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Désolé pour l'attente ❤️.
Ps : C'est moi qui est corriger mon chapitre et les fautes et moi sa fait deux alors soyez indulgents s'il vous plaît.

Et je vois que la quote de popularité a littéralement baissée pour nos deux personnages principaux, surtout pour Gallien. Mais ne vous inquiétez pas, bien que se chapitre soit un peu court les évènements qui vont suivre dans les prochains vous permettront de comprendre notre personnage masculin. Et qui sait peut-être de lui redonné une autre chance.

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« Je m'abandonnai dans un sommeil profond. »

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7 heures 00, Pauline.

En me réveillant ce matin, j'eus l'agréable surprise de retrouver mon étendoir complètement retourné, mes vêtements fraîchement sortis de la machine, éparpillés sur ma terrasse. Il allait sérieusement falloir que je pense à m'en acheter un nouveau, plus solide, où je pourrais étaler mes habits tranquillement, sans risquer d'en perdre la moitié sous l'effet d'un misérable coup de vent. La bonne nouvelle était qu'aucun de mes sous-vêtements ne manquaient à l'appel. Mes voisins n'auront au moins pas à retrouver des éléments intimes de ma garde-robe sur leur balcon.

Un léger sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je m'accoudai aux rambardes en fer. Il m'était facile d'imaginer la tête de madame Steinfeld, ma voisine du bas, qui n'aurait sûrement plus beaucoup de temps à vivre lorsqu'elle découvrirait l'une de mes petites culottes pendant son petit-déjeuner en plein air. Elle me taperait un scandale et son petit-fils, lui, serait l'homme le plus heureux de la terre.

Je les entendais souvent se chamailler pour des futilités, allant du café que madame Steinfeld ne trouvait pas à son goût au ménage qu'elle ne trouvait pas assez régulier. Elle aimait contrôler la vie du jeune homme et adorait tout autant râler pour un rien, au beau plaisir de mes oreilles. Heureusement qu'elle n'avait pas vu le Vampire Suprême grimper, ou je ne sais quoi, jusqu'à mon balcon pour s'introduire chez moi. Une crise cardiaque l'aurait sûrement emporté.

Ma tête vint se poser sur mon bras gauche ; ma bonne humeur matinale venait de disparaître rien qu'à l'évocation d'une seule personne : l'homme qui tourmentait mes pensées et l'ensemble de ma vie depuis un petit moment. Mon visage arbora une moue boudeuse alors que mes yeux se posaient sur les jolies marques que j'avais sur les doigts. Elles ne me faisaient plus vraiment mal, seule leur couleur violacée restait présente.

Je lui en voulais, il n'y avait aucun doute là-dessus. Cette punition n'avait été rien d'autre qu'une humiliation qu'il avait sûrement pris plaisir à m'infliger. Il avait pris le dessus sur moi et, je ne sais pas pourquoi mais, je ne m'y étais pas opposé. J'avais une nouvelle fois été impuissante, incapable de pouvoir esquisser le moindre mouvement, sauf ceux qu'il m'ordonnait, et incapable de riposter ou même de me révolter, car je savais que cela ne ferait qu'aggraver les choses.

Mes mains se baladèrent à contre vent, coupant son souffle presque hivernal. Tout était aller tellement vite. À peine quelques minutes avant, nous nous embrassions passionnément sur mon lit. Il eut suffi d'un geste de ma part pour que je me retrouve de nouveau sur ce lit, les yeux emplis de larmes. Je n'avais pourtant rien fait de mal, si ce n'est m'inquiéter pour lui.

Bon, tu comptes pleurer sur ton sort encore longtemps ?

Sérieusement, pas maintenant.

The Big Bad Vampire [BP] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant