l'hybride |TW|

Chapitre 38

•Réécriture•

Moi : Malia, je t'ai promis, tu peux le dire où ils se battent quand même ?
Malia : Dans tes rêves, je te connais assez pour savoir que tu vas y aller.
Moi : Aller, je bougerais pas de la maison.
Malia : J'te crois pas.
Moi : Bon bah j'utiliserais mon odorat, et je les trouverais.
Malia : Donc tu vas aller les voir.

Je souffle et nous continuons de marcher je direction de la maison. Mon ventre gargouille.

Malia : En plus, à cause de l'éclipse, tu pourras pas utiliser tes sens.
Moi : Je suis aussi une Banshee j'te rappelle.
Malia : Aucun de nous ne pourras utiliser ses capacités, les banshees sont inclues.

Elle a pas tort, mais je préfère avoir raison. J'adore avoir raison, c'est une de mes raisons de vivre.

Malia : Tu sais même pas ce que c'est d'être une Banshee, tu contrôles pas du tout.
Moi : Bien sûr que si je sais ce que c'est.
Malia : Alors vas-y, explique-moi.

Elle me lance un regard de défis et je pince mes lèvres.

Moi : C'est quand... fin, j'veux dire, c'est pas hyper important non plus.
Malia : Donc tu sais pas.
Moi : Je m'en fou de savoir ce que c'est ou pas, c'est pas moi la Banshee du groupe. Ça me sert à rien d'être une Banshee, le seul truc que je peux faire, c'est avoir des visions inutiles. Je sais même pas pourquoi je suis une Banshee.

Un silence tombe et je soupire. C'est vrai quoi pourquoi je suis une Banshee ? Pourquoi je suis une coyote ? J'ai aucune réponse à ces deux questions. Scott a été mordu. Lydia aussi. Ils savent pourquoi eux. Pas moi.

Moi : Et on peut ajouter à ça que mes capacités à être une coyote pas dangereuse puisque je suis incapable de me contrôler.
Malia : C'est un détail Esther, le contrôle ça s'apprend.
Moi : C'est pas qu'un détail, parce que j'ai tué quelqu'un. Je sais pas m'arrêter, je contrôle rien.
Malia : Pourquoi alors quand on établie les plans tu veux toujours tuer l'ennemi et pas l'épargner mais l'arrêter ?
Moi : Parce que c'est des connards dangereux. Mais logiquement, j'ai plus mon mot à dire parce que je suis pareille qu'eux.
Malia : Dit pas n'importe quoi.

Nous sommes maintenant à seulement quelques mètre de la maison. Mon cœur se met à battre vite et fort contre ma poitrine. Je vais enfin revoir mon père. J'en ai des frissons tellement j'ai hâte.

On arrive rapidement devant la porte, et je reste bloquée une seconde. Et si il m'en voulait d'avoir tué quelqu'un ? Est-ce qu'il est au courant au moins ?

Ma main tremble lorsque j'actionne la poignée et que je pousse doucement la porte. J'entre en silence, laisse entrer Malia et referme la porte.

Mon père se tourne face à la porte immédiatement et, lorsque ses yeux se posent sur moi, un sourire étiré ses lèvres et il s'approche de moi d'un coup pour me prendre dans ses bras. Je le serre fort à mon tour, sans rien dire, mais en ressentant quelque chose de très fort. Je vais pleurer...

Moi : Je sais que je me rendais pas compte du temps qui passe mais je sais que tu m'as manqué quand même.
Papa : J'avais peur...

Nous restons dans les bras l'un de l'autre le temps d'une éternité puis je le lâche, recule d'un pas et présente Malia à mon père, comme ils se sont jamais rencontrés officiellement.

Moi : C'est pas que j'ai faim, mais un peu quand même.

Je rigole et mon père nous dit qu'il va commander un pizza alors, avec Malia, nous nous rendons dans le salon. Vanessa doit sûrement dormir, et Cassie, la question se pose même pas, elle est sous sa couette et elle dort comme un bébé.