Chapitre 4

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- Ohé pourquoi Élise est ici ? C'est une personne influente ou pas ?

Un petit sourire commence à être visible sur son visage. Le genre de sourire qu'un enfant a quand il sait quelque chose d'interdit.

- Tu ne sais vraiment pas qui nous sommes ?

- Bah... Nan. Pourquoi je devrais ?

Et là je ne sais pas pourquoi elle commence à doucement ricaner, puis à rigoler de bon coeur, faisant interrompre par la même occasion Élise qui était entrain de prononcer son discours.

- Putain la honte...

- Toi tu es quelqu'un de spéciale, je le sens. Veux tu savoir qui nous sommes où tu préfères rester dans l'ignorance ?

- Savoir qui vous êtes ne changera pas ma vision de vous. Si vous êtes des pestes, célébrité ou pas ça ne changera rien pour moi, vous resterez des personnes à éviter. Néanmoins, si tu le désires tu peux me le dire. J'irai pas sur internet chercher vos tête pour savoir vous êtes qui en tout cas. Même si je sais qui est Élise maintenant.

Elle attend avec impatience ma réponse qui n'est finalement pas si crucial que ça.

- C'est la PDG de cette maison d'édition. Je ne sais pas qui elle est comme genre de personne, mais je préfère apprendre à connaître quelqu'un en la côtoyant plutôt que par des " On dit". Chaque célébrités traîne des casseroles derrière elle, malheureusement c'est ainsi. Mais ses casseroles ne définissent pas qui nous sommes fondamentalement. C'est ma vision des choses et je pense pas que cela soit compréhensible.

- Je crois savoir ce que tu veux dire. Je dois te laisser une personne à l'air de vouloir me parler. J'espère que l'ont se reverra un jour Alice.

Et elle partie rejoindre cette personne à l'autre bout de la réception. Ce qui m'ettone c'est que je ne vois plus Élise. Elle était encore sur la scène il y à même pas cinq minutes.

Plus je la vois et plus je la trouve belle. La nature n'est décidément pas aussi généreuse avec d'autre personne, genre moi. Je crois que mon mal de tête commence à me faire dire et penser n'importe quoi.

Je décide d'aller au toilette afin de m'isoler un peu de tout ce monde. Sauf qu'avec ma chance habituelle je tombe sur des gémissements venant du dernier toilette. Je ne supporte pas d'entendre les ébats d'autre personne.

- Prenez une putain de chambre d'hôtel au mieux de faire vos animaux en rut.

Je sais bien que cela ne va rien changer mais ca fait du bien de le dire. Cela a eu le mérite de les faire arrêter, à moins qu'elles avaient déjà fini ?

Je sentis mon portable vibrer dans la poche de mon gilet, signe d'un appel entrant.

- Si c'est encore un démarcheur je le tue...

Heureusement ce soir je n'aurais pas à tuer quelqu'un. Ce n'est que l'autre qui me sers de meilleur ami...

- Tu as fais quoi comme connerie ce coup-ci Léon ?

- Parle Français s'il te plait, ton accent est deguelasse. Et tu es en haut parleur là nan ?

- Merci Léon. Et oui j'ai mal à la tête, plus ta voix est loin de moi mieux je me porte. Ne t'en fait pas il n'y a personne qui écoute, il y a juste deux animaux en rut dans un toilette. Que me veux tu alors ?

- Je suis de passage à New York pour des affaires...

- Et tu as besoin de moi pour te protéger au cas où ?

- Pas me protéger, te permettre de te défouler sur des personnes travaillant pour le responsable de l'état de ta jambe gauche.

- Tu sais toujours me convaincre. Très bien, ça me donne une occasion de te voir. Mais je n'attaque pas de personne innocente je te préviens. Au sinon Josh est au courant de ta visite éclaire ici ?

- Josh est contre la violence, je vais certainement pas le prévenir que je suis ici pour éliminer la concurrence.

- Éliminer la concurrence ?

- Un des sbires de la concurrence à cru bon de doubler à la fois ma personne ainsi que son boss. J'ai eu l'autorisation de le tuer.

- Je vois, viens me chercher devant la maison d'édition Anderson, avec le nécessaire pour pas me faire reconnaître.

- J'y suis dans deux minutes.

- Ok je vais t'attendre devant. Je me changerais dans une ruelle.

Je raccroche aussitôt la conversation fini et je fille rejoindre Léon. Espérons que ça ne dégénère pas trop.

PDV ÉLISE

- Prenez une putain de chambre d'hôtel au mieux de faire vos animaux en rut.

Alors que j'était en plein acte avec une de ses femmes en quête d'aventure d'un soir, une fille visiblement pas contente d'entendre nos ébats nous le fait savoir. Là n'est pas le problème. Le problème est que cette fille c'est Alice. Qu'est ce qu'elle fiche ici... J'avoue que cette fille m'intrigue. Habituellement les personnes que je croise me reconnaisse et me juge par rapport à la réputation que j'ai.

Maudit magazine people.

Mais elle, elle c'est comporter comme si j'était une personne lambda. Cela faisait longtemps. Et on va pas se le cacher, elle a un certain charme. Je ne serais pas mettre de mot dessus, je ne l'ai vu que ce midi, mais elle m'intéresse.

Alors que ma partenaire aller répliquer par rapport à sa phrase précédemment prononcer, je lui met la main sur sa bouche afin qu'elle ne l'ouvre pas.

Et puis elle reçu un appel. J'aurais bien voulu ne pas entendre la conversation au vu des termes utilisés. Si j'ai bien compris elle va se battre, et donc potentiellement se blesser. Je ne peux pas intervenir là dedans car je ne la connais pas, je n'ai rien à lui dire, mais je ne vais certainement pas la laisser se faire mal.

Dès qu'elle sort des toilettes je fonce retrouver Amélie et Jane. C'est Jane que je trouve en première, elle est accompagné d'Amélie. La chance me sourit on dirait.

- Jane, Amélie j'ai besoin de vous !

- Que veux tu soeurette, tu as besoin d'un doliprane ?

- Pas le temps de t'expliquer maintenant Jane, je te fais le topo en chemin. Amélie je présume que tu lui as déjà parlé d'Alice ?

- Pardon ?

Amélie et son habitude de faire sa commère auprès de ma grande soeur... J'ai des envies de meurtre parfois. Mais bon...

- Pour une fois ca m'arrange. Suivez moi, on risque de les perdres de vue.

- Mais on suit qui Élise ? me demande Jane à moitié paumé.

- La fille en robe rouge et le mec en tenue de motard.

Faite que cela ne dérape pas dangereusement...

Blabla

Je sais pas quoi dire, donc :

Plus sérieusement, le fait qu'Elise ne comprenne pas le français était un frein dans l'histoire pour moi, donc j'ai décider de changer cela.

Ma patronne est un tyranOù les histoires vivent. Découvrez maintenant