Je Devais Tenir ma Promesse

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Je me réveillai. J'étais étrangement bien. Je me souvenais que j'avais une grosse blessure aux côtes. Pourquoi je me sentais bien alors ? J'ouvris doucement les yeux, de peur de me prendre le soleil. Mais des épais rideaux cachaient les rayons. J'étais dans une chambre que je ne connaissais pas. Il y avait des photos, des souvenirs de voyages, des diplômes, et une quantité impressionnante de livres. Je regardai sur la table de chevet. Une bassine avec des compresses pleines de sang. Il y avait aussi une serviette humide et un bol avec des baguettes dedans. Je me redressai pour mieux analyser l'endroit.

_ « Ne bougez pas trop, me dit une voix.

_ ... »

Il était à l'encadrement de la porte. Il ne souriait pas, comme si quelque chose n'allait pas.

_ « Vous vous êtes occupé de moi ? Lui demandai-je.

_ Oui, toute la nuit. Mais vous devez voir un médecin. Votre état empire.

_ Pourtant je me sens bien...

_ Parce que je vous donne des antidouleurs. Je ne peux plus vous en donner sinon c'est la mort. Alors dans une heure ou deux, vous souffrirez le martyr ! Vous devez aller à l'hôpital... Me dit-il en s'approchant du lit.

_ Je ne peux pas...

_ Vous pouvez rester anonyme, si c'est ça qui vous bloque. Laissez-moi vous emmener, je pourrais m'arranger pour que personne ne sache que vous y êtes. Mais je ne peux pas vous laisser mourir sur mon lit. »

Il s'y connaissait mieux que moi, et il m'avait déjà aidé une fois, alors je devais lui faire confiance. Je lui fis oui de la tête. Il m'aida à me redresser. Il me donna un t-shirt à lui. Il m'aida à marcher et à aller jusqu'à sa voiture. Je commençai à transpirer. La douleur revenait doucement. C'était insupportable. Je voulais mourir.

_ « Tenez bon, on arrive bientôt. »

Je voulais craquer et m'évanouir. Mais il me frappa la cuisse pour que je reste éveillé. Pour le coup, j'étais pressé d'arriver. Il se gara en vrac et il me sortit de la voiture. Il marcha rapidement mais je ne pouvais plus suivre. Je m'effondrai juste devant l'entrée. J'entendais tout mais impossible d'ouvrir les yeux. Je n'y arrivais plus. J'entendis la voix de ce YoonGi, de femmes et d'hommes. Tout allait vite.

C'était dur. Je ne me sentais pas bien comme après une grosse cuite. Sortir et revenir à la réalité, c'était dur. Je me sentais complètement ailleurs, dans le gaz. Je bâtis des paupières avec difficulté. Je n'avais aucune envie de me réveiller mais je devais savoir où j'étais. La lumière agressa mes petits yeux. J'entendais le bip d'une machine. Tout était blanc. Je regardai à gauche. Un rideau blanc. A droite, un autre rideau. En face de moi, il y avait un mur en verre qui donnait sur un couloir fréquenté de l'hôpital. Tout le monde pouvait me voir mais les stores me cachaient un peu. Mon nez me grattait. Je voulus lever ma main droite mais... J'avais le poignet d'attaché au lit. Je regardai ma main gauche. Pareil... J'essayai de tirer mais rien à faire. Pourquoi j'étais attaché ?! Ce sale type m'avait trahi ! Je vis alors un premier type en costume puis un deuxième. Un, ferma le rideau pour que personne ne nous voie. Le deuxième me montra sa plaque.

Un Contrat Comme Un AutreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant