PDV extérieur
Des cris, toujours des cris d'appel à l'aide. Dans cette pièce sombre où se trouvent plusieurs prisonniers, c'est tout ce qu'on entend. Quand on y entend plus rien, c'est que l'un des leur va revenir, et un autre va partir dans la salle. Eux qui, en temps normal n'ont peur de rien, redoutent cette salle pour les actions qu'il s'y passe. C'est de là que viennent les cris, de là que leur souffrance naît, c'est là qu'on les torture jusqu'à l'évanouissement s'ils ne répondent pas aux questions posées par ceux qu'on appelle les creepy hunter.
Dans un coin de leur prison, où il n'y a pas de lumière du tout, un homme aussi étrange que les autres est assit et se concentre pour ne pas laisser sa colère exploser. Sa seule différence avec les autres est qu'il reste toujours à la même place, sans parler, on pourrait croire qu'il se laisse mourir mais c'est autre chose. S'il se lève, on prendra ça pour un agression de sa part, et c'est lui qu'on torturera. Il en avait déjà fait les frais et s'était, à contrecœur, soumis pour éviter de se prendre des coups non mérités. Il attend le jour où on viendrait le sortir de ce trou qui puait un mélange de sueur, de peur et de souffrance. Parce qu'il en est sûr, quelqu'un viendrait les aider, que cette personne soit humaine ou non importe peu.
Les cris s'arrêtent, tous savent que c'est sûrement leur tour et qu'il n'y pourront rien. Mais tous se font le plus discret possible pour ne pas risquer de s'attirer les foudres des gardiens. Seul le bruit de leur chaînes se fait entendre. L'homme du nom de Masky, toujours caché dans l'ombre, observe ses camarades, un air rieur sur le visage. Depuis qu'il est dans ce coin, on ne l'emmène presque plus, on l'oublie. Personne de sa cellule n'avait été emmené, c'était une personne de la deuxième cellule qui avait été torturé. C'est donc leur tour. La porte s'ouvre et un garde entre, s'arrête au milieu de la pièce, et regarde autour de lui afin de choisir une victime. Son regard se pose sur Masky, qu'il ne semble pas vraiment voir, et un sourire mauvais prend place sur son visage. Des soupirs de soulagements, bien que discrets, se font entendre dans la pièce pendant que le garde attrape la bras de Masky. N'ayant ni le choix ni la force de se débattre, il se lève et marche jusqu'à la sortie qui le mènera vers l'enfer. Aujourd'hui, c'est son tour, et son petit sourire avait bien vite fané quand il l'a compris.
Dans le couloir, il entend de l'agitation, peut-être que celui ou celle avant lui n'était pas évanoui et se débat pour sa vie. Il aurait préféré ça que de voir le corps d'un des sien, inconscient, traîné par des gardes jusqu'à sa cellule. Un nouveau pense-t-il. Il ralentit le pas pour mieux le détailler : Des mains noires pourvues de griffes, des tâches de sang un peu partout sur le corps, des bouts de chaire coincés dans ses vêtements... Mais surtout des cheveux acajou, du maquillage sous l'œil gauche, des yeux encore ouvert de couleur jaune, vide de toute vie et pour cause : un trou dans la tête. Non...
- Vous l'avez tué ! lâchez moi !
Tandis que Masky tente de se libérer de l'emprise des gardes, il voit le corps sans vie celui qui avait été son ami, son égal, se faire emmener vers les autres.
Jamais ils n'avaient tué un de nos semblables !
Ses cris détruisent les tympans des gardes mais ne changent pas grand chose à la situation. Il se retrouve dans la salle, ligoté sur une table, à hurler à la mort pour qu'on libère son ancien camarade.
- Alors alors, qui avons nous cette fois... Masky, pourquoi hurles-tu comme ça ? Tu as peur que j'aille plus loin que d'habitude ?
Un sourire amer se plaque sur la bouche de la chirurgienne.
- Mais ne t'en fais pas mon grand, juste parce que ça fait longtemps qu'on s'est pas vu, je vais être gentille et faire vite. Ou pas...
Elle se met à rire, un rire encore plus fou qu'avait pu avoir Masky dans son ancienne vie. Il cesse de bouger et ferme les yeux en serrant la mâchoire. Il allait souffrir, peu importe ce qu'il ferait, mais il ne lui fera pas le plaisir de lui montrer qu'il a mal.
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Ça ne devait pas être toi
Horror"- écoutes-moi bien, je ne le répéterai pas. La seule raison pour laquelle je te garde en vie est que je veux te faire subir ce que tes parents m'ont fait subir. Pendant près de sept ans j'ai été enfermé par tes putains de parents, je veux qu'ils sa...