Il se réveilla bien plus tard, allongé sur une surface beaucoup trop confortable pour être honnête. Comme il se redressait en position assise, il entendit un grand bruit derrière lui et eut la surprise de voir un pan de mur complètement arraché, le morceau de plâtre gisant sur le lit. Attendez une seconde.
Un lit ?!
La porte de la chambre donc – parce que oui, si il y a un lit c'est une chambre – s'ouvrit à la volée avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit. Instinctivement sa magie s'amassa autour de lui pour le protéger d'un éventuel attaquant comme elle l'avait fait depuis qu'il était né.
Enfin plutôt elle essaya, parce que le collier et les bracelets se mirent immédiatement à le brûler. Et instinctivement le Dieu utilisa sa magie pour se soulager ce qui le fit qu'empirer le phénomène.
Nan mais depuis quand est-ce qu'il utilisait sa magie pour tout et n'importe quoi ?!
Le constat s'imposa à lui avec la subtilité d'un trente-huit tonnes déboulant dans un magasin de porcelaine.Depuis toujours.
Sa magie n'avait aucune limite, elle agissait autour de lui depuis toujours, et même si il savait la contrôler il lui laissait régulièrement libre court et la laissait agir à sa guise. Il n'avait ainsi pas à se préoccuper des petits tracas de la vie. Les blessures disparaissait aussi vite qu'elles étaient venues, l'eau de son bain se réchauffait avant même qu'il ait eu le temps de se rendre compte qu'il avait froid, ni la pluie ni le vent ne le dérangeait... Sa magie vivait constamment en lui,autour de lui, veillant sur lui comme une mère attentive.
Il allait devoir apprendre à faire sans. Mais il l'avait laissé le cajoler depuis tellement longtemps qu'elle avait quasiment acquis son indépendance. La faire taire allait lui demander beaucoup de travail.Pour l'instant il allait arrêter son transfert vers ses mains et sa tête. Il serra les dents, accepta la douleur et bloqua le flux magique.
L'or arrêta immédiatement de fumer.Les grosses billes de verres se ternirent et le vert émeraude qui les avait coloré disparu lentement. N'ayant plus qu'une douleur sourde pulsant sur ses poignets, le prince se tourna vers la porte qui l'avait tant surpris en s'ouvrant.- Pourquoi tu as détruit mon mur ?!Explosa un humain qu'il aurait reconnu entre mille.
- Bonjour à vous aussi Stark, salua Loki en se mettant debout renversant le lit.
Loki aimait bien l'humain. Il était beaucoup plus intelligent que ses confrères, à tel point que Loki se demandait souvent si un Dieu n'était pas venu fricoter avec une mortelle durant les dernières décennies.
- Arrête immédiatement de bouger !S'écria le milliardaire. Tu vas tout détruire ! C'est pas possible ça, le seul que j'ai connu comme ça c'est Hulk ! Il me semble que tu es un tout petit peu plus raffiné que lui non ?!
- Bifrost en formation Monsieur.
La voix de JARVIS avait retentis dans la pièce faisant sursauter Loki.
Sa magie qui avait déjà commencer à réagir lors de l'évocation du géant vert, bondit et chercha à se déployer autour de lui pour le protéger de la menace invisible. Les bijoux se remirent rapidement à luire et à chauffer.- STOP ! Hurla Loki qui n'en pouvait déjà plus que sa magie se fasse si rapidement absorber.
Immédiatement la magie s'arrêta et les bijoux redescendirent lentement en température.
Il était tellement concentré sur sa magie pour ne pas la laisser faire n'importe quoi qu'il ne vit pas son frère arriver. Et donc, il se fit surprendre.- MON FRÈRE ! S'écria Thor de sa voix de stentor en arrivant dans la pièce.
Loki sursauta une nouvelle fois – il allait finir par se transformer en lapin si ça continuais à force de sauter partout dès que quelque chose lui faisait peur – et la magie lui échappa de nouveau. De plus elle réagissait avec celle de son frère, élémentaire et brute mais très efficace, et se décuplait au plus grand déplaisir de son possesseur.
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Be My Child
Fanfiction"- Dis Monsieur, c'est quoi une maman ? Demanda soudain la gamine. - Une maman, répondit l'homme, c'est quelqu'un qui t'aimera toujours quoi que tu fasse, qui sera toujours la pour te protéger, qui t'aide à grandir et qui sera toujours fière de toi...