XIV

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Ville de Garges,
Le 29 octobre 2012,

EDEN.

Soyons discrètes j'ai bien dit DISCRÈTES ! Disait Stacy.

C'est la plus folle de nous toutes qui dit ça, disais-je.

Ilyana ricanait.

Écoute-moi, Eden, moi de base j'étais dans mon pyjama Hello Kitty et je regardais un tuto sur les perruques. T'as gâté mon plan de ce soir et en plus tu me contredis. Ton visage là. Disait Stacy.

Ilyana et moi allions nous pisser dessus dans le véritable sens du terme. On ne pouvait même pas être un peu sérieuse, c'est pas possible. C'est comme ça qu'on s'était fait attrapé il y a plusieurs années, après un instant de rigolade nous reprenions notre sérieux et restions attentive à chaque mouvement de notre proie qui était mon mari. En effet il était là, accompagné de deux collègues à lui dont j'ignorais l'existence. Un homme au teint basané et un autre au teint brun, ils m'avaient l'air effrayant mais passons.

Ils durent eux aussi ! Râlait Ilyana.

Trop, on dirait des Desperates Housewifes attendant leur quatrième copine là. Disait Stacy.

Avant même que nous terminions de nous plaindre, la quatrième personne fit son apparition. Au moment même, mon sang se glaça directement. Je n'arrivais pas à en croire mes yeux, les filles me secouaient mais j'étais comme paralysé de le revoir. Cette quatrième personne croisait mon regard et me souriait au bout de trente-six secondes. J'étais encore plus tétanisée,

Eden !!!

Je me levais et marchait vers la sortie avec mes talons haut, je ne pouvais pas y croire.

C'était lui,



C'était Thiago...





[...]

Ville de Colombes,
Le 30 octobre 2012,

DAVID.

[...]

« Devant la loi et par les pouvoirs qui me sont conférés en tant que maire de cette ville, je suis très heureux de vous déclarez officiellement mari et femme. »

Les cris de joies occupaient l'ensemble de la pièce. L'ambiance était plus que joyeuse, elle était très festives. Je voyais toute la famille, heureuse. Poussant des cris d'allégresse car leur fils, moi, David, je me marie. Je me tournais désormais face à mon épouse, qui elle avait le visage fixé vers le sol. Par honte de me regarder sûrement,

Le maire enchaînait en disant :

Vous pouvez embrassez la mariée.

Toute les deux familles a l'arrière criaient en chœur : « un bisou ». Étant timide de nature, je riais seulement.

« The choice. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant