~ First ~

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Il y a une première fois pour tout, pour nos premiers mots, nos premiers pas, notre premier baiser, notre première relation amoureuse, notre première fois sexuelle, notre première rupture, notre premier chagrin... mais il ne devrait jamais avoir une première fois pour le harcèlement, les moqueries, la dépression, les attouchements sexuels non consentis, le viol, la tentative de suicide... Pourtant, malheureusement, des milliers, voir des millions de personnes, si ce n'est plus, on déjà connu une de ces choses-là. Certains, on put s'en remettre et d'autres pas, d'autres sont mort, à cause des actes de certains qui ne le reconnaîtront jamais, ou alors bien plus tard, quand ils ne risqueront rien.
On pourrait penser qu'ils sont lâches, mais ils ne veulent tout simplement pas voir la vérité. Ils préfèrent rester dans l'ignorance ou la culpabilité. Alors, oui d'une certaine manière ils sont lâches, pour autant, devons-nous aussi finir comme eux, en les poussant à ce dénoncer, à assumer leurs erreurs ? Je ne peux répondre à cette question. Je ne peux dire, si une personne est lâche d'ignorer des faits qu'il connaît, s'il est lâche de ne pas répondre à de simple questions, ou s'il est lâche de ne pas au moins venir s'excuser. Néanmoins, je peux être sûre que les personnes ayant un minimum de respect pour autrui finiront par venir s'excuser envers la personne concernée et assumé leurs actes.

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Une première fois aussi longue dans un groupe d'ami composé à 80% de garçons était une source de stress impressionnante. Comment s'habiller ? Quoi dire ? Que faire ? Est-ce que si j'emploie ce mot là, ils ne vont pas me trouver stupide ? Devrais-je me maquiller ? Est-ce qu'ils me trouve drôle ? Est-ce que je suis ennuyeuse pour eux ? Devrais-je essayer d'encore plus leurs parler ? Est-ce que tout vas bien se passer aujourd'hui? M'apprécie t'il ? Ne vont-ils pas m'exclure ? Ne vont-ils pas mal interprété mes mots, paroles ? Est-ce que l'un d'entre eux va t'il croire à un quelconque rapprochement non demandé de ma part ? Est-ce que l'un d'eux va me faire des avances ? Comment vais-je refuser s'en perdre son amitié ? Ou au contraire vais je sortir avec l'un d'eux ? Et si oui, comment cela va se passer ?
Autant de questions dans la vie d'une ado, simplement parce que je restais quelques fois avec des garçons. Vous pourriez trouver cela bizarre et drôle, ce qui est le cas, je l'assume complètement. Dans un autres contexte, peut être que  je n'auraient pas paru aussi folle, comme pour une rentrée des classes et encore...Néanmoins, pour ma part, toute ces questions étaient nécessaires et normale pour mon âge. Après avoir été amis avec plusieurs garçons dans mon enfance, tous ceux en qui j'avais confiance, et que je commencer à visualiser comme un futur, éventuel meilleur ami, m'avouer ses sentiments, envers moi.
La manière dont je le dit et l'annonce peux, peut être, me faire passer pour une personne prétentieuse, ce que je ne suis absolument pas. Néanmoins, tel est la vérité sur mes relations avec la gente masculine. D'ailleurs, ceux-ci c'est produit également dans ce cas là.

Au début, je ne nierais pas ma complicité et mon attachement à Ylann. Nous avions, de mon point de vue, développer une sincère amitié, du moins ce que je pensais. On s'amuser beaucoup. C'étaient quelqu'un qui aimait beaucoup rire et « délirer ». D'ailleurs, il me fait beaucoup penser à Perry dans « Née à Minuit », qui avait le même sens de jalousie et d'immaturité qu'on pouvait très facilement retrouver chez Ylann. On aurait dit un peu un enfant, certaines fois, mais je l'appréciais beaucoup pour sa confiance en lui et la façon qu'il avait de tout tourné au ridicule, de laché prise et de s'amuser. Ce que je n'étais absolument pas capable de faire. J'étais la parfaite petite Tessa à son arrivée, à l'université dans le tome 1 du livre « After ». J'étais sage, timide et bosseuse.
Néanmoins, Ylann ne ressemblait pas du tout à Hardin et je ne ressemblais pas à Miranda.

