chapitre 1

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Pdv Izuku

J'étais né sans alter ce qui très tôt me désavantagea et me donna une vie pathétique enfin presque car grâce ou à cause de mon handicap je pus coucher avec mon ami d'enfance : Katsuki.

Étant sans alter, je fis une croix sur mon rêve de devenir un héro et je m'étais mis à faire des petits boulots pour aider ma mère financièrement pour rembourser les dettes de mon père - qui s'était enfuit - à cause des ses jeux d'argent.

Malheureusement, c'était très difficile de se faire embaucher à quinze ans, alors je m'étais mis à faire de la prostitution.

Au début, je ne faisais que des branlettes et des fellations, mais je ne m'étais jamais fait pénétrer jusqu'au jour où Kacchan m'avait surpris quand il m'a vu sortir d'une ruelle avec un élève de Yuei.

Bien sûr, il avait vite compris ce que je faisais et m'avait demandé des services mais je ne saurai vous dire si c'était la curiosité d'un adolescent qui l'avait amené à moi ou s'il voulait tout simplement me rabaisser comme il avait l'habitude de faire.

Ce soir là, je l'avais laissé me pénétrer et, putain, il n'était pas allé de main morte mais j'étais content. J'avais eu une attirance pour Kacchan même si je faisais comme si de rien était à cause de son attitude envers moi.

Quelque temps après mes rapports avec Kacchan, je ne me sentais pas bien et me mettais à vomir. Ma mère, inquiète, m'emmena à l'hôpital et là on m'avait appris que j'étais enceint.

J'étais resté choqué, ma mère encore plus. Le médecin nous avait dit que c'était sûrement à cause de l'alter de quelqu'un dans mon entourage. Le problème, c'était que nous ne connaissions personne avec cet alter.

Bien évidemment, après cet entretien, j'étais obligé de raconter à mère pour mon « boulot » et à mon grand étonnement, elle me répondit qu'elle s'en doutait mais qu'elle savait que je continuerais, peu importe ce qu'elle dirait pour que nous puissions rembourser la dette de ce chien de père.

Je vous passai les détails de ma grossesse : elle fut assez compliquée, surtout l'accouchement.

Moi qui pensais avoir une césarienne et bien non ; j'ai accouché par « voie naturelle », et mon Dieu ça faisait un mal de chien mais bon quand je vis mon fils, j'étais plus qu'heureux et mes douleurs étaient aussitôt parties.

Durant ma grossesse, on avait réussi à rembourser la dette de mon ingrat de père mais maintenant on était trois à la maison et il fallait nourrir bébé du coup j'avais repris mes activités du soir. Maman s'occupait de Keiji, mon fils, quand je partais travailler. Je ne la remercierais jamais assez.

Cinq ans étaient passées. J'ai vingt ans et Keiji en a cinq. Le voir grandir en bonne santé me rendait heureux sauf que plus il grandissait, plus il ressemblait à Kacchan. Repenser à lui me rendait un peu triste, surtout qu'il était un héros maintenant et qu'il ne voulait certainement pas s'encombrer d'un enfant.

Je chassai mes idées noires et embrassai mon fils avant d'aller faire les ruelles.

Ce soir là, avant d'aller à mon emplacement habituel, je croisai une fille qui ramassait des cours qui étaient au sol, je l'aidai à ramasser et elle m'avait enlacée pour me remercier. Je lui souris et continuai mon chemin.

Ce soir là, je n'ai pas eu beaucoup de clients : des jeunes un peu frustrés, un vieux pervers, un mec bourré. D'habitude, j'ai au moins un vilain ou des yakuzas qui viennent me voir mais ce soir rien.

J'ai décidé d'attendre un peu ; il n'était que 23h45, alors je jouai sur mon téléphone en attendant un client. Je lève les yeux sur une bande d'amis qui passait dans la rue d'en face et je restai bouche bée : je vis Kacchan, il était encore plus beau et sexy que quand il était au lycée, il était plus musclé aussi, cela renforce encore plus sa virilité. Pendant que je le détaillai, je vis que lui aussi me fixait. Il fait signe à ses amis et ceux-ci partent en me faisant de grand signe d'au revoir. Ça doit être bien de sortir entre amis.

Kacchan était debout devant moi et franchement, c'était un canon ce mec. Alors que je me perdis dans mes pensées, il ouvrit la bouche.

_ Alors Deku, tu continues toujours à astiquer la queues des mecs ? Se moqua t-il.

_ Euh ou...oui enfin m..maintenant si le client veut, je peux réaliser un fantasme m...mais ça sera plus chère.

_ Et pour 200€ j'ai droit à quoi ?

_ Euh et bien branlette, fellation et pénétration, tout ce que tu veux. dis-je gêné, en détournant le regard.

Kacchan me prit la main et nous emmena dans la ruelle. Il me força à me pencher sur un de ces moteurs pour les clims et il baissa mon pantalon.

_ Avant de continuer, tu es clean ? Je n'ai pas de capotes sur moi.

_ Ne t'inquiète pas, je couche avec plein de gars mais je n'ai pas de maladies.

Il sourit et commença à me branler tout en caressant sa virilité contre mes fesses. Il fit descendre mon boxer et frotte son membre contre mes bourses et me mordit le lobe de l'oreille, et me fit de légers baisers dans mon cou.

Puis il s'arrêta et m'enfonça sa bite dans le cul : je fis une grimace de pur plaisir. Ça faisait un moment que je n'ai pas eu de pénis aussi imposant qui me pénètre. Sans en prendre conscience, je bougeai déjà sur sa virilité en m'empalant moi-même dessus.

_ Hmm Deku... c'est moi qui paye donc c'est moi qui impose le rythme.

Il m'agrippa par les cheveux et me plaqua sur la clim. Et là, il se mit à accélérer et me noyai dans des sensations que je n'avais pas ressenti depuis un moment.

Il mit son autre main sur ma hanche pour mieux diriger son mouvement.

_ Hm...Ha...Ha...K..Kac..Kacchan, encore plus fort.

Il me retourna et accélèra ses coups de hanche. Il se pencha et m'embrassa puis il se met à sucer ma langue : c'était tellement bon que j'eus l'impression que j'allais tomber dans les vapes.

Je me mis à le regarder : voir son visage empli de désir m'excitait encore plus et me fit me contracter.

_ Putain Deku... t'es tellement bon, je...je vais pas tarder à venir.

_ Tu...tu peux j..ouir à l'intérieur k..Ka..cchan.

Il donna quelque coups de hanche puis se déversa en moi avant de s'écrouler contre mon torse.

_ Je parie que tes clients te font pas crier comme ça, sourit-il de façon narquoise.

_ Si tous les clients me faisaient prendre mon pied comme ça, je tiendrai pas les nuits, ricanai-je.

Il se retira et remit son pantalon. Je fis de même et il me donne le tarif convenu plus tôt. Chacun parti de son côté.

Je rentrai à la maison en faisant le moins de bruit possible et je partis à la douche puis me glissai sous les draps de mon lit où mon fils dormait déjà. Je lui baisai le front et m'endormis.

une famille réunie  [katsudeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant