Les apparences sont trompeuses.
Elle a tout d'un ange,
De longs cheveux blonds,
Une peau blanche comme une poupée,
Des yeux bleus, semblables au paradis,
Un visage innocent,
Une voix mélodieuse.
Elle,
C'est Angélique,
Mais, attention, elle n'...
Cela faisait un quart d'heure que le bal avait commencé et la salle était déjà pleine. Mon père était là, discutant avec Elijah. Moi je dansais avec Klaus. Sa bouche près de mon oreille il me dit.
- J'adore ta robe, elle est magnifique. J'imagine que Rebecca t'a aidé à choisir.
Je souris, il avait parfaitement raison.
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Il me fit tourner et me ramena à lui. Il sait vraiment bien danser. Avec Klaus, j'ai l'impression de voler, d'être seule sur la piste, avec lui. De pouvoir tout faire. D'être invincible...
- Je t'aime.
Je souris à ces mots.
- Je t'aime, moi aussi.
Il m'embrassa furtivement, mon père nous fixait. Klaus approcha sa bouche de mon oreille et me susurra lentement.
- Je t'aurais bien dit de monter pour que je puisse te l'enlever mais, je suis sûr que ton père pourrait nous entendre et m'envoyer en enfer.
Je ris, c'est vrai qu'à ces mots j'ai pus voir la main de mon père resserrais sa prise sur le verre de champagne qu'il tenait en main.
Les lourdes portes de l'entrée s'ouvrirent, dans un grincement effroyable. Une femme apparût et entra dans la salle, elle me semblait familière mais le souvenir semblait venir de milliards d'années.
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Un bruit de verre attira mon attention, mon père venait de faire tomber son verre et maintenant accourait vers la mystérieuse femme.
Je quittais les bras de Klaus pour faire de même, l'expression de mon père ne laissais rien qui vaille.
J'étais restée un peut en retrait alors que mon père faisait face à la femme.
- Que fais tu là ?
- Je suis là pour voir ma fille.
Sa fille ?
- Tu aurais pus le faire il y a des milliards d'années.
Des milliards d'années ?!
- Je sais mais j'avais peur, alors je me suis enfuie.
- Ève...
Ce nom... Soudainement un souvenir me revint en mémoire, douloureux, comme revenu des enfers.
- Flashback -
Mon père se tenait en face de moi et prenait dans ses bras la femme inconnue. Il déposa délicatement un baiser dans son cou avant de dire.
- Je t'aime tellement, Ève...
- Oh Luce, je t'aime encore plus.
- Fin du flashback -
Je ne m'étais pas aperçus qu'une larme avait coulé sur ma joue. Je m'empressais de l'enlever et m'approchais alors de mon père et de la femme. La même femme de mon souvenir.
- Maman ?
Les deux têtes se tournèrent vers moi comme une seule. Mon père se crispa et bredouilla quelque chose d'incompréhensible. La femme, s'approcha de moi et, d'une main tremblante, posa délicatementses doigts sur ma joue. Elle prit doucement mon visage encoupe, comme si j'étais la chose la plus fragile du monde et que je risquais de me casser au moindre mouvement.Ses yeux s'embrumèrentet quelques gouttes perlèrent aux coinsde ses yeux. Je remarquais que tout le monde avait arrêté toutes activités pour nous observer. J'ouvris la bouche pour dire quelque chose et briser le silence pesant, quand elle lâcha dans un souffle.
