Chapitre 20 : The first lie always opens Pandora's box

536 37 0
                                    


J'atterris dans un pièce noire. Je regardai autour de moi et ne vis que le vide. Qu'elle était l'étape à suivre quand on cherchait un souvenir précis mais qu'on ne sait pas quel souvenir on cherche précisément ? Merde ! J'aurai vraiment dû me renseigner avant de faire ça !

Je décidai de fonctionner par mots-clés et je verrai bien où ça me mène. Reste plus qu'à en choisir un Einstein ! Voyons, pas n'importe quelle sorcière doit être au courant d'un tel secret. Elle doit forcément être capable de le protéger donc c'est une puissante sorcière. Une très puissante sorcière.

Je me concentrai très fort sur cette pensée jusqu'à ce qu'un premier souvenir apparaisse.

Je me retrouvai dans le salon principal du salon des Glacia. Ma mère, ma soeur et je crois, mon père sont tous les trois debout. Ma mère semble effrayée et ma soeur qui semblait avoir une dizaine d'année se cachait entre les jambes de ma mère. Des larmes lui coulaient sur les joues et elle fixait l'homme le regard vide. Ma mère se mit alors à sa hauteur et lui demanda d'une voix douce d'aller jouer avec moi dans ma chambre. C'était assez étrange de l'entendre dire ça alors que j'étais juste sur le pas de la porte en train de regarder la scène.

Ma soeur hocha la tête et se mit à courir dans ma direction et me traversa de part en part comme si j'étais un fantôme pour sortir de la pièce. C'était une sensation assez étrange mais je ne devais pas me laisser distraire. Après tout j'étais ici pour avoir des réponses.

_ Comment as-tu pu faire ça Magnus ? Comment as-tu pu NOUS faire ça ? pleura alors ma mère avec une voix déchirée.

Il s'agissait donc bien là de mon père Magnus Proditor. Je ne l'ai jamais vraiment porté dans mon coeur depuis qu'il est parti mais voir que la souffrance de ma mère en cet instant est causée par lui me dégoûte un peu plus du personnage.

_ C'est justement pour nous que j'ai fait ça. Pour nos filles ! Tu sais aussi bien que moi qu'elles vont avoir besoin de nous dans l'avenir car ce qu'elles sont est en train de les détruire ! Et si tu les aimais vraiment tu te rangerais de mon côté au lieu d'être contre moi ! S'énerva mon père d'un voix froide et grave à faire peur dans le dos.

_ Ne redis jamais ça ! s'écria ma mère. Tu ne l'as pas fait pour nous, tu l'as fait pour toi et tu te cherches juste des excuses, mais ce que tu as fait est inexcusable et sache que c'est justement parce que j'aime mes enfants que je veux que tu partes tout de suite de cette maison. Je veux que tu quittes nos vies.

Ma mère dit ces derniers mots avec un calme étonnant au vu de la situation.

_ Tu ne peux pas me faire ça ! Nous faire ça ! Nous sommes une famille ! Je t'aime et je vous aime ! J'ai fait ça pour vous chérie...

_ Je refuse qu'un meurtrier vive sous mon toit ! Et ne t'avises plus jamais de dire que tu as tué un homme parce que tu nous aimes ! Je te l'interdis !

Je vis alors une lueur s'allumer dans le regard de mon père et d'un geste de la main, il mit le feu à tous les meubles de la pièce.

_ Je ne te laisserai pas me prendre mes filles tu m'entends ? hurla-t-il .

Il ne ressemblait plus du tout à un homme en cet instant mais plus à une bête assoiffée de sang. C'était terrifiant à voir. Et dire qu'un tel homme m'avait un jour servi de père, j'en étais horrifiée.

Ma mère avait retrouvée son calme et ne semblait pas affectée par l'excès de colère de mon père. Elle fit un pas vers lui. Dans un même temps le feu s'éteignit et ne laissa place qu'à un ensemble de meubles à moitié carbonisé.

Entre feu et glaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant