Je vais vous raconter ma vie, mes pensées, mes sentiments tout ce qui me passe par la tête.
Il est strictement interdit de juger !
J'espère que ceux de mon entourage ne m'en voudront pas trop...
Rompre avec quelqu'un peut être une étape décisive pour nous, dans notre vie personnelle, mais également dans notre avenir intime comme professionnel.
Les personnes ne se rendent pas forcément compte de la douleur, des conséquences, des sentiments de celui qui rompt et de celui qui se fait plaquer. On m'a tout le temps dit : « Ne t'inquiète pas ça va te passer avec le temps ! » Seulement, le temps passe et je n'en vois pas la fin.
Lorsque tu subis ta vrai première rupture, toutes les personnes qui ont surmonté sa, savent qu'en réalité la souffrance, les souvenirs tout restera gravé dans ta mémoire comme dans ton cœur. Tu auras beau te mettre avec quelqu'un d'autre, repartir à zéro et tout reconstruire; cela ne changera rien face à la peine que ton cœur a ressentie. Une seule photo de lui, l'évocation de son prénom, un regard de sa part et tes émotions refont surface comme si tu revis cette période en boucle.
Je ne dis en aucun cas que tu es toujours amoureux ou amoureuse de cette personne. Je ne le suggérerais jamais car je sais que ce n'ait pas le cas. En revanche, je sais combien le sentiment que tu éprouves en le voyant peut-être fort. Cela peut aller de la colère à la haine ou encore de la tristesse au dégoût le plus profond (conduisant peut-être à une indifférence, comme dans mon cas).
Lorsqu'on regarde dans un dictionnaire la définition de rupture à aucun moment il n'évoque les conséquences que cela peut engendrer. On se dit que c'est un mot comme un autre et que lorsque l'autre ou, l'on va rompre, on ne sera pas affecté. Mais c'est faux ! Ce n'est pas une décision à prendre à la légère même lorsqu'on est enfant. À tout âge, chaque relation est importante car chacune d'elles a une morale, un atout, une leçon à nous donner. Ce qui nous conduira, normalement, à un avenir plus stable et positif, nous évitant parfois de refaire la ou les mêmes erreurs.
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Le lendemain matin, après avoir longuement réfléchi toute la nuit, je n'étais toujours pas arrivé à une conclusion. Je cherchais désespérément à savoir les sentiments de mon cœur à travers toute cette angoisse. Les mains tremblantes, sans avoir déjeuné, je m'étais rendu à l'arrêt de car. Anais m'ayant rejoint pour discuter sur le choix que j'avais pris, fut déçu au début que je ne sache point la réponse à ma question. Alors elle me posa différentes questions ce qui aboutit, d'après notre jugement, à une rupture. Venait donc ensuite la question dû, comment l'annoncer.
Au début, je m'étais dit que j'irais le voir en face pour lui dire, seulement j'avais trop peur avec ce qui s'était passé hier (le bisou malaise) et également le fait qu'il vienne me voir chaque matin en m'embrassant. Devrais-je lui dire avant et lui foutre un gros stop ? Ou après qu'il m'ait embrassé alors que je ne voulais pas ? Je me disais que les deux situations lui feraient du mal, en plus de me mettre dans l'embarras. Franchement, se prendre un gros stop ou embrasser la personne avant de se faire plaquer, c'est sérieusement humiliant et douloureux.
Mon stress me poussant à raconter mes peurs à Anais, elle me proposa de lui envoyer un message de ma part. Alors, comme une lâche, j'ai accepté. Malgré toutes les excuses du monde il n'y a rien de plus lâche que de rompre par message, surtout si c'est en passant par une amie. J'aurais pu tout simplement l'appeler et lui dire au téléphone ou lui envoyer un message le prévenant d'une discussion sérieuse, mais non. À notre âge tout est stressant et semble aller trop vite, donc cela m'a semblé être la meilleure solution. Aujourd'hui, je m'en excuse et j'assume totalement d'avoir fait le mauvais choix, malgré ce qu'il a pu faire par la suite...
Arrivé au collège, je ne faisais pas la fière, même si un gros poids c'était enlever de moi et que je me sentais libre, j'avais quand même du respect envers lui. Je faisais profil bas dès que je le voyais, en cours j'évitais de croiser son regard. Ce n'était certainement pas la bonne solution maintenant que j'y repense. On aurait dit que je me foutais de lui, que je n'avais jamais ressenti de sentiments envers lui. Pour ma part, en prenant du recul, on aurait dit que je le rabaissais même si mes amies m'avaient affirmé que non, et que c'était mieux si je n'interagissais pas avec lui, afin qu'il tourne la page rapidement. Seulement voilà, en suivant leurs conseils, lorsque Ylann est venue me voir afin de savoir si tout cela étais vrai et si je voulais au moins discuter avec Mahé afin de lui donner des explications, j'ai refusé. Mon comportement était tellement stupide à ce moment-là, vous imaginez même pas à quel point je suis énervé contre mon moi du passé. Certes c'est mon droit de ne pas vouloir donner d'explication, mais si j'avais été à sa place j'en aurais voulu puis surtout je me dis que peut-être cela aurait pu éviter ce qui a suivi...
Du coup, le reste de la journée plusieurs personnes sont venus me voir pour savoir si j'avais réellement rompu avec lui. Ce qui m'a franchement surpris après toutes les insultes que je m'étais prise lorsqu'on était en couple, comme : « Tu es vraiment en couple avec Mahé, mais il est vachement trop beau par rapport à toi ? » ou « Sérieux pourquoi il s'est mis en couple avec toi, t'es laide, comment t'a fait ? » ou encore « J'en suis sur votre couple va pas durer, tu vaux un 2/10 alors que lui c'est un 9/10. » bref j'en passe des vertes et des pas mûrs. Je ne lui ai jamais dit cette partie-là, parce que j'essayais de passer autre et je me disais que je pouvais être fière de sortir avec lui, c'est également pour ça que je donner mon maximum lorsqu'on était en couple; jusqu'à ce qu'il commence à être trop jaloux. Là, quand les gens sont venus me répéter ce genre de phrase je m'en voulais de penser certaines fois « Alors prend ma place ». Je dirais pas que ceci a influé sur mon choix de rompre, au contraire toutes les difficultés que j'avais surmontées pour notre couple me pousser à rester avec lui. Ce n'est que l'absence d'avenir et ces sentiments trop forts envers moi qui ont fait pencher la balance. La peur d'aimer et d'être aimé. Je l'ai compris bien trop tard, mais c'était bel et bien ça.
Ainsi, après quelques cours lors des récrés, je restais avec mon deuxième groupe sans Anais, qui souhaitait toujours être avec les garçons. Deux premiers jours ont passé, rien ne changer vraiment, j'avais de la peine pour Mahé. Puis après, il sait montrer super-joyeux comme si tous ces soi-disant forts sentiments étaient partis en un claquement de doigts. Je me suis alors sentis vexé et un peu humilié, me demander pas pourquoi je ne sais pas vraiment, mais j'avais l'impression qu'il c'était foutus de ma gueule. J'ai alors commencé une sorte de petite guerre contre lui, celle d'être la plus joyeuse d'entre nous deux. Je n'arrêtais jamais de sourire ou de rire afin de montrer mon bonheur. Je me rapprochais alors de beaucoup de garçons pour le rendre jaloux (je sais j'étais une garce) mais rien n'y changer jusqu'à ce que je sois troublé par l'un d'entre eux...
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Je me rend compte, en lisant mon journal intime du collège, qu'il y a plein de faits que je n'avais pas dit tel que celui des remarques désopilantes envers moi lorsque je sortais avec Mahé. Alors j'essaye de les rajouter au fur et à mesure mais j'ai peur de vous perdre. Du coup, la prochaine fois je les rajouterai dans cette partie-là ou alors je réécrirais le chapitre (si c'est important). Bref, sinon je pensais écrire au moins jusqu'au harcèlement mais apparemment mon cher trouble-fête va avoir son chapitre à lui tout seul. ;-)
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