Twilight 6: Impregnation

chapitre 83

Il est 10h du matin quand je sors dans le jardin. Interdiction de dépasser l'arbre en face de moi. Emett, Jasper, Rosalie et Esmée ont la joie et le plaisir de tous me surveiller en attendant le retour de mes parents, de Alice, de Carlisle et de Marks.
- Pourquoi me gardez vous enfermé ?
- Ton père m'a promis une voiture, rit Emett.
- Traitre. Une voiture avant ta nièce ?
- Oh oui.
Je vois...je le mérite sûrement.
- Des nouvelles de Jacob ? Dis-je après quelques minutes de silence.
- Aucune, m'informe Jasper. Il doit savoir que tu es prisonnière des Cullen.
Ok. Ils se moquent tous de moi. Juste pour leur faire peur je m'avance à vitesse vampire en direction du fameux arbre. Ils hurlent tous un grand "noooon". J'eclate de rire et m'arrête juste avant l'arbre.
- Vous devriez voir vos tête !
- Je te jure que si tu met un pied en dehors de ta zone limité je te tue. Ou bien je te vend au Volturis pour prix de ma voiture.
On rit tous cette fois. Emett est plutôt marrant quand il est énervé. Enfin...ça dépend contre qui. Avec moi il est marrant.
- Donc si je pose un pied derrière cette arbre tu n'auras pas ta voiture ? Intéressant...
- Avant de faire cette grosse erreur chérie, sache que toi aussi tu y perdrais gros.
- Ah bon ?
- Jacob. Je suppose que tu as accepté sa proposition avec joie ?
- Mon père ne pourras pas m'empêcher de rester à Forks avec la meute.
- Ah bon ? Dit-Il en me refaisant.
Je lance un regard inquiet a Esmée. Pour le coup, je ne trouve pas ça drôle. Je viens de me disputer avec Jacob et je n'ai vraiment pas envie de déménager sans le revoir. Ça serait tellement bête.
De toute manière, je suis bête.
Je viens a peine de retrouver mon Jacob mais j'arrive deja à me disputer avec lui.
- Emett arrête de lui dire de tels horreur, souffle Esmée. Renesmée n'est plus une enfant et elle sait ce qui est bon pour elle.
- Donc si je traverse je perd Jacob et tu perds ta voiture mais si je reste ici...
- Tu seras libre dans moins d'une semaine.
- C'est beaucoup trop !
- Les jeunes d'aujourd'hui...soupire Rosalie. Marks est plus sage que toi ma puce.
- Marks à des centaines et des centaines d'année. Il est comme papa. La même mentalité d'époque.
A peu près tout le monde me regarde avec des gros yeux.
- Oh mince...je m'excuse. Je ne voulais pas vous vexer.
En fait c'est surtout Rosalie que j'ai peur de vexer. Je sais qu'elle n'a jamais voulu devenir immortelle et qu'elle rêverait d'être une simple vampire. Alors lui parler de sa vieillesse ne fait que la rendre triste en colère.
- Hum...je vais aller jouer du piano, murmurai-Je.
Je m'éloigne de cette arbre a grand pas. Pas besoin de blesser plus de monde. Je n'ai aucun tacte en se moment...il faut que je me reprenne.

Quelques heures plus tard toute la famille est réunis dans le salon. Je m'ennuie.
Ici...ce n'est pas comme à la réserve. Le soir personne ne sort s'amuser par exemple. Les lumières ne sont jamais éteintes et le feu n'est jamais allumer...
Personne ne s'amuse à faire peur aux enfants avec des histoires effrayantes...
Sauf que tout ça, j'en ai besoin.
- On va rentrer chez nous, lance mon père a Carlisle.
C'est encore pire. Je vois ma maison comme...une prison. Elle est jolie et chaleureuse mais bon...toujours aussi vide et ennuyante.
Sans broncher je me lève et dit au revoir a tout le monde. Je pars la première. Profiter de mon minuscule moment de liberté.
- Elle s'en remettra, souffle mon père.
Je me demande bien a qui il parle. En tout cas moi je suis deja chez moi. J'attend mes parents devant l'entrée.
C'est étrange mais J'ai l'impression que le ciel n'est pas pareille ici. Les étoiles ne brillent pas autant qu'à la réserve. Évidemment c'est absurde. Mais c'est une impression.
- De toute manière, tout est sombre quand tu es avec les vampires, lance mon père.
Même à l'autre bout des bois il écoute mes pensées ! Aucune intimité !
- Cesse de te plaindre Renesmée.
- J'arrêterai de me plaindre quand je retrouverais ma liberté.
- Hélas ce n'est pas près d'arriver. Je n'aime pas ton attitude.
- Et si tu rentrais a la maison afin qu'on en parle ? Je crois que Carlisle et les autres en ont assez de nos histoires.
Je l'entend soupirer mais il ne dit rien de plus. Évidemment on en reparlera pas quand il rentrera. On est beaucoup trop fâché...et comme lui comme moi...on a une très grande fierté.
Trois minute plus tard mes deux parents sont en face de moi.
- Je sens que cette soirée va être génial...soupire ma mère avec un sourire.
"Je le sens aussi" pensais-Je.