19 "Kirsten"

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"Kirsten"


J'étais l'ombre de moi-même depuis que j'allais voir Roméa à l'hôpital, il ne l'avait pas encore sortit du coma attendant que son état soit mieux, je m'y rendais tous les soir avec sa tante et Julien, il était tellement calme et complètement absent par moment. Elle m'avait dit qu'il mangeait mais pas comme avant, je pense qu'il était perdu avec la mort de sa mère puis sa sœur qui ne se réveillait pas, je pense qu'il ne comprenait pas grand chose.

Quand nous allions à l'hôpital, je ramenais des sandwichs qu'on mangeait ensemble dans la salle de repos car Britany allait voir les infirmières, leur demandant si tout allait bien.

Je sentit le portable de Roméa vibré dans ma poche, j'avais envoyé des SMS et appelé plusieurs fois Jim mais il ne répondait pas alors j'avais abandonné. 

-Allô, je dis timidement.

-Allô, c'est qui ? dit Jim.

-Kirsten, la voisine de Roméa.

-Ah c'est toi, je viens de voir tes messages et appel, désolé de répondre aussi tard je suis pas fan de ses trucs.

-J'ai vu ça.

-Dis-moi tout.

-Roméa est à l'hôpital depuis une semaine et demi, encore dans le coma, je dis en m'écartant de Julien, elle est tellement mal Jim, je dis en pleur. 

-C'est qui ?

-On sait pas Jim, j'ai peur qu'elle ...

-Oh là non, elle ne va pas lâcher, elle a son frère t'inquiète. Je vais essayé de passer dans le coin si je trouve ce connard, enfin je coupe et je passerais te voir.

-Ok, bye.

-Bye.

Il coupa d'un coup la ligne et je rejoignis Julien et sa tante.

-C'était Jim, il va essayé de passé mais je sais pas quand.

-Allons la voir, dit Britany

Quand on était avec Roméa, s'était toujours pareil, Julien se mettait à côté de sa sœur en lui tenant la main, sa tante de l'autre côté et moi à ses pieds, regardant ses bandes sur ses yeux, nous ne parlions pas. Sauf Julien par moment l'appelait tout doucement, il lui avait laissé son nounours qui restait en dessous de sa main droite. Il avait même dit à l'infirmière qu'il devait resté avec elle, ce qu'elle fit.

Nous sommes rentrés en fin d'après-midi, et Jim était là avec Philippe en train de discuté, je les rejoignis avec Julien qui sauta sur Jim.

-Hé mon gars, tu as grandis.

-Oui, tu va aidé Roro.

-Oui t'inquiète, je le trouve et je le défonce.

-T'ai mon héros, dit-il en allant voir Britany qui l'appelait.

-Tu ne devrais pas lui parler comme ça, dit Philippe.

-Il a l'habitude ce mioche.

On se regardait avec Philippe.

-Elle va bien ma pote, me dit Jim.

-Toujours endormit.

-Ok, je viendrais avec vous demain, j'ai pris ma tente, je vais m'installé sur la pelouse de Philippe.

-Hein, tu vas avoir froid.

-Vous savez qui à fait ça, en changeant de discussion.

-Non, la police est toujours à la recherche d'un témoin, mais rien du tout, répondit Philippe.

Le soir, j'étais à la fenêtre et je vis Andrew en train de traîné Jim pour qu'il vient dormir chez lui, cela me fit sourire, ce qui n'était pas facile jusqu'au moment ou il a cassé sa tente, il était obligé de suivre Andrew. Sa faisait bien longtemps que je n'avais pas souris à vrai dire.

Le lendemain, j'étais en cour quand j'entendis un boucan dans la couloir, le professeur s'arrêta et sortit de la classe en nous disant de ne pas bouger.

Quand Jim poussa le professeur, et me vit.

-Allez bougez votre cul, elle s'est réveillé, je suis avec les vieux, j'ai été prendre Julien et manque plus que vous, alors bougez votre cul assez vite.

-J'arrive, dit Philippe en me regardant.

-Je viens aussi.

Nous sommes partit jusqu'à l'hôpital avec un Jim surexcité qui n'arrêtait pas de crié sur toutes les voitures de bouger le cul. Andrew restait assez calme à voir ce gamin en plein hystérie.

Je suis resté silencieuse tout le trajet en me demandant ce que j'allais lui dire. Au moment ou Andrew arrêta la voiture, Julien sortit en vitesse et courut jusqu'à la porte de l'hôpital, Jim le suivit juste derrière. Britany sentit que je n'étais pas bien et me prit la main en me souriant, je souris mais je me sentais pas bien.

Arrivé devant la porte, Julien était sur le lit en train de serrer fort Roméa et Jim en train de parler aussi fort que possible.

-Calme toi Jim, tu dois la fatigué, dit Andrew en rentrant dans la chambre.

-Tonton, dit Roméa dans une petite voix.

-Oui, dit-il en mettant sa main sur sa tête.

Elle avait encore les yeux bandé et ne voyait rien de qui était là.

-Qui est là, demande-t-elle.

-Tata, tonton, Jim, Kirsten et Phil, dit Julien toujours dans ses bras.

-Salut dit-elle avec un sourire.

-Salut, répondit Philippe.

Je n'osais parler et restait loin du lit. Elle souriait des bêtises de Jim quand des policiers arrivèrent.

-Bonjour, je suis le commissaire Goster, puis-je parler avec Roméa.

-Oui, dit Andrew.

-Mademoiselle, savez-vous qui vous a fait tabassé.

-Oui, dit-elle sur d'elle.

Tout le monde restait penché à ses lèvres que j'aurais aimé embrasser mais trop peur de m'avancer vers elle.

-C'est Rick et deux de ses amis qui me tenait, dit-elle.

-Rick, dit-il, vous savez son nom de famille.

-Non, je sais seulement que c'est un gars du lycée.

-Rick Straford, il s'appelle, dit Phil.

-Je vais aller le tuer, répondit Jim en se dirigeant vers la porte.

Andrew lui prit le bras et lui demanda de rester et de laisser la police faire son boulot. Le policier remercia Monsieur Kist d'être intervenue.

Les policiers partirent après que Roméa leur expliqua ce qui s'était réellement passé. J'étais en pleur et je n'arrivais plus à me contrôler.

-C'est ma faute, dis-je en sortant de la chambre.

Rien que pour toi ! (FxF)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant