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On entre enfin dans ma chambre d'hôtel de 180 mètres carrés à étage. J'ai qu'une envie, avoir un câlin de ma gouvernante.
-Maman?! Crié-je depuis le salon.
-Ma princesse! Dit-elle en venant vers moi.
-J'ai besoin d'un câlin maman. Dis-je en faisant la moue.
-Je ne suis pas ta maman.
-Si. L'autre c'est ma mère. Toi tu es ma maman. Tu me connais mieux qu'elle et toi tu m'aimes. Dis-je dans ses bras.
-Bien-sûr que je t'aime. Mais elle aussi. J'en suis sûre.
-Mais toi tu me tutoies, tu m'aimes, tu t'occupes de moi, tu...
-Eh ne pleures pas. Je n'aime pas quand tu reviens car à chaque fois tu es triste pendant une semaine. Me dit-elle.
-Dis-moi que tu m'aimes maman.
-Je t'aime ma belle. Mais ne m'appelle pas maman. Tu as rendez-vous avec le docteur Khool demain. Ça va aller?
Je hoche la tête en essuyant mes larmes. Le docteur Khool est mon psychologue. Ça me fait toujours du bien de lui parler.
-Tu vois toujours ce voleur d'argent? Me demande Camille.
-Oui. Ce voleur d'argent me fait du bien. Dis-je.
-Bon ce soir on sort. T'auras qu'à le raconter à "monsieur j'te dépouille" demain.
Je regarde ma gouvernante.
-Ça te ferait du bien de sortir. Me dit-elle.
-Si maman te le dis, c'est qu'elle a raison. Me dit Camille.
Je souris.
-Bon d'accord.
-Allez les filles. Il est 21h. À table avant de partir. Nous dit Bea, ma gouvernante que j'appelle "maman". Tu previendras Christian.
-Non. Dit Camille. On ira en voiture simple. Que toutes les deux.
-Ok. Dis-je. Je n'ai pas très envie de l'embêter remarque.
-D'accord. Mais faites attention en rentrant. Nous demande Bea.
Elle dispose deux assiettes de tagliatelles à la carbonara.
-Maman j'aime trop ta cuisine. Dis-je.
-C'est super bon Bea. Lui dit Camille, la bouche pleine.
On entend ma porte d'entrée s'ouvrir. Je me lève étonnée et découvre Christian avec toutes mes tenues dans les bras.
-Oh désolée. Dis-je en me levant. J'ai oublié.
-Où dois-je les mettre mademoiselle?
-Sur le canapé, je vais m'en occuper. Dit Bea.
-Bien.
Christian les pose sur le canapé.
-Bonne soirée mesdames. Nous dit-il.
-Merci. À vous aussi. Dis-je. Comment va votre femme au fait?
-Comme elle peut.
-Si vous avez besoin de quoi que ce soit, dites le moi. Dis-je.
-Vous inversez les rôles mademoiselle. Me dit-il. Mais je vous remercie.
-Je suis sérieuse. Dis-je.
-Bien... disons qu'elle tient le coup.
-Vous devriez prendre quelques jours pour rester avec elle. Je ne veux pas vous voir pendant 3 jours. Même une semaine. Je vous offre des congés payés. Dis-je. Et si vous n'acceptez pas, je... je sais pas ce que je ferai mais je ferai quelque chose.
-Laissez moi juste vous trouver quelqu'un d'autre, de compétant avant.
-Merci Christian.
-C'est à moi de vous remercier mademoiselle.
-Bon allez. Je ne veux plus vous voir jusqu'à dimanche prochain. Occupez vous bien de votre femme.
-Merci mademoiselle. Merci beaucoup.
Je souris et il sort heureux.
-Allez manger les filles. Nous dit Bea.
-Oui maman. Dis-je en souriant.
Bea me fait un bisou sur la joue et je retourne manger.
-Tu manges quoi avec tes parents?
-Hier soir c'était Caviar, foie gras, huîtres, saumon sauce hollandaise avec des asperges, puis plein de minis gâteaux en dessert.
-C'était bon?
-Je n'aime pas le caviar. Dis-je.
-J'ai jamais goûté.
-C'est pas une grande perte tu sais. En plus mère m'a envoyé au lit à 21h30 hier.
-Sérieux?
-Oui.
-T'as dormi?
-J'ai d'abord pris un bain puis j'ai découvert une nouvelle nuisette en soie. Je me suis fais disputer car c'était la deuxième fois que mère voyait ma robe blanche ainsi que mes escarpins et ma pochette rose
J'ai les larmes qui montent.
-Je veux plus y aller. Ils ne connaissent rien sur moi. La seule chose qu'ils veulent c'est que je prenne la suite de mon père. C'est tout.
Camille vient me prendre dans ses bras.
-Il n'y a qu'eux pour te faire pleurer hein?
-Je crois.
-C'est pas compliqué, à chaque fois que tu pleures tes parents y sont pour quelque chose.
-Oui.

On termine de manger puis on va dans mon dressing.
-Eh elles sont canons tes chaussures. J'avais pas vu. Me dit Camille.
-Cadeau d'anniversaire. Dis-je.
-Elle est belle la bride.
-Ce sont de vrais diamants. Dis-je.
-Ah ouais? Des vrais diamants aux pieds.
-Oui. Dis-je en pouffant.
-Mais si il y en a un qui tombe?
-La personne qui le trouvera aura une belle somme en poche.
-Je peux te piquer une robe pour ce soir?
-Si tu veux oui. Vas-y choisis.
-Je peux mettre la rouge là?
-Avec un décolleté comme ça je vais rentrer seule. Dis-je.
-Nan t'inquiète.
-On va où exactement?
-Dans une boite.
-Je me doute, mais où?
-Dans le 15ème.
-Quoi? Es-tu malade? Il y a des personnes très bizarre là-bas!
-Mais non.
-Camille. Nous allons nous faire violer si nous y allons.
-C'est pas la première fois que je vais y aller. T'inquiète. Je connais des gens en plus. Puis c'est soirée mousse. Puis j'habite dans le 15ème et je t'ai jamais violé!
-Justement c'est quoi le principe?
-C'est soirée mousse, c'est tout.
-Et?
-Bah à une certaine heure il va y avoir un gros truc qui va faire de la mousse et on dansera dans la mousse.
-Ça m'intrigue.
-Allez prépare-toi.
Je mets une robe de soirée rose avec des louboutins.
-Sexy. Me dit Camille.
-Tu n'es pas mal non plus.
-T'es carrément bonne en fait. Puis je te réserve une surprise.
-Oh. Qu'est-ce que c'est? Ça se mange?
-Non. Enfin je crois pas. Son copain le mange sûrement.
-De quoi?!
-T'es prête sexy bomba?
-Oui. Je crois.
-Alors on y va.

On monte dans l'ascenseur et j'appuie sur le bouton pour descendre au rez-de-chaussée.
Je donne mon pass à l'accueil.
-Bonne soirée mademoiselle.
-À vous aussi. Dis-je en souriant.

Je sors avec Camille et je vois Mickaël, le petit ami de mon frère.
-Salut les filles.
-Salut! Répond Camille.
-Bonsoir. Tu es avec Jason?
-Ouais. Il se cache.
-Où? Demandé-je en souriant.
-Bouh!!! Crie Jason derrière moi.
-Aaah! Oh... Jason. Tu m'as fait peur.
Il me prend dans ses bras.
-Joyeux anniversaire.
-Merci. Dis-je en souriant.
-J'ai pas de cadeau pour toi. Enfin si. Ma soeur nous paye l'entrée VIP pour nous 4 à la soirée mousse.
-Jason... Soufflé-je.
-Oui ma grande soeur?
Je souris et secoue la tête.
-Vous m'emmenez dans un arrondissement où il n'y a que des racailles et je vais devoir payer pour me faire violer dans la boite de nuit.
Ils éclatent de rire.
-Ma chérie tu vas pas te faire violer. Juste dévorer des yeux avec ta robe ultra moulante et sexy.
-Elle me ferait devenir hétéro. Dit Mickaël.
-Non. Dis-je. Je remonte.
-Nan viens. On va bien se marrer. Puis je déconne. Me dit Mickaël.
-Bien. Mais à une condition. Ne me laissez jamais toute seule.

Ils rient puis nous prenons la voiture de Mickaël. Je monte derrière.

Lui Et Sa FilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant