Secrètement Dangereuse [Suga FF]

Chapitre 7

2832 mots pour ce chapitre !  Je pose ça là ~

~P.D.V Extérieur~

Ashley se retrouve dans une pièce de taille moyenne, très sombre. Le peu d'éclairage de cette cave provient d'une petite fenêtre, et les seuls meubles présents sont un matelas d'une couleur blanchâtre, une bouteille d'eau à moitié entamée et le reste ne pouvait pas être visible à cause de l'obscurité.

La pauvre petite Ashley n'est pas encore réveillée et heureusement, car elle va sûrement tuer quelqu'un lorsqu'elle va reprendre connaissance et comprendre qu'elle est enchaînée au poignet gauche et qu'en plus, elle est sous l'emprise des deux "cons".

Lorsqu'elle se réveille, elle n'a pas l'air d'être sonnée ou d'avoir mal à la tête, comme si elle y est habituée. Elle décide donc de se lever discrètement pour réveiller aucun soupçon de l'autre coté de la porte. Pourtant, elle ne peux pas aller très loin, à cause de la chaîne accroché à son poignet. Sa gorge émet grognement face à la frustration, ce serait trop simple. Encore une fois.

~Ashley P.D.V~

J'ai vraiment envie de crier là. Il peut pas faire comme tout le monde : me mettre sur une chaise facilement cassable et attachée avec une corde facile à enlever. Bah non, ils sont toujours dans l'abus, ces idiots m'ont ENCASTRÉE dans le mur. Bon, j'en fais un peu trop mais on va pas se mentir, ce serait plus simple pour m'échapper comme dans les films ou sinon je dois attendre mon prince charmant qui ne viendra jamais parce que je ne crois pas à ce genre de truc.

Je remarque maintenant que je suis sur un matelas sale, il aurait pu le nettoyer quand même. Je suis une invité de "renom". Ah, j'adore mon sarcasme.

...

Cela fait maintenant dix ou quinze minutes que j'attends que quelqu'un arrive, histoire de faire avancer un peu la torture que je vais subir. Plus tôt c'est commencé, plus tôt c'est fini.

- BON. ÇA FAIT AU MOINS UNE HEURE QUE J'ATTENDS LÀ, FAÎTES UN EFFORT !

Ouais, patienter n'est pas mon fort.

La porte s'ouvre alors doucement sur deux silhouettes.

- Grouillez vous qu'on en finisse.

- Ta gueule.

Son ton est extrêmement froid. En même temps je m'attends pas à ce qu'on joue à la dînette mais qu'au moins, il soit sympathique. Je soupire, ils n'ont donc pas changé leurs manières de faire. J'essaye de paraître forte, mais intérieurement je tremble, j'ai tellement subi en sa présence...

- On m'avait prévenue du changement physique, mais je ne pensais pas que ça avait autant d'empleur. Tu as enfin réussi à avoir un peu de goût.