Chapitre 10: Marcellus

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PDV Angélique.

J'étais chez les Mikaelson, le calme régnait dans le salon. Klaus peignait, Elijah lisait un livre, Rebecca surfait sur son smartphone. Je relevais les yeux de mon livre pour dévisager la petite famille.

Soudain un grand bruit se fit entendre, la porte s'ouvrit violemment et un homme entra en furie.

- Klaus. Tu as réglé le problème ?

Silence. Klaus ignorait totalement la présence du jeune homme et continua de peindre.

- Klaus, ne fait pas comme si je n'étais pas là. C'est un problème sérieux. Alors je vais te reposer la question mais différemment. As-tu trouvé la personne qui a commis ces meurtres dans ma ville ?

Silence. Personne ne faisait attention à lui. Ce qui l'énerva au plus au point. Il prit la table basse et dans un élan de rage la jeta contre le mur derrière moi. À ce moment il remarqua ma présence, il fronça les sourcils.

- Qui est tu ?

Il pointa son doigt vers moi. Je soufflais exaspérée.

- On ne t'as jamais appris à ne pas montrer du doigt ?

Il le baissa avant de s'énerver d'avantage.

- Comment ose tu me parler comme ça ! Tu sais qui je suis ?
- Non. C'est important ? Parce que là je lis une histoire d'amour et j'ai vraiment envie de savoir la suite. J'aimerais voir si Jenna va trouver le poignard magique pour pouvoir tuer le dragon et sauver Victor son âme sœur.

Je retournais à ma lecture ignorant totalement l'homme qui continuait de me parler. Klaus et Rebecca lâchèrent un petit rire face à ma répartie.

L'homme toujours au milieu de la pièce s'agitait, répétant la même chose.

- Qui est tu bon sang ?

Je soufflais et relevais la tête.

- Toujours les mêmes questions... Qui êtes vous ? Que me voulez vous ? Pourquoi faites vous ça ?

Il me regarda droit dans les yeux.

- C'est dans Twilight ça ?
- Ouais, je les ai tous regardés hier soir avec Becah.

Rebecca releva la tête vers moi, me sourit et dit.

- Je confirme.

Elijah releva la tête et me dit à son tour.

- Moi je préfère les lire.
- On avait tous vus que t'aimais bien lire.

Il sourit avant de se replonger dans sa lecture, comme par hasard.

L'homme toujours en colère se rapprocha de Klaus et recommença à parler. Klaus jusque là inexpressif souffla d'exaspération. Il posa son pinceau et se tourna vers l'homme.

- Marcellus, que me vaut l'honneur de cette visite.

Je tiquais au nom. Marcellus. Je l'avais déjà entendu quelque part...

- Tu es sérieux ? Ça doit faire au moins un quart d'heure que je te l'explique.

Mais oui... Marcellus était le nom de l'homme qui avait engagé cette fille. Boudaine, Britaine... Rhoo c'était quoi son nom déjà ?

- Tu sais je t'es totalement ignoré alors ré explique moi.

Braeden ! Voilà son nom. Oh. Donc l'homme, Marcellus, est celui qui a payé une tueuse à gage pour tuer Klaus.

- Donc pour la dernière fois. As tu trouvé le meurtrier du groupe de gars ?
- Oui.
- Qui est-ce ? Que je puisse le tuer.
- Pourquoi je te le dirais ?
- Klaus.

Il se rapprocha de lui d'un air menaçant. Est-ce qu'il est au courant que Klaus est immortel ? Je ne pus m'empêcher de rire légèrement. Marcellus reporta son attention sur moi. Il fronça les sourcils, encore une fois.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?
- C'est moi qui les ai tués ces gars.
- Et tu trouvé ça drôle ? Je vais te dire un truc cocotte...
- M'appelle pas cocotte.
- Il y a des règles ici. Tu es dans ma ville. Et celui qui transgresse les règles, qui que ce soit, doit être punis.

Il se rapprocha de moi. Toujours avec son air menaçant. Mon dieu on dirait un bébé, il croit vraiment me faire peur ? Je me levais du canapé pour lui faire face.

- Et ta punition...

Il leva son bras vers ma poitrine.

- Est la mort.

Il plongea sa main dans ma cage thoracique et attrapa mon cœur. Il l'arracha d'un coup sec et sourit d'un air vainqueur. Je m'énervais.

- Non mais ça va pas la tête ? Je peux savoir ce que vous avez tous à m'arracher le cœur ? Ils vous ont fait quoi mes pauvres tee-shirts ? Franchement, j'en ai marre là !

Je repris mon cœur est le replaça correctement. Génial mes mains sont couvertes de sang. Je les essuyaient sur le tee-shirt blanc de Marcel. Lui me regardait comme si j'étais une extra-terrestre. Il me demanda encore une fois.

- Qui est tu ?
- T'aimerais bien le savoir hein ?

Je lui souris d'un air narquois.

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750 mots

Innocence machiavéliqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant