Chapitre 12

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- Je présume que je ne peux pas y échapper, alors autant commencer la torture. Posez vos questions.

- Pour être honnête j'en est une multitude à poser mais pour ce soir je vais me contenter de poser qu'une question.

Un roulement de tambour se fait entendre dans ma tête. Je prie pour qu'elle ne pose aucune question sur le tatouage. Je serais obliger de lui répondre vu que je l'ai dit mais après qu'elle aura sû sa signification, je pense pas qu'elle me reparlera de sitôt.

- Je vois que tu stresses pour la question à venir, c'est mignon. Mais tu n'as pas besoin de t'inquiéter. Je t'ai dit que je resterais raisonnable ce soir en ne posant qu'une question. Je voudrais savoir ce que tu déjeuner le matin, vu que je ne le sais pas.

Je suis soulagée intérieurement qu'elle ne me pose que cela comme question, bien qu'elle se moque clairement de moi au vu du ton qu'elle emploie pour son "c'est mignon" ainsi que le sourire digne d'un enfant faisant une blague. Mais je sais qu'un jour elle m'en posera d'autre des questions, je suis sûr qu'elle seront dirigées sur mon passé et je sais vraiment pas comment je pourrais les contourner.

Pour certains le passé est quelques choses de joyeux, de doux et agréable à se rappeler et à partager avec soit des membres de ce dit passé, soit avec d'autres personnes à qui on raconte des anecdotes gênantes, marrante ou remplit de bonheur. Malheureusement pour moi mon passé est plus tâché de sang, haine et violence que je ne l'aurais voulut. C'est un véritable boulet dans ma vie.

Néanmoins sans lui je ne serais pas la personne que je suis aujourd'hui, donc est il un véritable boulet ?

Aujourd'hui est mon premier jour au sein de l'immense entreprise d'Élise, et une chose est sûr : le bâtiment m'impressionne toujours autant. Je me dirigea vers la madame de l'accueil afin qu'elle m'indique où je dois me rendre et surtout ce que je dois faire, car Elise ne m'a rien dit. Elle m'informe qu'Elise m'attend dans son bureau. Et évidemment les ascenseurs sont bondés de monde donc je me tape je ne sais pas combien d'étage à pied, avant de finalement craquer et finir par prendre un ascenseur jusqu'au dernier étage.

Une fois arrivé au dernier étage, je me dirigea devant sa porte et y toqua. Le "Entrez" était si chaleureux que mes poils sont tous hérissés. J'hésite quelques secondes à le faire mais pour ne pas empirer son humeur je préfère obéir.

Je compris la raison de sa mauvaise humeur lorsque je pénétra la pièce. Une employée se faisait passer un savon, et c'était Lya qui plus est. Je comprenais pas tout mais une chose est sûre, elle était entrain de souffrir. Bien fait pour elle.

Après avoir fini de tuer Lya à coup de reproches, elle se rend enfin compte de ma présence. Elle change aussitôt son comportement, comme si elle zapper de chaine sur sa télévision.

- Bonjour Alice, me dit elle avec un sourire, prête pour le grand jour ? Suis moi je vais te montrer ton bureau.

Je préfère ne rien dire et agir comme si de rien n'était. Je la suis à travers l'étage et je me retrouve finalement devant une porte, qui se situe près de la porte d'escalier. Ça sera pratique pour partir en secret.

- Voici ton bureau, les dossiers dont tu as la charge sont déjà posés sur le bureau, installe toi et prend tes marques pour cette matinée. Je viendrai te chercher à ton bureau après manger, je dois rencontrer un imprimeur cette après midi, tu m'assisteras pour voir comment je travail.

Elle me déballe ça comme si elle disait bonjour. La Elise du boulot est-elle beaucoup différente par rapport à celle dans la vie privée ?

- D'accord merci.

Mon bureau est grand, beau, possède une belle vu... Mais putain qu'est ce que la décoration est moche! Du violet bordeau partout! De la moquette au sol... L'ancienne assistante devais avoir 70 ans, c'est pas possible autrement.

Décidant de faire abstraction à la décoration plus que limite, je m'installe sur ma chaise bureau et débute ma première journée de travail.

La pause repas de midi arriva plus vite que je ne le pensais. Je me rend compte que le travaille que j'occupe n'est pas de tout repos. Et pourtant, pour l'instant, je n'ai fait que trier les dossiers par rapport aux différentes sections, le degrés d'urgence... Je trouve mon rôle assez vague car je gère l'emploie du temps d'Élise mais aussi ses communications avec les pays étrangers, je fait le google traduction ambulant... De ce que j'ai pu constater ce matin. Je demanderai plus de précisions cette après midi.

Je decide, pour mon tout premier repas de tester la cafétéria. Je la trouve finalement au bout de 10 minutes... Je pensais mettre plus de temps pour être honnête.

Au menu du jour : Pâtes, harricot vert et steak haché. Bon bah les haricots vert finiront à la poubelle... Je hais les haricots vert, au même titre que les épinards. Une vrai gosse je sais.

La cafétéria était rempli de monde, si bien qu'il m'a était difficile de trouver de la place pour m'installer toute seule.

Ayant fini mon repas, je me rend à la poubelle afin de jeter mes déchets et mes haricots vert quand soudain quelqu'un me percuta :

- Mon tee shirt putain !

Si c'était de l'eau ça irai, mais nan il fallait qur cela soit du café. Adieu le tee shirt... En plus de ne pas s'excuser ou quoique ce soit elle se permet de machouiller son chewing gum comme une vache mangeant de l'herbe. Elle m'enerve...

Il faut me calmer, c'est mon premier jour.

- Oh ça va t'as juste à le mettre à la machine à laver, ça partira.

Avale ton chewing-gum pour voir s'il sortira de ta bouche quand je t'aurais giflé. Heureusement pour moi elle ne reste pas planter en face de moi, car un de ses collègues lui rappelle qu'ils ne sont pas en retard.

Salope

Ne m'attardant pas dans la cafétéria, je me dirigea dans mon bureau afin d'aller chercher mon tee shirt de rechange. Je suis toujours prévoyante à cause de Lya et ses coups de pute.

Vulgaire vous dites ? Réalité je vous réponds.

Alors que je venais d'enlever mon tee shirt, quelqu'un rentra dans le bureau  sans toquer. Et cette personne se nomme Elise. Lorsqu'elle remarqua ma tenue, elle détourna aussitôt le regard, mais je pû voir le début de rougeur qui gagna ses joues...

- Il faut toquer avant de rentrer madame Anderson vous savez ? Je sais que vous aimez bien mon tatouage mais quand même.

Je sais que je suis légèrement sadique avec elle mais honnêtement vu sa tête... J'était obligé.

- Ex... Excuse moi...

La gêne doit être beaucoup présente en elle vu le début de rougeur ainsi que le bégaiement qu'elle affiche. Décidant de ne pas être trop méchante en elle je décide de lui sauver la mise en bifurquant de sujet.

- Je présume que c'est l'heure ?

- Effectivement, me repondit elle avec un sourir, tu veux bien me suivre?

Blabla

Aujourd'hui encore mon pauvre cerveau est vide de blague nul à faire... tristesse

ps : Kuro-Ru merci pour le chapitre bonus je vais le savourer :D

Ma patronne est un tyranOù les histoires vivent. Découvrez maintenant