3 "Kirsten"

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"Kirsten"


Nous avons prit notre douche ensemble et avons décidés d'aller nous promener comme il fait un beau soleil. j'avais mis une petite jupe dont Philippe est dingue et un petit haut en "V". En passant devant la maison des Kist, nous avons salué Andrew et Britany qui sortaient des valises du coffre.

-Voulez-vous que je vous aide, demande Philippe.

-Ho merci, Phil.

Je le regarde porter les sacs jusqu'à la maison, en l'attendant je vais jusque chez moi pour dire bonjour à mes parents. Ils sont tous les deux à la fenêtre en train de ruminer sur les neveux du voisin.

-Hé. je leurs dis.

-Bonjour ma puce, me répondent-ils ensemble.

-Que faites-vous ?

-Il y a des nouveaux dans le quartier.

-Oui j'ai vu sa, les neveux des Kist.

Je me met à côté d'eux et je regarde dehors en attendant de voir Philippe qui n'a pas l'air de ressortir, quand je le vois avec un garçon un peu plus petit que lui avec des long cheveux marron noir, un maillot super large et un pantalon qui est descendu au maximum pour ne pas tomber en bas des pieds. Ils ont l'air de bien s'entendre et Philippe me cherchant du regard se tourne chez moi et fonce dans ma maison.

-Fini, dit-il en me voyant. Tu viens, on va faire un tour.

Je suis toujours à regarde le garçon et quand je le vois fermer la porte de la maison je sors de ma rêverie et me tourne pour regarder Philippe en pleine discussion avec mes parents. 

Ma mère a toujours le sourire quand elle le regarde, je crois qu'elle aurait 20 ans de moins, elle serait folle amoureuse de lui, mon père ressort ses abdos qui n'a plus depuis longtemps et lui explique la vie. Dans ses moments là, Phil me regarde en coin avec le sourire, comme pour me dire sauve-moi. Mais "est-ce que j'ai l'air d'un super-héro ?"

Après vingt minutes à le laisser à son triste sort avec mes parents, je suis venue le libérer et avons été nous balader dans les rues en discutant de ce qu'on va faire plus tard ou si on devenait riche. Bien sûr, lui c'était maison et famille, quand à moi je ne sais pas, j'ai due mal à me projeter dans ses circonstances.

On s'installe sous le portillon devant chez moi et il me regarde tristement.

-Tu es sûr que tu veuilles rentrer chez toi, toute seule.

-Je te l'ai dis Phil, ce soir je dors chez moi et bientôt je vais avoir mes règles.

-On n'est pas obligé de faire un câlin.

-Je te connais par cœur, alors non, lui dis-je en mettant une main sur son torse pour le repousser.

Il me prend par la taille et me sert contre lui en me chuchotant que je le connais bien. Je met mes mains dans son cou et me fais tourner en dansant. Quand je commence à regarder un peu plus loin, je croise le regard du nouveau voisin avec une cigarette à la bouche. Il nous fixe et en le voyant je n'arrive plus à détourner les yeux, comme envoûté. Je n'arrive toujours pas à voir son visage mais ses yeux noirs m'attirent, me déstabilise.

-Ha c'est Roméa, me dit Philippe en voyant que je le regardais.

-Roméa, c'est pas un nom de garçon !

-C'est une fille.

-Oui, elle va aller dans notre lycée, alors lundi elle viendra avec nous avec son petit frère, il est inscrit à l'école d'à côté.

-C'est une fille ? lui répète encore

-Oui, c'est une fille.

-Mais ... 

Les mots me manquent et je regarde mon copain en train de me sourire et de se moquer de moi car je suis encore sous le choc de cette annonce.

-Elle est cool et gentille, tu veux que je te l'a présente.

-Non, non, pas besoin je verrais plus tard.

-Ok.

Il m'embrasse et s'en va en me laissant avec son regard sur moi. 

Je rentre chez moi, je me met dans la cuisine et je regarde par la fenêtre, elle est encore là à reprendre une cigarette et l'allumer. C'est vraiment une fille mais elle n'a rien d'une fille. 

-Que fais-tu ? demande ma mère qui vient d'entrer dans la cuisine.

-Rien.

-Tu dors à la maison ce soir ?

-Oui maman, répondis-je en me retournant dans sa direction

-Tu sais quand on aime un garçon, on aime être avec lui la nuit, pis tu vois...

-Maman, non ne rentre pas dans ce sujet, en lui coupant sa phrase.

-Oui répond mon père qui vient à ma rescousse. Je ne veux rien savoir à ce sujet.

-T'inquiète, je ne vous dirais rien, je lui dis en l'embrassant en sortant de la pièce.

Après avoir regarder mes leçons, je me suis installée dans mon lit à regarder la plafond en pensant à ma relation, tout en me caressant le ventre mais l'envie d'aller plus loin me prendre et commence à me toucher plus bas. Je commence à écarter les jambes et à passer mes doigt sur mes lèvres. En fermant les yeux je me rappelle la première fois que Philippe m'a touchée et m'a fais grimper au rideau si je puis dire. C'était dans sa chambre après 6 mois de relations, il s'était mit derrière moi et me pelotait les seins en me masturbant, j'avais tellement aimé que pendant un temps je le laissais faire jusqu'au jour ou on a fait l'amour mais là rien pas d'orgasme. Depuis quand je suis seule j'en profite pour me faire du bien toute seule en espérant qu'il ne le sache jamais, je ne sais pas s'il accepterais et je ne veux pas le savoir. Je continue à me touchant le clitoris et le tourne, je sens monter l'orgasme et je mouille de plus en plus, je me met un doigt en fermant les yeux je vois les yeux noirs qui me regardent. C'est la première fois que je pense à quelqu'un en me faisant plaisir. Je continue à me toucher les seins en me pinçant les tétons et mon autre main continue à me malaxé, sa commence à monter sérieusement et je sens que je vais jouir, d'un coin je me contracte et me tortille pour étouffer l'orgasme. Je reste un moment la tête dans l'oreiller et me remet sur le dos en repensant à ses yeux qui me hantent encore et toujours. "Mais pourquoi ?"

Rien que pour toi ! (FxF)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant