VITALE.

.XXV.

Aujourd'hui, tout se termine. Zina avait pris trois ans de prison après avoir accouché, et aujourd'hui ces trois ans étaient passés. À l'intérieur de ma voiture se trouvait Dana et notre petite fille ainsi que les deux autres enfants de Zina.

Je ne savais pas du tout ce qu'elle était devenue car elle a refusé tout nos parloirs, elle avait besoin de faire son deuil seule et je la comprends. Tout s'était passé tellement vite ce jour là, tellement vite que j'en ai perdu mon frère.

Après trentes minutes d'attente, madame pointe le bout de son nez et lève ses bras en l'air.

Zina — WESH LA RUE !

Elle semblait joyeuse, moi qui croyait qu'elle serait calme et triste. Y'a bien que Yûnûs qui a réussit à cerner cette femme.

Zina prenant place — alors le petit couple, à quand le deuxième enfants ?

Moi — bientôt bientôt

Dis-je en lançant un regard à Dana, eh ouais je suis mariée maintenant. Moi qui croyait que j'allais finir au bois de Boulogne tous les soirs de ma vie, et bien Dieu en a décidé autrement.

Zina — oh mes bébés, je vous ai manqué ? Yanûs ça va ? On va rattraper le temps perdu t'inquiète même pas.

Trois ans sans avoir vu ses enfants grandir, trois ans de deuil et trois ans dans une cellule, et elle était de bonne humeur, je comprends maintenant pourquoi Yûnûs aime cette femme, parceque oui, même mort je sais qu'il meurt pour elle.

Moi — alors ça va ? Quoi de beau ?

Zina — ça va j'ai connu mieux, j'ai tellement mal mais je reste forte devant mes enfants.

Moi — je suis sûr qu'il est fière de toi.

Elle n'a pas daigné répondre, je sais qu'au fond d'elle, elle se sentait toujours responsable. Je lui tient l'épaule et elle me sourit faiblement.

Zina — démarre cette voiture, une nouvelle vie nous attend. J'ai perdu le seul homme que j'ai aimé et qui m'a aimé mais il me reste nos enfants, Agnès et Yanûs sont là alors je ne m'en fait pas.

Moi — je sais maintenant pourquoi il t'aime, parceque oui il t'aime à la folie et même aujourd'hui même demain et jusqu'à la fin, ça n'en doute jamais.

Zina — c'est l'homme de ma vie Assane et même mort il le reste.

Je souris puis me tourne vers Dana qui avait laisser échappé une petite larme.

Moi — pourquoi tu pleures toi ? Jamais tu me fais des déclarations comme ça frère !

Dana — ta gueule s'il te plaît, tout ce que j'ai aujourd'hui c'est grâce à Zina et ça me fait mal de la voir mal. Ne t'inquiète pas on va te trouver un petit beau gosse !

Zina — hey petite, Yûnûs c'est le premier, et c'est le dernier. Toi trouve toi un beau gosse parceque je t'avoue qu'Assane c'est pas trop ça *rires*

Moi — tu as 23 ans, tu es mère de deux enfants, et tu veux toujours faire des clashs comme ça ?

Zina — même à 40 ans je te clash frère ! J'attends le jour où trace urban va me contacter, je vais lâcher un freestyle lourd tu vas rien capter à ta vie.

Dana — et je serai de tout cœur avec toi ma gars.

Moi — je sais que d'en haut tu vois ce que je subis Yûnûs alors aide moi.

Zina — ne l'écoute pas omri, prie, ne t'occupe pas de lui. On se retrouvera au paradis je t'en fais la promesse.

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J'étais chez moi avec mes enfants, je meurs pour eux c'est fada. J'étais déterminé à les conduire dans le droit chemin mais si j'avais su, je me serai méfié.

Ils étaient grand maintenant, Agnès était sur ces 18 ans et Yanûs allait sur ces 14 ans. Yanûs ressemblait tellement à son père et c'est bien ça qui enclenchera cette guerre que je redoutais.

Yanûs — tu sais maman j'ai cette fille dans ma classe, son père la récupère tout le temps à l'école et aujourd'hui il m'a donné un truc, fin' un mot

Moi — montre moi ça

Je récupère le mot pensant que c'était une invitation parceque l'enveloppe était magnifiquement décorée. Mais en l'ouvrant, c'est delà que tout a commencé pour eux mais que tout s'est finit pour moi.

« L'enveloppe est belle, mais le contenue est mauvais. C'est pareils avec les Bakari.

Petite soeur, je vois que ton fils a pris son père. Ce n'était pas difficile pour moi de le remarqué. Tu as peut-être tué mon père mais on ne se débarrasse jamais d'un Bakari aussi facilement, il y'a ce qu'on appelle : La descendance. »

To be continued..