Chapitre 17

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- Libération !

Enfin les pieds sur le sol. Cela fait un bien fou de plus être dans les aires . J'ai cru que j'allais décéder dans cette avion de malheurs, même si j'ai fini par m'endormir sur Élise. Enfin ça c'était jusqu'à ce que la voix dans le haut parleur nous demande de nous attacher. Dommage j'était bien sur elle.

Bien que je me trouve sur la terre ferme je me sens légèrement mal. Et pour arranger cela Élise et moi avons eu droit à la fouille des valises de la part des douaniers. La malchance est mon âme sœur en ce moment. Me faire palper par une inconnue n'était vraiment pas excitant, surtout au vu l'état où j'étais. Je me sentais nauséeuse et j'était légèrement dans les vapes. Vivement qu'on arrive à l'hôtel que je puisse me reposer. Le pire est de savoir combien de temps va durer cette état, car on ne peut pas espérer que cela passe avant. Dans mon cas je sais que j'en ai au moins pour la journée, voire même une partie de la soirée. Super... 

Une heure après être sortie de l'avion, nous pouvons enfin sortir de ce fichu aéroport. Au vu de mon état, Elise préfère qu'on se rendent directement à l'hôtel afin qu'on puisse se reposer et se remettre du voyage ainsi que du décalage horaire, et intérieurement je la bénie.

Arrivé à l'hôtel après 2 heures de galère à cause des bouchons, Élise se rend à la réception afin d'avoir les clé de la chambre qu'elle avait réservé. Pourquoi me demander de tout réserver si c'est pour finalement tout changer une semaine après. J'avais prit une chambre avec deux lits simple mais madame a décider de prendre un lit double car je site " c'est plus économique". Je n'y croit pas une seconde. Je me demande ce qu'elle a derrière la tête... 

Aussitôt rentré dans la chambre, je me jette sur le lit pour tester la literie. J'aurais préféré finir ma sieste sur ce lit plutôt que sur la banquette arrière du taxi mais bon maintenant j'ai un lit je vais pas me plaindre. 
Élise est dépité de mon comportement enfantin, mais rigole tout de même de me voir me jeter dessus tel un morse. En regardant la chambre de plus près, je repensa à une émission que je regardais quand j'était en France.

- Dit voir Élise,  est ce qu'aux USA il existe une émission où les hôteliers s'invite entre eux pour ce juger ?

- Je sais pas... Je ne regarde pas ce genre de programme, et je n'est généralement pas le temps pour regarder. Mais je présume que cela doit exister pourquoi ?

- En France il y a une émission de télévision qui s'appelle " Bienvenu chez nous" et l'une de ses variantes c'est "bienvenue à l'hôtel". Ça te dit de faire croire qu'on participe à l'émission, genre entre nous deux. Tu verras c'est marrant.

- Es tu sérieuse? 

- Oui. J'ai toujours voulu faire ça pour voir ce que cela fait de critiquer comme le font certains.

- On verra ça demain. Il se fait tard. On devrait aller manger maintenant, comme ça je t'explique ce qu'on va faire demain, on est venu pour le travail n'oublie ... Excuse moi je doit prendre l'appel.

- Prend ton temps...

Je sais bien qu'elle me rappelle gentillement qu'on est là pour le travail et non pas en touriste mais je sais très biens que demain on aura pas le temps. En plus si ça se trouve une femme de ménage va passer et il y aura plus rien... Vu la tête du réceptionniste à l'entrée, notre arrivée n'était pas prévu aussitôt.
Alors j'ai décidé de commencer sans elle. Je sais que même si elle fait l'indifférente aujourd'hui, elle sera curieuse, et sera même tenter participer avec moi. Enfin dans mes rêves... Et puis cela me permet aussi de ne pas ressentir mon état. 
Je décide tout d'abord de regarder si il a de la poussière. Je vérifie partout mais rien de rien, pas de tâche au sol ou aux rideaux, quedalle.

- C'est pas vrai! il peut pas y avoir un petit défaut histoire que je puisse imiter les candidats quand il trouve quelques chose... Cet hôtel craint franchement.

- Tu choisiras l'hôtel la prochaine fois alors si celui là craint.

Sa voix venant de derrière ma fait peur. Je pensais qu'elle était toujours au téléphone.

- Depuis quand tu me regardes galérer ?

- Je dirais depuis 5 minutes. D'ailleurs c'était marrant de te voir galérer à regarder au dessus du cadre...

Putain la honte... Encore un exploit à accrocher à mon mur de la honte imaginaire.

-Sérieusement des gens font ça à la télévision... Il manquerait plus qu'il vérifie les brosses à récurer aux toilettes...

- Bah... en fait il le font pour la plupart.

Je croit que j'ai perdu la Elise du boulot.

- Décidément vous les Français...

Je croit que j'ai perdu la Elise du boulot. Elle n'a pas même pu finir sa phrase tellement elle rigolait. Après l'avoir calmé comme j'ai pu, on se dirigea vers le restaurant de l'hôtel. Et vu les prix sur la carte ça à intérêt à être bon et nourrissant.

- Je sais pas combien il a d'étoile cette hôtel, mais une chose est sûr, il à minimum 2 étoiles vu les prix sur la carte.

- Disons que si tu multiplie le nombre d'étoile par deux tu auras sont standing.

À ouai elle plaisante pas quand elle se déplace en voyage d'affaire.

Le repas que nous avons manger était super bon, même si il n'avait pas grand chose dans l'assiette il faut bien se l'avouer. Après cela, nous sommes retourner dans notre chambre. Nous avons prit chacune une douche, même si cela n'était pas pratique dans une baignoire. J'ai bien faillit me retrouver la tête enfoncé dans le carrelage en sortant de la baignoire... Après avoir parler de notre journée de demain, nous nous sommes posé sur le canapé afin de pouvoir regarder un film en VOD, me demandez pas le nom je n'en absolument rien.

Alors qu'Elise s'était couché dans le lit après avoir somnolé une partie du film sur mon épaule, je décide sortir pour aller chercher une supérette ouverte à cette heure, car j'ai faim et le sommeil tarde à venir. Heureusement pour moi il y en à une d'ouverte à proximité de l'hôtel, et j'ai pu acheter une réserve de bonbon et de gâteau. Les menus dans cette hôtel sont trop light pour une personne comme moi.

En rentrant dans la chambre, je découvrit une Élise parfaitement réveillée qui avait l'air paniquée.

- Tu étais où Alice? Je me suis inquiété quand je t'ais pas vu dans la chambre. Tu aurais pu laisser un mot pour prévenir.

Dans sa voix on pouvais y sentir de la colère et de l'inquiétude. Pour la colère je comprend mais l'inquiétude non.

- Je laisserai un mot la prochaine fois. Ne t'inquiète pas.

- Si justement je m'inquiète. Le soir à Paris il y a moins de sécurité. Les agresseurs attendent que les clients de l'hôtel sortent pour les agresser dans une rue moins passante. Pourquoi es tu sortie ?

- Je sais me défendre ne t'en fait pas, tu peux te rendormir. Et je suis sorti car j'ai faim. Alors j'ai acheté à manger. Vu la proportion des plats ici je risque d'avoir faim.

- Qu'est ce que je t'avais dit...

- Ouai ouai ça va j'avais tord. Je pensais que leur plat était un peu plus gros que ça vu leur prix.

Après lui avoir souhaité bonne nuit je suis retourné sur le canapé, devant la télévision et j'ai fini ma soirée devant des vieux épisodes de caméra café en mangeant un quart d'un paquet de granola, jusqu'à 3 heures du matin.
Cette séries donne de bonnes idées de crasse à faire le jour où quelqu'un me fera chier au boulot... Je fini par m'endormir vers 3 heures du matin, avec le parquet de granola par terre près du canapé.

Finalement ça fatigue de faire la chieuse qui cherche la moindre poussière.


Blabla

Alors askip des gens attendez la suite avec impatience, et bah voila chose faite, maintenant je retourne dans ma grotte.

Ma patronne est un tyranOù les histoires vivent. Découvrez maintenant