Twilight 6: Impregnation

chapitre 103

- Tu parlais à qui tout à l'heure ? Me demande Jacob.

Nous sommes assis juste au bord de la falaise, les jambes dans le vide.
Si mes parents me voient ici, ils me tuent sur le champ.

- Hum...a mon père.

- Edward à décider de se mettre à jour ? Il téléphone maintenant ?

Je ris à sa petite vane sur mon père. J'aurai pas dû dire que c'était lui. Non mais sérieux...depuis quand Edward Cullen utilise un téléphone ?

- Tu sais, j'ai vraiment l'impression qu'il commence à quitter la vieille école.

- Sérieux ! Impossible ! On parle de monsieur parfait quand même.

- Hey tu arrêtes de le vaner à tout bout de champ ! Riai-je en le bousculant doucement. Mon père est loin d'être parfait en plus.

- Je crois bien que c'est la première fois que j'entend une fille parler aussi mal de Edward Cullen. D'habitude elles sont toutes en train de dire "oh mon dieu il est beau comme un dieu".

- Tu es jaloux de mon père.

- Oh oui je le déteste. Mais uniquement parce qu'il vit avec une femme magnifique. Alors que moi je vis avec mon vieux père  qui me dit encore de ranger ma chambre.

Je lève les yeux au ciel. Ça m'agace qu'il dise que ma mère est magnifique. C'est le cas, elle est très belle. Mais quand c'est Jacob qui la complimente ça me fait plus mal au coeur qu'autre chose...

- En tout cas, merci pour elle, marmonnai-je.

- Pour elle ?

- Tu as dit que ma mère était magnifique. Je te remercie de la complimenter. Puisqu'elle n'est pas là pour le faire elle même...

Il rit et secoue la tête.

- Tu es dingue ou quoi...je parlais pas de Bella. Je parlais de toi. La femme la plus belle que j'ai jamais vu de ma vie.

Tout l'air de mes poumons se vide d'un seul coup. Il dit ça avec tellement de naturel !
Je me sens rougir comme une idiote...

- Oh...je...j'ai pas l'habitude de...enfin...je...

Je veux dire que j'ai pas l'habitude d'entendre des choses aussi gentilles sur moi. Jacob m'a quitté pendant très longtemps et du coup...quand il me dit ce genre de chose...ça me coupe le souffle.

- Depuis quand tu me considère comme une femme ? Riai-je pour changer de sujet.

- Depuis mon retour. Tout à changer ici. J'ai l'impression que je suis partit pendant 10 ans.

- J'ai eu cette impression aussi...Mais c'est finis maintenant ! Et le passé, c'est le passé. Il vaut mieux le laisser là où il est.

- Oui, il vaut mieux. Tu as sauté de cette falaise. Je suis au courant.

Je ris rien qu'en repensant à mon saut ridicule. Et tout ça pour récupéré un stupide ballon...

- C'était marrant. Et tu ne peux pas me le reprocher. Combien de fois tu as sauté toi ?

- Des tas et des tas de fois. Mais moi j'ai le droit. Pas toi.

- Et qu'est ce qui nous différencie au juste ?

- Hum...Je suis plus résistant à la douleur. Est ce que je dois te rappeler l'épisode où ton pied était bloquer dans un piège à loup ?

- Hey ! C'est pas de ma faute si je suis à moitié humaine ! Et d'ailleurs, ce piège n'aurait pas était là si un stupide loup n'était pas venu mêler ses pattes dans la forêts.