XII. Je n'aurai jamais dû te rencontrer

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*Lou, 18 ans, Finlande*

Je me concentre sur les derniers préparatifs posés devant mes yeux sur mon bureau.
Les vacances s'achèvent. Demain, je serais dans mon école d'astronomie. Lorelei est enthousiaste de rentrer dans son école, pour pouvoir rencontrer de nouvelles personnes et voir du monde!
Moi, je stresse. Je ne suis pas vraiment à l'aise de retrouver les bancs scolaires. Mais je sais que mon étoile est là pour me soutenir !

"C'est vrai, je suis là"

Un frisson me parcourt. Un vent chaud par dessus l'épaule qui touche mon épiderme ...

-Eh, on fait quoi aujourd'hui ?

Lorelei se penche sur les épaule et m'enlace de dos. De la surprise je passe à la joie, et l'enlace à mon tour.
Elle me contourne et se met sur mes genoux, puis se blotti contre moi. Quelle nouvelle sensation... Ça me donne chaud, et c'est très agréable !

"Ne te laisse pas berner par elle !"

Un autre frisson. Lorelei entoure mon cou de ses bras et m'embrasse. Je lui rend son baiser, que je sens différent des petites embrassades de d'habitude. Notre échange dure plusieurs minutes, avant qu'elle glisse sa langue entre mes lèvres. Je suis surpris-e, mais la laisse faire. Pourtant, ce frisson bizarre ne me quitte pas...

Soudain, Lorelei tire sur les boutons de ma chemise. Je stresse.. Qu'est ce qui est en train de se passer? Elle me découvre le torse (Oú mes seins ne se sont pas développés malgré mon double genre) et me couvre de baisers. Ça me terrifie autant que ça m'attire, et bientôt je lui enlève à mon tour son t-shirt. Pour la première fois, je découvre sa lingerie. Un petit soutien gorge dentelé de bleu, d'où l'on discerne une poitrine naissante. Je rougis instantanément. Elle continue ses baisers, dans mon cou, sur ma bouche, sur mon ventre... Puis me prend la main et m'installe sur mon lit. Elle commence à descendre, décidée, vers mon pantalon.

"Arrête ça Lou, ce n'est pas toi!"

Pourquoi ça m'inquiète? Pourquoi, alors que j'en ai tant envie, j'hésite? Arrête de te poser des questions Lou, fonce, elle t'aime!

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*Nehesy*

Ielle me détruit. Littéralement.

Elle lui déboucle sa ceinture, et c'est une torture pour moi....

Ouvre les yeux, elle ne t'aime pas comme je t'aime! Elle va te détruire Lou!

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*Lou*

Mon poul s'accélèrent, mes mains la touche à des endroits inexplorés, et elle dégrafe son soutien gorge. Mon Dieu.... J'aurais dû avoir des seins, c'est si beau! Elle se serre contre moi, et je sens sa poitrine qui se durcit. Elle me regarde dans les yeux, et les siens bouillonnent, comme une lave contenue dans un récipient trop petit, avant qu'elle ne baisse les yeux et s'agrippe à mon pantalon. Elle dégrafe un à un mes boutons de jean, avant de me le descendre aux chevilles....

"STOP!!!!"

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*Nehesy*

Je ne peux plus. Je détourne mes yeux du couple enlacés .
Je ne peux plus.
J'entrouve la porte de la chambre, et sort pour de bon.
Je n'aurais jamais dû te rencontrer, Lou.

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*Lou*

La porte s'entrouvre...
Je me redresse comme si quelqu'un était rentré .
Lorelei,surprise, regarde la direction de mon regard, puis dit nerveusement:

-J'ai dû mal refermer la porte. Viens, on s'en fout!

J'étais sûr d'avoir entendu la poignée.
Mon frisson disparaît.
Qu'est ce qui m'arrive?

Lorelei me repousse sur le lit et me plaque ses lèvres contre les miennes.
C'est agressif...puis je m'y fais. Je referme les yeux, repose mes mains contre ses hanches, et fais le grand saut: je lui enlève doucement son slim qui lui va si bien. Je sens son souffle qui devient court...

Il y a un moment de flottement. On se regarde, et je sens la question sous-jacente: "et maintenant, on fait quoi?"

Lorelei se relève, doucement. Elle prend l'élastique de son tanga entre ses pouces, puis le baisse lentement, sans que je sache si cet effeuillage est pudique ou coquin.
Ça me fait quelque chose... Bien que je savait à quoi m'attendre.

Elle rougit un peu, et devant mon regard pantois, elle laisse passer un petit rire, que je devine être une sorte de : "bah alors, tu ne te déshabille pas?"

Je baisse mes yeux sur mon caleçon.
S'il y a quelque chose que je regrette, c'est que les caleçons (et les vêtements dit "masculins " en général ) ne soit pas aussi travaillé que les sous vêtements féminins, paré de lacets, de dentelles, de satin et d'autres décorations charmantes. Il faudrait réinventer le sous vêtement masculin...

J'inspire, puis baisse mon bas d'un coup sec.

Et Les yeux de Lorelei changent...

Elle voit.

Et ce qu'elle voit la terrifie.

-Mais...qu'est ce...

-Lorelei, écoute ma chérie ...

-Mais tu es ce monstre du collège! Ça y est je me rappelle d'où je te connais! Comment ai je pu rester avec toi aussi longtemps?!

En moins d'une seconde, Elle prend ses vêtements et s'enferme dans sa chambre.

Une heure plus tard, c'est avec ses bagages qu'elle sort de l'appartement que nous avions choisi ensemble.
Avant de passer la porte, sans se retourner, elle dit simplement :

-Les déménageurs viendront chercher mes meubles dans la semaine.

Puis elle disparaît....

Et je me sens seul-e comme jamais je ne me suis senti-e seul-e....

Je n'aurais jamais dû te rencontrer, Lorelei.

Le genre des anges n'intéresse personneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant