l'hybride |TW|

Chapitre 28

•Réécriture•

Ça toque et je fronce les sourcils. C'est quoi ce bordel, y'a personne d'autre qui était censé venir. Je me lève et marche vers la porte alors que les autres continuent de parler.

J'ouvre la porte et tombe sur Derek. Je hausse les sourcils en le reluquant. Qu'est-ce qu'il fait ici...

Moi : Derek. Qu'est-ce que tu veux ?
Papa : Esther, c'est qui ?
Moi : Euh, c'est... c'est Derek, en faite. Je règle ça, laisse-moi une seconde.

Je sors et referme la porte pour me retrouver sur le perron avec monsieur-je-m'en-fou-de-tes-problèmes.

Moi : Donc ?
Derek : En faite, c'est Isaac qui m'a appelé. Apparemment tu fais les présentations.
Moi : Oh nan.

Je prends une grande inspiration en fermant les yeux et en serrant les dents.

Moi : Tu bouges pas de là toi.

Je rentre de nouveau à l'intérieur et vais dans le salon, puis je pose mon regard sur Isaac et il fait comme s'il y était pour rien.

Moi : Toi. Je vais te frapper un jour. Tu vas pas comprendre.

Les autres se tournent vers moi en m'entendant et Isaac se contente de sourire en coin en mode « je m'en fou » alors que je m'empêche de lever mon majeur vers lui. Bref. Je retourne dehors et souffle, exaspérée.

Moi : Bah entre.

On entre et je l'arrête lorsqu'on est devant l'escalier, juste à côté de l'ouverture qui permet d'entrer au salon.

Moi : Si tu dis rien qu'une seule merde, j'te jette dehors et tu reviens plus jamais ici. Je rigole pas, c'est mon père qu'est là, pas un de vos potes bizarres.

Je lui laisse pas le temps de répondre et entre dans la pièce de vie pour retourner m'asseoir. Il suit et s'assoit au bout du canapé, à côté de Stiles.

Moi : Papa, voilà Derek. Je sais que quand vous vous êtes vu la première fois, c'était pas ouf, mais bon. On va dire que c'est réglé...
Derek : Enchanté.

Je vois bien que mon père est pas trop d'accord. Il l'aime pas. Il l'aimait déjà pas quand je lui ai parlé de Derek la première fois mais dehors qu'il est venu à la maison et que c'était la merde, bah il peut pas se le voir.

Moi : Bon, bah voilà quoi...
Papa : Esther, je peux te parler ?
Moi : Ouais, s'tu veux...

Il se lève et je l'imite alors qu'on s'arrête une fois arrivé dans la cuisine. Il se tourne vers moi et je lis dans son regard de l'incompréhension.

Papa : Qu'est-ce qu'il fout là lui ?
Moi : Bah, on fait les présentations...?

Je m'essaie à un sourire pour détendre l'atmosphère ainsi que pour mieux faire passer la chose.

Papa : Esther on en a déjà parlé, je vais pas le répéter. Je veux bien être cool mais je veux pas que tu traîne avec ce mec.
Moi : C'est bon, c'est pas un criminel...
Papa : J'vois que tu te souviens pas de c'que je t'ai dit. Il a été accusé de meurtre, le meurtre de sa propre sœur. Elle a été enterré à côté de sa maison.
Moi : Sauf qu'il est pas coupable.

Pourquoi je le défends là, c'est quoi ce bordel ? Je vais un peu trop loin là...

Papa : Arrête une seconde de le défendre alors que tu le connais pas et écoute-moi, tu arrêtes de voir cet homme. Tu traines avec qui tu veux, mais pas lui.
Moi : J'ai compris, ça va...
Papa : Je suis sérieux, je veux pas qu'il t'arrive une merde à cause de lui, il est juste fourré dans des trucs bizarres.
Moi : Quels genre de trucs bizarres ?
Papa : J'en sais rien, mais si tous le monde le dit, c'est qu'il doit y avoir une raison. C'est bien la dernière fois que tu le vois, et la dernière fois qu'il entre dans cette maison.
Moi : Ouais, si tu veux...