Entre stresse, disputes, et blagues complètement merdiques, on parcourait toute les rues accompagné d'Assane et Dana.
Yûnûs n'était pas du tout tranquille, et moi non plus d'ailleurs. Agnès n'était pas de notre sang mais on la considérait comme telle. En si peu de temps je me suis attachée à sa petite tête et ces petites manières de fragile, quand à Yûnûs j'en suis tombée éperdument amoureuse. J'étais persuadé qu'un jour tout ça allait se finir avec une belle fin mais hélas je n'en savais rien seul Dieu sait.
Assane — t'es une quoi toi ?
Dana — je suis italienne portoricaine et toi ?
Assane — et moi je suis l'homme qu'il te faut.
Dana — ça va faire trois mois que tu me répètes la même chose gars.
Trois mois s'était écoulé, trois mois, concernant ma grossesse j'étais maintenant à cinq mois, et concernant Agnès, aucune nouvelle. Yûnûs en devenait fou, il s'était écroulé à mes pieds en pleure me suppliant de lui rendre son enfant et j'en avais eu mal au coeur ce soir là. Il fallait qu'on la retrouve, il le fallait. Et pour ça je m'étais porté volontaire pour affronter Jamil et Rachid. L'heure est venue de tout régler, quitte à tuer ou mourir.
J'étais très stressé à l'idée de revoir Jamil, maintenant que je connais la vérité je ne le voyais plus du même œil, même sans le voir je ressentais une haine indescriptible envers lui, c'est un truc de fada.
Yûnûs — on arrive, prenez tous une arme et on s'en tient au plan.
On était tous prêt, on avait tous prévu, Jamil avait passer le quart de sa vie en prison mais aujourd'hui, ce n'est pas en prison qu'il ira mais sûrement à la morgue. J'étais en pression et à cet instant je me fichais du fait d'être enceinte de cinq mois, ce dont j'en avais envie c'était juste visé mon arme sa tempe et lui citer quelques mots à l'oreille : merci Jamil.
La voiture s'arrête et le moteur se coupe, automatiquement on est tous descendus, tous vêtu de noir, tous silencieux. J'étais rentrer en première dans l'entrepôt et je tombe sur un homme de dos.
Moi — JAMIL !
Il se retourne rapidement et me regarde dans les yeux en avançant doucement. Arrivé à ma hauteur son regard s'était baissé au niveau de mon ventre.
Jamil — qu'est ce qu'il t'a fait Zina ?
Moi — arrête ton cirque de papa protecteur, la seule chose vrai sur toi c'est que tu n'es qu'un fils de putain.
Jamil — tu parles comment toi ? N'oublie pas que je suis ton père !
Moi *rires* — un père ça part en prison pendant 11 ans ? Un père ça laisse sa fille seule ? Attend ! Tu n'es pas mon père, tu m'as enlever de ma grand-mère, tu as tué mes parents, tu m'as fait croire que j'étais ta fille alors que pour toi je n'étais qu'un pion, tu n'es pas un père Jamil, un père se doit d'être exemplaire et toi tu n'as rien d'exemplaire sache le !
Tout au long de mon discours, Yûnûs, Assane et Dana s'étaient glisser à l'arrière de l'entrepôt et se trouvait à l'instant derrière Jamil.
Yûnûs — comme on se retrouve Jamil.
À ma plus grande surprise Jamil avait acquiescé un petit sourire face à l'entente de cette phrase. Et en un fréquemment de seconde j'aperçus Rachid descendre les escaliers avec Agnès. Une fois à ma hauteur il me jète Agnès dans les bras.
Moi — ça va ma chérie tu te sens bien ? Ils ne t'ont rien fait ?
Agnès — non Zina ils sont très gentille.
Je replace mon regard dans celui de Rachid, comme pour le remercier de ne pas avoir fait de mal à cet enfant.
Jamil — tu sais ce qu'on fait aux traitres Zina ?
Rachid — on les élimines !
Dana — ATTENDEZ !
Elle sort son téléphone et fait un selfie avec nous tous dedans, mais qu'est ce que ?
Dana — un bon flipa avec la musique de Damso où il dit je cite « y'a pas de faux negros dans mes fréquentations, peut-être qu'il y'en mais faut pas que je le sache je vais lui niquer sa race et sa réputation »
Assane — il me faut cette femme, elle a tout compris elle !
À la fin de sa phrase, je pensais vraiment qu'on allait niquer Jamil mais, quand j'aperçois le corps de Yûnûs au sol après le coup de feu, c'était partit trop vite. Une marre de sang était sur le sol et son corps inerte y baigner. J'ai levé ma main et visé le crâne de Jamil en pleure, la balle enfin tiré mon coeur s'était allégé. Plusieurs hommes surgissent de nul part et Assane se défendait du mieux qu'il pouvait. Et moi ?
Ma dureté, mon caractère de sheitane s'était envolé et avait fait place à un côté fragile de mon être. Les larmes coulaient et mes yeux se noyaient, ces sentiments, ces sentiments de haine et de peine m'avait envahit, Yûnûs était mort à mes pieds, plus aucuns bruits se faisait entendre seule mes pleurs et mes supplices résonnaient dans ce lieu.
Je m'en voulais de l'avoir entraîner ici, prenez moi et laissez le mon Dieu.
Et Agnès dans tous ça ? Elle n'avait rien demander, et elle participe à la mort de son père.
Fin du chapitre 🌺💫
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VITALE.
General FictionTerminer. Il se peut dès fois, que Dieu réunisse deux âmes égarées, deux personnes perdues, deux êtres totalement opposés, car leur passé trop brutales peut donner un futur harmonieux. Bienvenue à bord. •AnnaByTheAsn•