Anaïs ayant elle aussi une affinité, peut être moins développée que la mienne, avec Ylann, nouée une vrai amitié avec Mahé. Ce connaissant depuis l'année dernière, il était normal qu'ils commencent à devenir des meilleurs amis.

Vous allez me dire que je n'ai pas mentionné Galaad, tout simplement parce qu'aucune de nous deux ne l'appréciaient. Il n'avait rien fait pour qu'on ne l'apprécie pas, simplement son caractère, son comportement, ses manières de penser ne coller pas aux nôtres. Ce n'est pas pour autant, que nous l'avons rejeté et méprisé. Bien au contraire, il est resté avec nous, et je dois l'avouer j'ai essayé plusieurs fois d'aller vers lui, mais il était beaucoup trop narcissique et imbus de lui, que j'ai abandonné.

Pour ce qui est de mon amitié avec Mahé, je dirais qu'elle était presque inexistante. Je ne le dit pas en mal, ni en bien, simplement on ne se parlaient jamais en face. J'ai essayé de surmonter ma timidité, comme avec Galaad, et d'aller lui parler, ce que j'ai réussi, mais ça ne venais pas de moi cette fois, mais de lui. J'ai appris, bien plus tard, qu'il était timide, ce qui expliquer qu'il n'arrivait pas à me parler. Toutefois, par téléphone on s'envoyaient beaucoup de messages, néanmoins dans la réalité, on ne se parlait pas beaucoup ou simplement par intermédiaire.

Pendant, le début du mois de septembre, je délaissais beaucoup Manar, Tia et Léna parce que je passer mes journées avec mon deuxième groupe.
Néanmoins, si ça n'avait été qu'un problème entre Anaïs et les filles j'aurais pu les présenter aux garçons, ce que j'ai fait. Mais voilà, eux non plus ne les appréciaient pas et les filles de leur côté c'était pareille.

Nous nous sommes alors éloignés de plus en plus, les unes des autres, étant dans la même classe que les garçons et Anaïs, je ne pouvais pas avoir les mêmes horaires qu'elles.

Nous parlions alors, seulement une fois par semaine, si ce n'ai plus quand j'avait un peu de temps. Accaparé par mon deuxième groupe, il ne me laissait plus respirer tellement on s'amuser et que j'apprenais plein de ragots. J'avais l'impression d'être dans une série américaine, surtout que je menais une autre vie le soir. La nuit tombée, après le repas, on passait des heures avec mes meilleures amies à discuter sur Skype. Heureusement, que cette application existait car j'en suis persuadée, on se serait sinon, vraiment perdu de vue. Sauf peut-être avec Léna, comme nous étions dans la même classe nous pouvions tout de même échanger quelques phrases mais jamais trop longtemps.

J'essayais tout de même de tout faire pour qu'elle ne se sente pas rejeter par moi, ni la classe...Cependant, en trainant avec les garçons et Anaïs, j'ai vu que la classe ne changerait pas d'avis sur elle et ne la considèrerait jamais des leurs. Mais j'ai aussi découvert, dès le début que certains d'entre eux, si ce n'est en réalité tous, ce balançaient les uns les autres dès qu'ils avaient le dos tourné.

Heureusement pour Lena elle a rencontré un garçon ce mois là. Ils sont sortis ensemble, il s'appelait Théo. Seulement quelques semaines auparavant, j'avais appris un lourd secret sur sa relation précédente, qui lui avait causé ces marques, sur son poignet suite à cette ancienne rupture, ainsi que l'inquiétude de sa famille lors de la découverte de celle-ci dans la salle de bain.
Inquiète pour elle je garder toujours un œil sur elle, cette relation, en espérant que tout ce passerait bien. Deux semaines plus tard, je crois, ils ont rompu. Ne me demander pas le pourquoi du comment, je ne m'en rappelle plus. Cependant je me rappelle très bien, qu'à la fin du mois de septembre, un camarade de ma classe, Jean est venu m'annoncer, qu'une certaine personne proche, qui restai toujours avec moi et qui était dans notre classe, éprouvé des sentiments pour moi...

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Ma vie, mon histoire.. [Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant