PDV ELISE
Qu'est-ce que je viens de faire...
Voilà la phrase qui tourne en boucle dans ma tête depuis dix minutes. Comment un voyage que j'avais planifié pour qu'il soit idéal a pu tourner aussi mal en aussi peu de temps. J'avais prévu d'en apprendre plus sur elle grâce à la proximité et à son retour au source, mais on dirait que j'ai tout gâché. Je ne sais pas où elle se trouve actuellement, et cela m'inquiète davantage. J'ai tenté d'appeler ma sœur pour qu'elle me donne des conseils mais elle est actuellement occupée par une opération, et Amélie n'est pas disponible non plus pour je ne sais qu'elle raison. Il ne me reste plus qu'une option, et elle ne me plait pas énormément. Espérons qu'il répond à son téléphone ...
- Allô, le descendant d'Apollon à l'appareil j'écoute, si c'est pour me vendre vos régime minceur je n'en ai pas besoin !
- Je t'aurais bien proposé de maigrir au point de mourir mais je ne pense pas qu'Alice soit heureuse de cette situation.
- Oh Elise, que me vaut l'honneur de ton appel ?
- Je crois que j'ai fait une grosse bêtise Léon, et j'ai besoin de ton aide pour réparer ce que j'ai fait.
Dire cette phrase me fait vraiment mal au cœur, surtout à lui. Mais il faut parfois savoir demander de l'aide.
- Je vois, donne le nom de ton hôtel, j'y vais dès que j'ai fini ce que j'ai à faire. Je préfère parler en face à face dans ses situations, et non je ne vais pas te casser la gueule qu'importe ce que tu as fait, Al ne me le pardonnerais pas.
Alors que j'allais répondre, j'entends au loin une voix d'homme suppliant de l'aide, puis des hurlements, comme s'il était... torturé ?
- Je suis à l'hôtel près du restaurant italien que Alice aimait bien aller lors de vos anniversaires. Et pourquoi j'entends un homme crier à l'aide et de douleur en fond sonore lorsque tu parles Léon ?
- Je vois, j'y serais dans vingt minutes, t'as le temps de prendre une douche comme ça. Et je suis désolé du fond sonore, j'étais en pleine partie de torture sur un jeu. A tout de suite Elise. Et il raccrocha sans plus de cérémonie.
Je me demande c'est quelle jeu qui propose de torturer de vrai être humain vivant... Enfin presque vivant.
Habituellement la douche est un moyen de me détendre et de vider ma tête, mais aujourd'hui c'est différent. Une personne hante mes pensés, une petite française très sympathique et magnifique... Depuis quand a t'elle prit une place importante dans ma vie ?
- J'ai failli t'attendre Léon.
- J'ai deux minutes de retard ma chère, et si je suis ici c'est pour te rendre service, et j'ai fait l'effort de me déplacer jusqu'ici je te rappelle.
Aussitôt sa tirade fini, il inspecta la chambre avec un regard curieux, comme une vache regardant un train passé. Après avoir inspecté la chambre quinze secondes, il lança un simple "Jolie chambre d'hôtel au passage, t'as bon goût".
- Bien, que s'est-il passé pour qu'Alice ne soit pas ici, sachant que tu te prépares à inaugurer un nouveau bâtiment ?
- Comment le sais-tu ? Elle t'en a parlé ?
- L'observation tout simplement, maintenant explique.
Je remarque que son regard change aussitôt, passant du mode rigolade au mode sérieux. Je lui explique donc le déroulement de la journée ainsi que notre dispute. Parfois il avait le sourire au lèvre, parfois il semblait plus triste mais pas une once de colère ne transperce sur son visage.
- Bien je vois la situation maintenant, et je peux te dire que tu as sacrément bien foirer, certains sujet sont sensible pour Al, notamment son passé. Mais heureusement pour toi elle t'apprécie énormément, elle t'a déjà pardonné de ce que tu as pu dire, et je suis sûr qu'elle s'en veut depuis qu'elle est parti de la façon dont elle t'as parlé. Je pense savoir où elle se trouve actuellement, laisse-moi passer un coup de téléphone vite fait, et si elle est là où je pense, il va falloir te changer, ce qui va être drôle si tu veux mon avis.
Justement je n'en veux pas de ton avis.
Apres avoir téléphoner à peine dix secondes, il me confirma qu'il savait où se trouvé Alice : dans la cité dans laquelle elle a longtemps vécu. Il m'annonce par la même occasion qu'on va devoir faire un tour dans un magasin de sport pour m'acheter un ensemble de survêtement car ma robe ne convient pas au dresscode de la cité, je cite " Dans le monde des riches vous avez une certaine tenu exigé, et bien dans la cité c'est la même chose, la norme c'est l'ensemble de survêtement ou habit du marché, surtout là où Al à grandi, ça peut paraître cliché mais c'est comme ça." C'est donc ainsi que je me retrouve dans un magasin de sport à devoir choisir un ensemble de survêtement, et à devoir les essayer en cabine. C'est un peu gênant car Léon reste devant afin que personne ne rentre, la séparation se limitant simplement à un rideau. Et comme par hasard il décide de me faire la conversation durant mes différents essayages.
- Tu sais Elise, Al n'a jamais eu la vie facile, et il lui est arriver de faire des choses qu'elle regrette aujourd'hui. Si elle ne veut pas parler de son passé c'est qu'elle a peur que tu la juge et que tu décide de ne plus lui parler, voir pire que tu la déteste. Ne lui en veut pas si elle ne te parle pas de son tatouage, il fait parti de son passé. Elle t'en parlera le jour ou elle se sentira pleinement capable, mais en attendant ne cherche pas a en savoir plus sur son elle du passé, mais plutôt sur la personne qu'elle est aujourd'hui.
- Pourquoi me dire tout cela ? Je pensais que tu ne m'aimais pas.
- C'est vrai qu'au début je me méfiais beaucoupde toi, au vu de ta réputation de coureuse de jupon. Mais j'ai vite vu que tun'es plus la personne décrite pas les tabloïds quand tu es avec Alice, saufpour le coté un peu froid, mais je pense que l'iceberg est en train de fondre, notamment au vu de ton comportement avec moi. Je dirais que ton coté froid est une protection pour éviter de t'attacher aux gens, tu as du subir une perte amoureuse ou sentimentale, mais bon cela ne me concerne pas.
- Comment tu sais tout ça ? Tu as fait des études de psychologie ?
- Disons que mon véritable métier m'oblige à avoir des informations sur les gens, et les plus précises possible. Tu veux en savoir plus, ou tu préfère ne pas savoir ?
- Sur ce coup je passe mon tour, et j'ai fini d'essayer les tenues. Finalement je vais prendre le classique Adidas noir.
- Très bien, plus qu'à payer et on se met en route !
Blabla
WP si tu continue à buger j'inscrit pas mon histoire au watty alors fait gaffe hein
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Ma patronne est un tyran
Novela JuvenilAlice vient d'arriver à New York après la fin de ses études. Elle y retrouve son ami Josh qui lui est partit quelque année auparavant. Alice, voulant vivre sans compter indéfiniment sur son ami cherche un boulot dans le milieu de l'édition. Lorsqu'e...