apparences sont trompeuses.
Elle a tout d'un ange,
De longs cheveux blonds,
Une peau blanche comme une poupée,
Des yeux bleus, semblables au paradis,
Un visage innocent,
Une voix mélodieuse.
Elle,
C'est Angélique,
Mais, attention, elle n'...
La lumière éclairais la pièce et agressait mes pauvres yeux qui ne pouvais rester que clos.
Je me retournais, posant ma tête sur mon oreiller étrangement dur.
- Bien dormis ?
Je m'écartais dans un sursaut de l'auteur de ces mots, celui que j'ai confondu avec mon oreiller.
- Kol ? Mais qu'est-ce que tu fou là ?
Il déplaça ses bras autour de ma taille, me rapprochant de lui.
- Je profite de la magnifique vue de toi en sous-vêtements.
Il dit accompagné d'un grand sourire pervers.
- Je te rappelle que je sors avec ton frère !
- Et alors c'est la famille ! On partage tout.
Je soufflais d'exaspération et, attrapant un des coussins sur le lit, je le frappais au visage. Je me dégageais de son étreinte, ramassais une des chemises de Klaus qui traînait par terre et sortais de la chambre. Je pouvais entendre Kol me dire de revenir, derrière la porte.
En descendant je croisais Klaus. Il me sourit et m'embrassa comme si sa vie en dépendait. Passant ses bras autour de ma taille et moi mes mains dans ses cheveux, tirant sur quelques pointes. Sa langue dansait avec la mienne, quand un bruit nous interrompit.
- Vous savez j'aimerais bien descendre, à moins que vous comptaient vous envoyer en l'air dans les escaliers ?
On se sépara à contre cœur. Je lançais un regard noir à Kol et Klaus fit de même.
- Pff... t'es juste jaloux.
On descendis alors tout les trois. On se dirigea vers la cuisine où on retrouva Hope et Rebecca. Je pris Hope l'enfant dans mes bras et déposais délicatement sur son front un baiser. Je la passais à Klaus qui, une fois son bébé dans ses bras, avait les yeux remplis d'étoiles.
- Dis Angélique on va organiser un bal dans quelques jours...
- À bon !?s'étonnèrent Klaus, Kol et Elijah qui venait d'arriver.
- Oui, et je me disais que tu pourrais inviter ton père ?
Je me retournais vers elle, haussant un sourcil.
- Tu veux inviter le diable, Lucifer à un bal ?
- Bah oui, vu que c'est ton père il pourra rencontrer Klaus et devenir un de nos allié.
Je la regardais 30 secondes. Est-ce qu'elle savais dans qu'elle cauchemar, ou plutôt dans qu'elle enfer elle s'embarquait ?
- Tu es sûre ? Ça peut très vite tourner au cauchemar, et toi Klaus, tu es prêt à rencontrer mon père ?
Il hochèrent la tête en chœur.
- Tu as déjà rencontré ma mère et mon père et mort, alors c'est à toi de me présenter ta famille.
- Bon si c'est ce que vous voulez, j'irai le voir.
Rebecca sauta de joie, je ne comprends vraiment pas pourquoi.
Je montais rapidement dans la chambre de Klaus qui est devenue la "nôtre", et je choisis rapidement des habits pour aller en enfer. N'oublions pas que je ne porte, en ce moment, qu'une chemise de Klaus.
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Une fois prête je créais un portail vers les enfers et entrais dedans.
De l'autre côté, rien avait changé. La souffrance et le chaos reignaient comme d'habitude. Je me dirigeais directement vers le palais, pour trouver mon père.
Je poussais la grande porte du palais, me laissant entrer et apercevoir mon père, toujours à la même place, sur son trône.
- Mon enfant que me vaut l'honneur de ta visite ?
- Mes amis les originels, organisent un bal. J'aimerais que tu vienne.
- Et pourquoi cela ?
- J'aimerais que tu rencontre Klaus, mon petit ami.
- J'y serais.
- Ne le tue pas.
- Ça, je ne peux pas te le promettre.
Je levais les yeux en l'air, mon père ne changera donc jamais.
Un femme rousse, couverte de sang s'approcha de nous. Elle s'agenouilla face à mon père.
- Lucifer, roi des enfers. Je vous en supplie, laisser moi retourner sur terre pour y faire reigner le chaos.
Je la reconnus, cette femme qui avait infligé à mes amis une souffrance inouïe.
- Geneviève.
Elle tourna la tête vers moi, effrayée.
- Angélique ? Oh mon dieu, je suis désolé.
- Dieu ne va pas t'aider ma cocote et tu vas rester pourrir en enfer jusqu'à la fin des temps.
Elle me regarda encore plus effrayée, enfin si c'était possible. Je passais mes yeux habituellement bleus, au rouge.
- Maintenant vas t'en.
Elle partit en courant vers une des portes de ce palais. Je me retournais vers mon père qui me regardais amusé et fier.
- Je vais devoir y aller. N'oublie pas de venir. Je compte sur toi.
Je retournais sur Terre, passant dans un nouveau portail. De l'autre côté Rebecca m'attendais, impatiente de connaître la raiponce de mon père.
- Il a dit oui.
Elle sauta de joie et me sauta dans les bras. Cette fille est beaucoup trop joyeuse, mais je souris avec elle.
