Chapitre 49

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•Réécriture•

Au final, en y pensant, Lucas me fait vraiment flipper. Il a une emprise quasiment totale sur moi, et même si je l'avouerai jamais, ça devient assez effrayant. C'est comme si il s'était incrusté dans ma tête...

Cette histoire de plan change me fait encore plus peur, parce que, même si je sais au fond de moi qu'il va m'utiliser pour l'aider, je sais pas pourquoi faire...

Allongée dans mon lit, je fixe mon plafond, encore, et continue à penser à ma vie partit en couille.

On toque à la porte, interrompant le coût de mon imagination. Je me redresse sur les coudes et fronce les sourcils. Il est quelle heure ?

Moi : Ouais ?

Mon père ouvre ma porte et hausse les épaules en me voyant.

Papa : Ça fait dix minutes que ton réveil a sonné et t'es toujours pas descendue, ça va ?
Moi : Dix minutes ? Sérieux ?
Papa : Ouais, sérieux. Vient manger, y'a des pains au chocolat.

Ma bouche forme un "o" alors que je me lève d'un coup pour sortir en trombe de ma chambre et dévaler l'escalier. Des pains au chocolat, enfin. Je crois que j'en ai rêvé.

J'arrive dans la cuisine et vois la boîte remplie de petit pains au chocolat. L'odeur des pâtisseries embaume la maison et un sourire se plaque sur mon visage alors que j'en prends un pour croquer dedans. Je prends alors la boîte et rejoins Isaac et Elena autour de la grande table à manger.

Elena : Esther, mariée aux pains au chocolat depuis l'Antiquité.
Isaac : Sérieux ?
Moi : Quoi, t'as bien quelque chose que t'adores manger. Moi c'est les pains au chocolat.

Je rigole et il me juge en souriant et en buvant son café. Lui il boit bien du café alors que c'est dégeulasse, et je le juge pas.

Elena : Ma mère adore manger Viet, et mon père sushis, alors niveau nourriture asiatique je suis au top.

On rigole et je me souviens de toutes les fois où on a mangé des sushis avec ses parents. Au moins une fois tout les mois minimum... ça m'étonne pas que je sois devenue obèse en y repensant.

Isaac : Moi j'aime bien la chantilly.

Je m'arrête de croquer mon pain au chocolat et tourne lentement ma tête vers lui en sentant qu'il prépare quelque chose, et lorsque j'ai à peine posé mes yeux sur lui, il m'asperge de chantilly et je me lève d'un coup pour m'écarter et essuyer ma face. Au putain. Elena s'en prend aussi plein la gueule sans avoir le temps de réagir et me rejoins.

Isaac se lève aussi, en riant tellement qu'il pleure, et s'approche dangereusement de nous alors j'attrape le bras d'Elena pour l'entraîner à l'étage.

Il se met à nous courser et on se sépare avec Elena, elle part à gauche, moi à droite. J'ai carrément prit mon pain au chocolat avec moi. En temps de guerre, je pouvais pas l'abandonner.
Isaac est partit à gauche alors je cours, dévale l'escalier et ouvre le frigo en vitesse pour prendre le ketchup et la mayonnaise. Putain faut qu'on arrête de faire ça tout le temps.

Quand je me retourne, je me prends de la chantilly en pleine face alors j'ouvre une des bouteilles au hasard et le vise. Il s'en va en courant et je le suis. Elena me rejoint et je lui donne le ketchup avant qu'on n'aille dans le salon sans faire de bruit. On se plaque contre le mur, l'escalier qui craque nous indique qu'Isaac descend, et lorsqu'il arrive à son tour dans le salon, on l'asperge de mayo et de ketchup.

Moi : Vengeance!
Elena : Tu l'as cherché.

On se Check avec la brune et je souris alors qu'Isaac est dégoûté.

l'hybride |TW|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant