Chapitre XIV: Rencontre

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Quelqu'un frappait à la porte, Monsieur Leonhart hésita à ouvrir, puis il se leva et marcha doucement vers celle-ci. Il posa sa main sur la poignet et ouvrit, un soldat Mahr se tenait droit, devant lui. Non... Il allait annoncer que sa fille était morte, c'est ça ? Qu'elle avait été portée disparu lors d'un combat et que son corps n'avait pas été retrouvé ? Le père se fit un tas de films dans sa tête, quand il entendit cela:


- Je suis un ami d'Annie.

- Pardon ?

- Jean Kirschtein fit ce dernier en tendant la main. Puis-je entrer ? 


Monsieur Leonhart accepta sans un mot et referma derrière eux, ils s'installèrent à la petite table en bois. Jean déposa son fusil et commença à expliquer le pourquoi du comment.


- Votre fille est en vie, elle avait été capturée par les Paradisiens lors de la première attaque qu'avait lancé Mahr. Elle a décidé de s'allier avec nous pour libérer le peuple Mahr, de l'emprise de la famille Tybur.

- Elle est vivante ? demanda encore une fois l'homme avec des yeux émerveillés.

- Oui sourit ce dernier. Elle est actuellement avec notre groupe, ils doivent surement préparer le plan pour renverser la famille royale.

- Comment êtes vous venus jusqu'ici ?

- Marcel, un dragonnier d'ici, nous a  dit que les familles avaient déménagé sur le nouveau territoire Mahr. Nous avons creusé un tunnel pour passer.

- Un tunnel ?

- Oui, on la creusait vers...

- Chut mon garçon ! Ne dit rien de plus, on n'est peut être surveillé intervient Monsieur Leonhart en regardant autour de lui.

- Mais, on n'est en sécurité ici ?

- Nous ne sommes plus en sécurité, nul part. Surtout pas à Mahr.


De son côté, Armin avait retrouvé la famille Braun et la mère de Berthold, Madame Hoover. Ils étaient tellement heureux quand ils avaient appris que leurs fils étaient en vie, malgré toutes ses années. Jean les avaient rejoint avec le père d'Annie quelques minutes après, mais, leur plan ne marcha pas comme prévu, lorsque qu'ils avaient tenté de passer une seconde fois les barrières qui séparaient les camps et le territoire royale, Armin et Jean avaient été arrêtés. 


- Montrez nous vos cicatrices ordonna un soldat en se rapprochant d'eux. 


Jean serra les dents et ouvrit son uniforme tout comme Armin. Les soldats inspectèrent soigneusement la croix. 


- Donnez moi le scanner. 


Les yeux de Jean s'agrandirent, comment ça un scanner ? Il jeta un œil à Armin qui essayait de garder son calme et de chercher une idée pour sortir de ce pétrin. L'homme passa le scanne sur la cicatrice du brun, un petit bruit sonna disant qu'elle ne datait que seulement de quelques mois. 


- Vous n'êtes pas de Mahr !


Une canne frappa le visage du soldat Mahr qui s'écroula au sol. Monsieur Leonhart venait de l'assommer en un quart de seconde. Jean aida les familles à s'enfuir rapidement hors du camp, des soldats arrivèrent en renfort plus loin. Monsieur Leonhart tenta de se dépêcher, mais avec une jambe qui boite, impossible de courir, Armin arrêta sa course et se retourna vers lui.


- Ne m'attendez pas fuyez ! fit le père.

- Hors de question gronda Armin en passant son bras sur ses épaules. J'ai fait une promesse à votre fille. 

- Arrêtez les ! 


C'était impossible de s'enfuir, les soldats les avaient déjà encerclé en quelques secondes. Armes braquées sur eux, les deux victimes ne bougèrent plus attendant la suite.


Arrivés dans un sous sol, Armin descendit les marches, mains ligotées, il était derrière Monsieur Leonhart, qui était dans le même état que lui. Jean avait été attrapé lui aussi, mais la famille Braun et Hoover avaient réussi à s'enfuir, pour prévenir les autres. Les cellules étaient petites et très sombres, un lit était présent mais c'est tout. Des chaines s'y trouvaient également, surement pour attacher le prisonnier pur qu'il ne se rebelle pas. Un soldat poussa Monsieur Leonhart qui toussait fortement depuis tout à l'heure, ce dernier trébucha et tomba au sol.


- Alors le vieux, tu ne sais plus marcher ! ricana ce dernier avant de recevoir un violent coup dans le dos.


Il se prit le mur en plein dans le visage, ce qu'il le fit saigner. Il se redressa et trouva le fautif qui venait de le massacrer. Armin était retenu par deux soldats qui l'empêchaient de faire un mouvement de plus.


- Tu viens d'agresser le chef, ça va mal finir pour toi, tu sais ? Tous sur la place centrale ! ordonna le soldat. ET ATTACHEZ LE MOI AU POTEAU !


- Non faites pas ça ! fit le père en se redressant avant de retomber au sol, affaibli. 

- Quoi ? C'est quoi le poteau ? demanda Jean qui était retenu par un soldat.

- C'est le genre de punition que reçoit un étranger, quand il s'attaque à un officier. Frappé avec un fouet, je vais m'amuser !


(...)


Mikasa caressa son dragon, elle retira les équipements et les posa sur le sol. Cela faisait maintenant plusieurs minutes que le duo était parti chercher les familles. Elle leva la tête quand elle entendit une foule courir vers la place centrale. Annie et Hanji redressèrent également leur intention vers les hurlements. C'était quoi ?

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Inspirée de Hunger Games pour la fin !

[Attack on Dragons] Les deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant