Métamorphe Tome 1-Tyrine Wolfter

Chapitre 5

Je sursautai en entendant quelqu'un entrer dans l'appartement. Assommée par la fatigue, j'avais dû oublier de mettre le verrou une fois de plus,comme la dernière fois avec l'arrivée de Tom. Je pris le tabouret en bois qui reposais dans le coin de la chamvre, sortis de la pièce et avançai avec prudence. Je parcourais le couloir en silence, mon arme devant moi prête à frapper. Je penetrais dans le salon et me précipitai vers le nouveau venu, brandissant mon arme afin de l'assommer. Je le frappai une fois, deux fois puis me stoppais quand je me rendis compte de qui était min fameux cambrioleur.

- Mais, arrête ! T'es folle ! C'est Clarisse, mais stop ! cria-t-elle, ses bras protégeant sa tête de mes coups tout en hurlant.

Je lâchais mon tabouret qui s'ecrasa au sol dans un bruit sourd et plaquai mes mains sur ma bouche.

- Je suis désolée ! J'ai cru que c'était un cambrioleur ! Tu aurais dû me prévenir que c'était toi ! Ça va pas la tête de rentrer comme ça sans dire que c'est toi ?!

- Au moins, je suis sûre que jamais personne ne survivra en s'introduisant chez toi. Dit-elle en se frottant les bras aussi rouge qu'une tomate.

Nous nous regardâmes et éclatâmes de rire. Je me calmais puis partis dans la salle de bain à la recherche d'une pommade contre les coups. Même si mon corps guéri vite, Clarisse elle, garde des marque et prend du temps à cicatriser, alors j'avais toujour un petit pot de crème et des pansements dans l'armoir. Je trouvais la crème et me dépêchais de revenir au près d'elle. Je la vis faire une grimace de douleur lorsqu'elle passa une main sur son bras encore rouge. J'eu un pincement au coeur à l'idée que ça douleur était de ma faute. Je m'approchais d'elle, ma poitrine se comprimant a la vue de ses bras.

- Je suis désolé Clarisse, je ne voulais pas te ...

- Et mais ça va hein, je vais pas mourir, et puis tu ne savais pas que c'était moi.

- Oui mais j'aurais dû renifler pour savoir si c'était bien un intru.

- ça va Tyrine arrête se t'en vouloir ça sers à rien. Dit-elle en souriant.

Je la regardais puis tirais une chaise.

- Assis-toi la que je te mette de la crème.

Elle ne rechigna pas et vint se placer devant moi. Elle me tendit ses bras
J'ouvris le pot de crème et en passais sur ses membres meurtris par mes coups. Elle souffla de soulagement lorsque je relachais ses deux bras et que je refermais le pot. Je lui souris et posais la pommade sur la table.

- Tu aurais un short ? Je meurs de chaud, demanda-t-elle en se ventilant avec le journal qui traînait deux secondes avant sur le plan de travail.

- Va en prendre un dans la chambre. Dis-je en m'assayant dans le canapé.

- Merci ! Tu me sauves la vie.

Elle partit en trottinant vers la chambre. Je regardais le plafond et me laissais aller. Elle revint quelques minutes après, me balançant mon sac à la figure.

- Tu as l'intention de partir quelque part ? demanda-t-elle les larmes aux yeux.

- Non, en tout cas pas pour le moment, dis-je en posant mes affaires devant moi.

- Pourquoi ?! hurla-t-elle.

- Pourquoi quoi ? Demandais-je, ne comprenais pas ou elle voulait en venir.

- Pourquoi tu fuis ? Tu veux encore une fois tout larguer ?

- J'en avais l'intention, mais j'ai décidé de ne plus m'enfuir.

- Oh, et que me vaut l'honneur de cette décision ?! Dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

- Je ne vais pas m'engueuler avec toi pour ça. Clarisse, s'il-te-plaît, je ne vais nul part.