XXV

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Eden,




« J'ai entendu tes prières... »




« Je suis l'Eternel ton Dieu, ma fille. »




« Je t'ai libérée. »











« Je t'ai libérée. »








« Je t'ai libérée. »











Mon corps me faisait atrocement mal,
C'était comme-ci je m'étais battu. J'avais du mal à bouger, cependant, je me sentais très légère. Comme-ci, j'ai été allégée d'un poids. Je posais mes mains sur mon ventre, et miraculeusement, mon ventre était redevenu plat. Affolée et perturbée par ce miracle divin, je tentais d'articuler quelques phrases.

― Le... le bébé... Seigneur.



« Je t'ai libérée. »














« Ma fille, cet enfant n'était pas une bénédiction. »











« Ton corps est mon corps. »



« Tu es mon corps, ma fille. »








« Tout ce qui n'est pas de moi, n'a pas sa place dans ton corps. »







« Tout ce qui est impur n'a pas sa place dans ton corps. »






« Soit en joie, ma fille. »




Les larmes coulaient automatiquement sur mes joues, la joie était partagée car j'étais en joie d'être sauvée par le Créateur et de l'avoir rencontrer personnellement. Mon coeur est rempli de joie, mon coeur déborde de joie. Je déposais mes deux mains sur mon coeur et contemplait l'instant présent. Je contemplais la grandeur de Dieu, je contemplais sa fidélité et son amour envers moi. Moi qui l'a négligé alors qu'il faisait appel à moi, moi qui négligeais sa présence or qu'il me parlait. Je m'en veux tellement de l'avoir ignoré, je m'en veux tellement. Le mot « merci » ne suffirait pas pour tout ce qu'il a fait dans ma vie, je murmurais ses quelques mots:

― Je veux faire de toi mon Seigneur... Prends ma vie et guide-moi.


Ce que j'ai ressenti à cet instant était particulièrement nouveau pour moi. Je me sentais être remplie d'une chose en plus dans mon fort intérieur, une présence apaisante, une présence merveilleuse qui vint se loger en moi. C'était juste fabuleux,
A la suite de cet instant, mes lèvres murmuraient des paroles que jamais je n'ai prononcés de toute ma vie. C'était semblable à des onomatopées, cependant, j'ignorais ce que je disais mais je continuais. Les syllabes s'enchaînaient comme des véritables phrases, malheureusement pour moi, je ne comprenais rien, mais je continuais.

― Remashatabakayababa ...

Que disais-je ?

[...]

Le 19 décembre 2012.
Ville de Colombes,
Hôpital Louis-Mourier

« The choice. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant