l'hybride |TW|

Chapitre 42

•Réécriture•

Je m'assois par terre en soupirant et observe un peu l'intérieur de ce hangar vieux et presque en ruine. Il y a de vieilles tables, des étagères avec des vieux bouquins, des tubes à essaies, et même des espèces de... potions magiques...
Super, je suis en plein dans le monde de Harry Potter.

Le truc qui me titille, c'est le fait que j'ai pus ne pas reconnaître sa voix, ou même son odeur... c'est ce genre de personnes que je veux enterrer dans le fin fond de ma mémoire, je veux qu'il disparaissent de ma tête. Ce mec j'ai envie de lui cogner sa gueule d'ange contre le mur jusqu'à ce qu'il me supplice d'arrêter. En l'espace de quelques mois, il est devenu... quelqu'un d'autre, de plus mauvais encore, de plus sombre.

Lucas : Alors, une préférence particulière ?
Moi : Oui, j'aimerais bien ta tête plantée sur une pique.
Lucas : Oh, mais c'est que tu as de bien beaux projets. C'est plutôt ambitieux, mais t'as de bonnes idées. Par contre j'échangerais le fait que ce soit ma tête avec la tête de quelqu'un d'autre.
Moi : Va te faire foutre.
Lucas : Mais qui te dit que je pensais à toi, ma p'tite Esther ?

Je fronce les sourcils et relève les yeux vers lui, intriguée. Si c'est ni sa tête, ni ma tête, alors c'est la tête de quelqu'un qu'il a en ligne de mire... quelqu'un qu'on connaît tout les deux, je dirais.

Lucas : Quel bon sens ! Mais si ça te dérange pas, on y reviendra plus tard. J'ai d'autres projets qui attendent.
Moi : Pourquoi tu m'as sauvé pour me tuer ?
Lucas : Je crois que ça te regarde pas.
Moi : Et moi je crois que je vais t'arracher chaque membres un par un jusqu'à ce que tu me hurle d'arrêter.

Il hausse les épaules et m'ignore finalement pour se concentrer sur ses potions magiques.

Lucas : J'ai cru comprendre que tu sors d'un coma. Pas mal pour une débutante.
Moi : Tu serais surpris de voir ce que la débutante sait faire.
Lucas : Tu serais surprise de voir que je peux anticiper tous tes mouvements à l'avance.
Moi : C'est ça, bien sur. Laisse-moi partir, j'en ai marre d'entendre ta voix de psychopathe.
Lucas : Et dire qu'avant je t'aimais bien, t'étais une fille cool, drôle.

Je lève les yeux au ciel et repose mon regard sur lui qui continue à touiller ses potions, au calme.

Moi : Les gens changent, et ça a été plutôt bénéfique pour moi. Par contre, toi t'as clairement changé en un gros connard.
Lucas : Me cherche pas, tu vas vite me trouver.
Moi : Te gênes pas surtout, vas-y, défoule-toi.

Je souris d'un air provocateur, pour le pousser à me faire voir ce qu'il sait faire. Quitte à être ici avec ce fou, autant essayer d'en apprendre le plus possible.

Il stop toutes ses actions, se tourne lentement vers moi et souris d'un air tout aussi provocateur que moi, en avançant lentement dans ma direction. Quel cretin, il se donné des airs de tout puissant et le seul truc qu'il est capable de faire, c'est de parler pour rien dire.

Je le fixe en pensant tout cela, car je sais qu'il est capable de lire les pensées maintenant. Autant en profiter.

Il s'arrête enfin, ferme les yeux et prend un air concentré lorsque je sens que je me décolle du sol. Je finis par être éjectée jusqu'au fond du hangar, mon dos heurtant violemment le mur en tôle moisissant.

Je retombe or terre dans un tas de paille et grimace, en souriant amèrement.

Moi : Continue... fait-toi plaisir. C'est pas en me balançant contre un mur que tu vas te débarrasser de moi.
Lucas : T'as pas vraiment confiance en toi en faite. Tu te laisse battre comme une lâche. Pourtant t'es une battante. Prouve-le.
Moi : Oui, bien sûr, très pratique quand on a les mains attachés dans le dos avec un truc invisible. T'as de l'humour toi.
Lucas : Essaie pas de me faire croire que tu sais rien faire juste parce que tes mains sont attachées.