~ Encore amoureuse ~

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Ce jour là on as rompu et tu as boulversé ma vie. Oui tu n'as fait que d'ébrancher ses fils qui me maintenait en vie. J'ai cru tombé dans un gouffre sans fond. Je n'aurais jamais cru de ma vie pouvoir ressentir une souffrance aussi forte au point que je m'effondre sur le chemin de ma maison. Mon cœur battait tellement la chamade que j'ai cru qu'il ne s'arrêterait jamais que je resterai la, sur cette route, assise à même le sol, les larmes coulant abondamment sur mes joues. Puis je n'ai plus rien ressenti, un vide a envahi mon esprit, mon cœur. Mon téléphone a sonné plusieurs fois mais je n'ai jamais répondu à ces appels, à tes appels Mahé. J'ai continué ma route comme si il ne s'était rien passé.
Je suis rentré chez moi j'ai mangé dans le salon, je suis aller faire mes devoirs puis j'ai appelé Manar pour l'avertir que nous avions rompu. A ce moment là, je sais que Manar se douter de quelque chose. Elle a eu peur pour moi mais je n'ai pas pleuré, aucune émotions n'est sorti. Je suis parti me doucher puis me coucher. Jamais je n'aurais pensé autant aimer cette sensation de ne plus rien ressentir pour personnes. Parfois encore aujourd'hui, cette sensation de ne plus rien ressentir, me manque... Je sais que ce n'ai pas bien, qu'il ne faut pas que je retombe dans ce cercle vicieux mais parfois il est préférable de fuir, de ne plus rien ressentir que d'affronter une douleur aussi brutale.
J'avais donc enfin cette possibilité de vivre calmement, de ne plus me soucier de rien.

Durant cette période, je ne ressentais vraiment plus rien. C'est horrible de dire ça mais si un proche de ma famille était mort devant moi, je n'aurais pas versé une seule larme, je n'aurais rien éprouvé. Je n'avais plus d'empathie pour personne, je n'avais plus de passion, je n'aimais plus rien, je n'avais plus de rêve. Tous étaient fade, sombre, sans une moindre once de beauté, de gaité. Pourtant, j'ai réussi jusqu'au lycée à vivre comme cela. J'ai compris qu'à ce moment-là de quoi je souffrais, cette maladie n'est pas rare mais difficile à comprendre et à diagnostiquer. Elle apparaît sous différentes formes, à n'importe quel moment et de différentes manières, cette maladie est : la dépression.

Au début, je ne l'avais pas remarqué. Elle me permettais d'être moi sans émotions. Puis, comme tout le monde parfois des disputes éclatent mais je n'arrivais pas à les comprendre, à interagir correctement. Au lieu de ça, sans le vouloir, je dénigrer et rabaisser les personnes qui oser sans prendre à moi. Cela m'a fait perdre au fil des ans beaucoup d'amis. Pourtant lorsqu'on me demandais de « qui est tu amoureuse ? » je répondais par automatisme de Mahé jusqu'à la fin de 3 eme. Durant toute cette année de 3 eme, je n'arrêtais pas de le critiquer et en même temps je pensais vouloir retourner avec lui. J'étais persuadé de l'aimer encore même si mon cœur ne battait pas pour lui. J'avais l'impression que ce n'était que mon imagination, je ne pouvais pas ne plus l'aimer après tous ce que j'avais enduré.
En réalité, je pense avoir été amoureuse de lui, jusqu'en fin de 4 ème, jusqu'à la fin du dernier jours de cette année scolaire où on a joué avec la classe au loup garou (jeux de société, partie interactive). Là où on c'est regardé droit dans les yeux. J'ai longtemps pensé que cela avait relancé des sentiments envers lui mais au contraire, cela a mis fin à notre relation.

Longtemps mais amis m'avais répété que je l'aimer encore ou que je le haïssais mais comme la barrière entre l'amour et la haine est subtile, ils étaient persuadés de cela. Pour ma part, je savais que je ne pouvais pas le haïr et l'aimer en même temps cela m'était inenvisageable. Je ne peux aimer une personne et la détester par la suite, cela est pour moi incompréhensible. Tous amour compte et comptera pour toujours dans mon cœur malgré les horreurs que cette personne peut faire, peut me faire
Alors j'étais perdu je savais que l'émotion que j'éprouvais ne pouvais être de l'amour ni de la haine et en même temps je ne pouvais mettre de mot sur ce sentiment.

Ainsi, alors que j'était en sport une fille, Léa, m'a fait comprendre que je ne l'aimais pas. Au contraire, j'éprouvais de la pitié.

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Ma vie, mon histoire.. [Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant