VITALE.

.VI.

Les week-ends c'est les jours les plus court au monde c'est mzi. J'étais chez moi à ne rien faire, j'avais pas envie de sortir mais Agnès me faisait ces caprices. D'après elle sa fait déjà longtemps qu'elle n'a pas vu Zina, 1 mois pour être précis.

Aujourd'hui on est samedi et je sais qu'elle passe ses soirées du samedi au kfc. Aller on va pas se mentir, oui je la suis et je ne pourrais pas vous dire pourquoi car même moi je n'en sais rien.

Je me prépare donc puis je prépare Agnès et après ça on décale au kfc. Dans la voiture c'était pas vida loca niska a fond, non. C'était princesse Sofia et d'autre enroules comme ça. Arriver à destination j'enlève de suite ces horreurs qui criait dans mes oreilles et je sors de la voiture puis sort aussi Agnès.

Dès que j'ouvre la porte du grec j'aperçois tout de suite Zina assise à une table avec un gars en face d'elle. Elle rigolait et dansait comme une folle, ça me soule là on va pas tourner autour du cercle.

Je m'avance vers elle ma main dans celle d'Agnès et je me mets debout devant eux.

« Moi — bonsoir Zina

Zina gênée — bonsoir Yûnûs.. je, euh qu'est ce que tu fais ici ?

Moi — manger comme toi, enfin je vois que tu fais autre choses là. Tu me présentes pas ?

Zina — je.. attend Rachid. Je reviens..

Elle prend mon bras et me traîne jusqu'à l'extérieur du fast-food. Toujours accompagné d'Agnès je la suivais. Puis quand on est enfin seuls tous les trois je la plaque sur le mur.

Moi — t'es sérieuse toi ? C'est qui cte pédale hein ?

Zina se dégageant — mais tu es malade toi ! Lâche moi !

Moi — tu te calmes merde, c'est qui ce type Zina ?

Zina — MAIS LÂCHE MOI ! SA FAIT UN MOIS TU DISPARAIS ET TU REVIENS COMME UN ROI ET TU VEUX ME FAIRE TA CRISE DE JA-

Moi — EH EH ! Tu cris sur qui là ? T'as fumé toi crie encore plus fort vas-y

Zina — mais tu ve-

Moi — ferme là Zina. Je t'ai posé une question simple tu réponds

Zina hésitante — c'est mon copain..

Moi reculant — ton copain hein..

Je retourne à l'intérieur du fast-food et m'approche du mec et sans qu'il comprenne quelque chose je le pris par le col et je l'ai traîné jusqu'à l'extérieur. Arriver à la hauteur de Zina je le pousse à ses pieds.

Moi — ce truc c'est ton copain ?

Zina le regardant — ...

Moi — Agnès dans la voiture !

Agnès — papa je joue

Moi — DANS LA VOITURE J'AI DIT

Zina — NE LUI CRIT PAS DESSUS

Moi — tu cris sur qui toi ?

Je prends Agnès et la dépose dans la voiture en prenant soin de mettre ses chansons de fillettes puis je repars. Mais arriver à coter de Zina son « copain » n'était plus là

Moi rigolant — donc cte pédale s'est barrer et t'a laisser seul ici ?

Zina — ferme là, fait pas chier

Moi me stoppant — dans la voiture

Elle y va sans parler, je préfère. Y'a des moments où t'a juste envie de prendre ta voiture mettre une personne qui t'énerve sur la route et lui rouler dessus ce chien et ne pas faire marche arrière.

Je démarre la voiture et la dépose chez elle, personne n'a parler. Arrive devant son bâtiment elle descend mais avant je retiens sa main.

Moi — je te revois avec un seul mec, un seul Zina, je te jure que tu vas regretter de m'avoir connu.

Zina — n'importe quoi tes crises là, je ne te connais même pas en y réfléchissant.

Elle sort et part sans se retourner. Inutile de vous dire que j'ai bien maté son fessier, j'ai kiffer ça bien.
Puis je redémarre jusqu'à la maison de la grand-mère de ma fille, compliqué hein ? Je la dépose vite fait là-bas puis je me dirige chez Assane.

Je me gare sur son parking et j'entre sans sonner comme d'habitude. Quand il me voit entré il me suit du regard jusqu'à ce que je m'assois sur son fauteuil.

Moi — sympa tes lunettes, on dirait presque ton père

Assane rigolant — enflure ! Donc toi tu viens chez moi pour me mêler ?

Moi — ferme là. Je peux parler ou pas ?

Assane — confessions nocturnes, j'aime bien vas-y parle

Moi — zebe t'as vu la femelle du grec la dernière fois ?

Assane — celle qui t'a recalé là ?

Moi — ouais bah je l'ai revue, plusieurs fois même mais un soir quand j'allais chez elle pour récupérer Agnès, elle m'a soûlé et elle ne m'à plus revu pendant un mois mais moi je la suivais de partout, me dit pas que je fou je le sais déjà..

Assane posant ces mains sur ces genoux — hum oui continue

Moi rigolant — arrête ça j'ai l'impression de parler à un daron

Je lui raconte ce qu'il vient de se passer il y'a même pas une heure de cela. Puis il applaudit et me regarde.

Assane — t'as bien fait wesh ! Moi si j'avais une meuf que je kiffe en scred je la vois avec un mec je le marave le mec, je le roule dessus frère, tout ce que tu veux

Moi rigolant — mais toi t'es un ouf aussi c'est normal, en vrai je l'ai humilié wesh je regrette, après tout je n'ai pas à me mêler de sa vie.

Assane — si tu as agis comme ça y'a une raison, et je crois bien que cette raison c'est la jalousie khoya

Moi — jalousie ? Je la connais même pas donc je ne peux pas être jaloux bêtement comme ça

Assane — peut-être que là tu dis ça mais ton coeur pense autrement

Je le regarde un instant, Assane c'est le genre de gars qui te fait rire tout le temps, c'est un idiot ce mec et c'est pour ça que c'est mon frère, il te prend la tête que quand c'est nécessaire. Du coup là il m'étonne un peu

Moi — tu as bu ?

Il explose de rire et m'affirme que non. Il se met debout me tend ma veste en enfilant la sienne.

Assane ouvrant la porte — on va récupéré ta Jasmine, tu viens ?

Fin du chapitre 🌺💫