Jean.
La nuit est là.
Il est seul et le ciel est sombre.
Sa chambre lui paraît loin, distante,
Comme si rien, de ce qui se trouvait autour de Lui, ne pouvait l'atteindre.Le réverbère éclaire le mur depuis la fenêtre,
Qu'il n'a pas fermée. Pas la force, pas le
Courage, murmure-t-il à son lit,
Où est passé l'espoir ?La lumière se dessine sur la peinture blanche,
Il y a des ombres colorées, des reflets,
Des vagues qui ondulent sur la rive,
Une pluie d'étincelles
Dans un orage calme.Le silence est là.
L'enveloppe, le berce.
Apaise son cœur, son corps.
Mais ne guérit pas.Sa mère est en bas.
Le temps passe, s'écoule,
Disparaît sans s'en aller.
Il n'y a plus de bruit dans la maison close,
Tout y est meurtri,
Où est passé l'espoir ?, murmure-t-il à son lit,
Mais l'espoir ne lui répond pas.Il ne pleure pas.
Son corps est trop vide pour ça.
Il regarde la lumière sur le mur,
Lui est dans l'ombre, caché,
Ne sort plus, ne rentre plus,
Il est enfoui tout au fond du lit.Et soudain, il y a une autre lumière dans la pièce. Posé sur son bureau, l'écran de son téléphone vient de briller, et la lumière jaune est engloutie par le bleu. Son cœur bat plus fort. Il hésite, mais il ne peut se résoudre à se recoucher.
Parce qu'il y a une chance que ce soit lui.
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Les Invincibles
Любовные романыIl a suffit d'un soir d'été, d'un serveur absent et d'un livre à la couverture bleue pour que deux âmes se trouvent.