.XXII.

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Je n'aurai jamais cru que je serai aussi importante aux yeux d'un homme, j'en ai entendue des critiques sur les hommes étant jeune mais à cet instant, j'étais juste émue.

On était actuellement en Espagne, précisément dans une pâtisserie. En entrant ici j'avais l'impression de déjà vu, l'impression d'y avoir vécu durant une petite partie de ma vie. Je tenais la main de Yûnûs et en fermant les yeux des souvenirs me sont revenus.

FLASHBACK

Grand-mèreZina, deje correr como éste !

Zina¡ abuelita ven a jugar conmigo !

FIN DU FLASHBACK

Moi criant — grand-mère !

Yûnûs se tourne vers moi se demandant pourquoi j'ai crié aussi fort, et la pâtissière se mît à me fixait longuement. Je referme mes yeux et les réouvre aussitôt.

Moi — Yûnûs, ma grand-mère était ici avant.. je le sais j'étais avec elle croit moi !

Yûnûs — Zina c'est merveilleux, tu te souviens d'autre chose ?

Moi — non.. c'est trop flou je ne sais rien d'autre.

Yûnûs se contenta de ma réponse et alla vers le comptoir en lâchant ma main. Je pris donc place sur l'une des tables la plus proche de l'entrée et je referme mes yeux. Rien ne me revenait et pourtant ma tête voulait explosé. Je réouvre mes yeux et découvre Yûnûs me regardait ainsi que la pâtissière.

La pâtissière — Zina ? C'est ça ? Zina Rodriguez.. tiens !

Elle me tendît une enveloppe que je pris délicatement, je la remercie et l'ouvre. Une lettre y était posée. Je déplie la feuille ci et je m'aperçois qu'elle était écrite en espagnole.

La pâtissière — traduction ? Ça doit faire longtemps que tu n'as pas parlé espagnol !

Moi souriant faiblement — oui..

La pâtissière — je peux ?

Elle me sourie et je lui tend la lettre immédiatement, elle était tellement chaleureuse et gentille. Elle ne pouvait qu'inspirer confiance, c'est tellement rare les personnes de ce genre là.

La pâtissièreMon nom et Zinata Rodriguez Carlos mais toi tu me connaissais que sous le nom d'abuelita. Ma chérie que j'ai honte de t'avoir laissé à cet homme, mais je ne pouvais que faire ça. Je ne pouvais pas prendre le risque de te perdre comme j'ai perdu tes parents.. cette lettre finiras par être entre tes mains quelque soit ton âge car la vérité se sait toujours tôt ou tard. L'homme que tu appelles papa n'est pas ton père et celle que tu crois être ta mère ne l'est pas, l'homme que tu appelles papa, s'appelle Jamil, c'était ce jour là on était à la pâtisserie que tes parents nous ont laissé, qu'il m'a avouer les avoir tué, tu vis avec le meurtrier de tes parents.

Zina — ATTEND !

Yûnûs — écoute la suite Zina c'est important.

La pâtissièreil m'a menacé de te laisser partir avec lui sinon il en finirait avec nous deux. Je suis vieille et mon heure va peut-être bientôt arrivé mais toi ma petite fille, tu as la vie devant toi. J'espère que tu t'éloignera de lui à temps. Te quiero mi pequeña niña.

Si j'ai tout bonnement compris, j'ai vécu avec l'assassin de mes parents, l'homme qui m'a enlever de ma grand-mère et celui qui essaye de m'éloigner de mon copain ? J'ai la haine, j'ai la rage.

Yûnûs — Jamil est bel et bien au Maroc mais en prison, dans quatre mois il en sortira et voudra sûrement s'occuper de mon cas, il ne s'arrête jamais.

Moi — qu'est ce que tu lui as fait ?

Yûnûs — absolument rien, je travaillais avec lui quand il est arrivé en France, il m'à tout appris mais dès que j'ai était élu directeur de l'entreprise, il m'en a voulu et s'est chargé de volé dans mon compte en banque. J'ai su que c'était lui avec les recherches que j'ai faite mais il s'était enfuit au Maroc, il a prit un an là-bas mais je me suis chargé de lui ajouter quatre mois supplémentaires.

Zina — mais quel fils de pute ! J'ai la rage contre lui mais merde et moi qui allait me mettre de son côté en te ruinant et te remettre à lui ! Mais putain !

Yûnûs — T'ES SÉRIEUSE LÀ ?

Je dois apprendre à fermer ma bouche. Il s'est levé et a frapper sur la table c'était un son effroyable jusqu'à en perdre l'ouïe. Je m'en voulais énormément d'avoir était conne en croyant tout ce que Jamil me disait, trop bonne trop conne et surtout trop naïve.

Arrivant à l'hôtel, Yûnûs ne m'a ni adressé la parole ni frapper, il s'est contenté de plier bagages et de se barrer. J'étais affreusement mal, je me détestais d'avoir eu à penser juste une seconde de vouloir son mal, alors que lui, faisait tout pour m'aider et me mettre bien. C'est dans ses moments que je me rends compte de ma lâcheté et de ma naïveté. Je n'étais qu'une bombe aux yeux Jamil, une bombe prêt de son ennemi et moi j'avais à moitié accepter d'exploser.

Mais dans un coin de ma tête, je pensais à mes parents, je ne me souviens plus de leur visage mais Allah y rahman. Viendra mon tour Jamil, et ce jour là tu t'en souviendra toute ta vie.

Au milieu de la nuit, j'avais reçu un message tellement blessant de Yûnûs « Je suis retourné en France, bonne chance avec ta grossesse, appelle papa Jamil il s'en occupera ». Les larmes me sont montés aux yeux et je ne sais pas d'où j'ai puisée la force pour ne pas fondre.

Je me retrouve encore une fois seule. On née seule on meurt seule, tout compte fait c'était vrai.

Fin du chapitre 🌺💫

Salam alaykûm, enfaite je poste tous les jours car j'ai déjà envie d'en finir avec cette histoire, la fin arrive pour bientôt.

VITALE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant