Il était un contrat comme tous les autres. Mais... Une chose au fond de moi me disait de ne pas l'abattre. Mon cœur que j'avais perdu depuis dix ans se remettait à battre.
Pourtant, moi, Jung HoSeok, j'allais devoir le tuer. Tuer Park Jimin.
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Mon portable sonna.
_ « Je dois sortir... »
Il était onze heures du soir. JungKook regardait la télé. Je lui réexpliquai de n'ouvrir à personne. Il m'assura que oui. Je pris mon neuf millimètres que je mis dans mon pantalon, dans le dos. Je mis ma veste qui le cachait un peu. Le patron voulait me voir dans un bar. J'y allai. J'avais viré Jimin de chez moi après ce qu'il s'était passé. J'étais complètement perdu. Je devais revenir à la réalité. J'allais devoir le tuer ! C'était inévitable. Une fois dans le bar, je m'installai à côté du patron.
_ « Park Jimin ? Me demanda-t-il froidement.
_ Il ne sait rien... Il n'a aucun dossier sur ce que vous m'avez demandé, lui dis-je en commandant un verre de whisky.
_ Tu es sûr de toi ? Me demanda-t-il.
_ Oui, à cent pourcent.
_ D'accord... Tu t'occupes de lui en SA, je ne veux pas de soupçons.
_ ... D'accord. »
Je bus mon verre cul-sec. Je me levai pour partir mais... Le patron me prit le bras.
_ « Viens... » M'ordonna-t-il en se levant.
Je le suivis. On prit une petite porte dans le bar et on monta un escalier. Il me fit entrer dans une pièce. C'était un salon. L'endroit était sale et sombre, mais une faible lumière dans les tons de rouge, l'éclairait. Il me fit de m'asseoir à la petite table. Je l'écoutai. Je me méfiai de lui. Qu'est-ce qu'il comptait faire ? Il eut un sourire démoniaque. Je me relevai car je le sentais mal. C'est alors que cinq types entrèrent. Je le sentais de plus en plus mal. Les mecs qui ressemblaient à des armoires à glaces s'approchèrent dangereusement de moi. Je contre le mur. Même si je savais me défendre et tuer seulement avec mes mains... Ils étaient cinq. Je ne faisais pas le poids. J'étais coincé. Je voulus frapper mais un type m'attrapa le poignet et me le serra. Je voulus frapper avec l'autre main mais il me l'attrapa aussi. Il me bloquait. J'avais beau le frapper avec mes pieds, rien à faire.
_ « Attachez-le, dit le patron.
_ Non !! Laissez-moi ! » Criai-je en me débattant.
Un type me mit des bracelets en cuir qui était au bout d'une chaine, comme dans les films bdsm. Un autre me mit un bout en cuir dans la bouche, qu'il attacha derrière ma tête. Je ne pouvais plus parler. Je me débattis mais j'avais l'impression que ça l'excitait plus. Je me calmai. Un type me jeta par terre et il tira sur la chaine qui tenait mes poignets. J'étais à quatre pattes comme un pauvre chien. Je levai mon regard de tueur sur le patron.
_ « Oui... Continue, ça me fait bander, dit-il en se baissant à ma hauteur pour me tirer les cheveux. Foutez-le à poil ! »
On m'arracha mes vêtements. Ils me les déchirèrent complètement. J'étais devenu qu'un putain d'esclave sexuel !
